« Guerre » : différence entre les versions
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== Littérature == |
== Littérature == |
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===Georges De Brebeuf=== |
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{{Citation|citation=<poem>Guerre plus que civile, où la fureur d'un homme |
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Fit voir Aigle contre Aig!e, & Rome contre Rome, |
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Le sang contre le sang lâchement declaré, |
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L'audace triomphante & le crime adoré.</poem>}} |
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{{Réf Livre|titre=La Pharsale de Lucain|auteur=Georges De Brebeuf|éditeur=Jean Ribou|année=1670|page=1}} |
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=== [[André Breton]] === |
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{{citation|C'est par-dessus les têtes, puis entre elles, une pluie de flèches empoisonnées, si serrées que bientôt à ne plus se voir. L'égoïsme odieux s'emmure en toute hâte dans une tour sans fenêtres. L'attraction est rompue, la beauté même du visage aimé se dérobe, un vent de cendres emporte tout, la poursuite de la vie est compromise. Est-il besoin de dire que ces instants sont comptés, qu'ils sont à la merci d'un signe d'intelligence du cœur – un mouvement involontaire de détente, un geste familier – pour prendre fin sans laisser la moindre trace. Vénus, parce qu'elle a voulu intervenir dans la guerre des hommes, est blessée à la main, c'est-à-dire paralysée momentanément dans son action même. Au-delà elle redevient elle-même et revêt sa ceinture magique.}} |
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{{Réf Livre|page=141|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}} |
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=== [[Anne Calife]] === |
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{{citation|Alors, j’allumai la télévision. Je voulais voir. |
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Giclèrent sur l’écran les traces orange des bombes sur le ciel noir. Désormais, la Guerre se déployait sur toutes les chaînes, avec ce « r » présent dans toutes les langues : « Krieg, Guerra » ou englouti par les mâchoires américaines : « War ». Les Arabes la nomment « har’b » avec un « h » soufflé de gorge, ce « r » guttural du fond du ventre. |
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Dans toutes les bouches, cette râpe du « r ». |
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Ce raclement d’hommes vivants.}} |
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{{Réf Article|titre=Paul et le Chat |auteur=[[Anne Calife ]]|publication=Mercure de France, réeditions Menthol House |date= 2004|page=19}} |
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{{citation|Giclèrent sur l’écran les traces orange des bombes sur le ciel noir. Désormais, la Guerre se déployait sur toutes les chaînes, avec ce « r » présent dans toutes les langues : « Krieg, Guerra » ou englouti par les mâchoires américaines : « War ». Les Arabes la nomment « har’b » avec un « h » soufflé de gorge, ce « r » guttural du fond du ventre.}} |
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{{Réf Article|titre=Paul et le Chat |auteur=[[Anne Calife ]]|publication=Mercure de France, réeditions Menthol House |date= 2004|page=21}} |
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{{citation|Guerre. Des tourbillons de fumée bleue penchèrent à droite. Au travers des volutes, allaient et venaient des silhouettes noires, des silhouettes paniquées.}} |
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{{Réf Article|titre=Paul et le Chat |auteur=[[Anne Calife ]]|publication=Mercure de France, réeditions Menthol House |date= 2004|page=26}} |
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{{Citation |Nancy. L’école de Nancy, présente dans chaque pierre. Ah, Nancy ! L’école de Nancy présente dans chaque rue, chaque pierre . Après 1870, l'Alsace-Lorraine était annexée par les Allemands. Nancy seule, dite la Ville blanche résistait. Elle accueillait tous ces Artistes de l’École de Nancy, qui produisaient, produisaient … |
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Pétales, tiges, racines, sculptés, moulés, forgés, dans la pierre, le verre, le métal. L’École de Nancy : une formidable rébellion de l’Art contre la guerre. Une éclosion de corolles contre l’annexion … |
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Oh ,ces bulbes, ces rondeurs, tandis que nos soldats ventres ouverts, se vidaient dans les tranchées … |
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Si la guerre doit avoir une Beauté, peut-être serait-ce cette dure spontanéité, la loyauté de sa violence. Oui, comme cet Art qui avait réussi à reproduire la souplesse végétale dans le roc. }} |
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{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réédition Menthol House|année=2003|page=11|ISBN=2-7158-1436-4}} |
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=== [[Anatole France]] === |
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{{Citation|citation=La déraison des guerres modernes se nomme intérêt dynastique, nationalités, équilibre européen, honneur. Ce dernier motif est peut-être de tous le plus exécrable, car il n'est pas un peuple au monde qui ne soit souillé de tous les crimes et couvert de toutes les hontes. Il n'en est pas un qui n'ait subi toutes les humiliations que la fortune puisse infliger à une misérable troupe d'hommes. Si, toutefois, il subsiste encore un honneur dans les peuples, c'est un étrange moyen de le soutenir que de faire la guerre, c'est-à-dire de commettre tous les crimes par lesquels un particulier se déshonore : incendie, rapines, viol, meurtre.}} |
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{{Réf Livre|titre=Monsieur Bergeret|auteur=[[:w:Anatole France|Anatole France]]|éditeur=Silver, Burdett and Co|année=1902|année d'origine=1901|page=43}} |
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===Romain Gary=== |
===Romain Gary=== |
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{{citation|citation=Il s'assit et regarda les militaires. Les Russes, les Américains. Les miens, les tiens, les nôtres, les leurs. Tous ces petits napoléons de merde. Sans oublier les savants et leur génie de merde. Ce n'est pas de génie que le monde manquait, c'est de limites au génie.}} |
{{citation|citation=Il s'assit et regarda les militaires. Les Russes, les Américains. Les miens, les tiens, les nôtres, les leurs. Tous ces petits napoléons de merde. Sans oublier les savants et leur génie de merde. Ce n'est pas de génie que le monde manquait, c'est de limites au génie.}} |
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|ISBN=978-2-07-040366-0}} |
|ISBN=978-2-07-040366-0}} |
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=== [[Hermann Göring]] === |
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{{citation|Bien entendu, le peuple ne veut pas de guerre. Pourquoi est-ce qu'un pauvre gueux dans une ferme voudrait risquer sa vie dans une guerre dont il ne peut espérer au mieux qu'il en reviendra entier ? Naturellement, le commun de la population ne veut pas de guerre ; ni en Russie, ni en Angleterre, ni en Amérique, ni, en ce qui nous concerne, en Allemagne. C'est bien entendu. Mais, après tout, ce sont les dirigeants d'un pays qui en déterminent les lignes d'action, et ce n'est jamais qu'une question simple que d'entraîner le peuple, que ce soit dans une démocratie, une dictature fasciste, un Parlement, ou une dictature communiste. [...] Le peuple peut toujours être converti à la cause des dirigeants. Cela est facile. Tout ce qu'il suffit de faire, c'est de leur dire qu'ils sont attaqués et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui expose le pays au danger. Cela marche de la même manière dans tous les pays.}} |
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{{citation|citation=La guerre moderne est un jeu d'échec perfectionné, comportant une majorité de pièces rétrogrades.|précisions=[[André Breton]] dans ''La clé des champs''.}} |
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{{réf Livre|titre=Nuremberg Diary|auteur=Gustave Gilbert|traducteur=|éditeur=Da Capo Press|année=1995 (Reprint Edition)|page=278|chapitre=|ISBN=978-0306806612}} |
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{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=107|chapitre=IV. L'internationale surréaliste (1939-1945 et après)|section=[[André Breton]] in ''La clé des champs''|ISBN=2-07-053140-6}} |
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=== [[Frank Herbert]] === |
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{{citation|citation=Un état de guerre incessant finit par engendrer ses propres conditions sociales, qui ont toujours été semblables à toutes les époques. Les gens se mettent en état d'alerte permanent afin de parer les attaques. Les autocrates exercent au grand jour leur pouvoir absolu. Tout ce qui est nouveau devient un dangereux territoire frontalier : planètes nouvelles, nouveaux secteurs économiques à exploiter, idées ou inventions nouvelles, visiteurs étrangers… tout prend un air suspect. Le féodalisme s'implante fermement, parfois déguisé en politburo – ou son équivalent – mais toujours présent. La succession héréditaire suit les lignes du pouvoir. Le sang des dirigeants domine. Les vice-régents du ciel ou leurs homologues partagent le gâteau. Ils savent qu'il doivent contrôler l'héritage ou blien laisser le pouvoir s'émietter lentement. Comprenez-vous , à présent, ce qu'est la Paix de Leto ?|original=|langue=|précisions=Les Mémoires Volés.}} |
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{{Réf Livre|titre=L'Empereur-Dieu de Dune|auteur=Frank Herbert|éditeur=Robert Laffont|année=1982|page=167|ISBN=2-266-02723-9|traducteur=Guy Abadia|année d'origine=1981|collection=Press Pocket}} |
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{{citation|citation=La guerre ? Il y a toujours quelque part un désir d'espace vital qui la motive.|langue=|précisions=Le Bashar Teg}} |
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{{Réf Livre|titre=La Maison des Mères|auteur=Frank Herbert|éditeur=Robert Laffont|année=1986|page=585|ISBN=2-221-04912-8|traducteur=Guy Abadia|année d'origine=1985|collection=Presses Pocket}} |
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=== [[Joseph Jolinon]] === |
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N.B. Ce livre raconte les tribulations du narrateur, hussard englué dans les guerillas de l’Espagne occupée par Napoléon. |
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{{citation|<poem>Le plus dur, ça n’a pas été de se battre, le plus dur a été d’abord la capitulation, au lever du jour, en juillet, tambour battant. Nous défilions entre deux haies de troupes ennemies que des milliers de gens menaçaient de rompre. Toute la population du pays, accourue de fureur, s’égosillait conte nous en brandissant des poignards, sinistres à voir luire en blanc d’acier dans leurs mains sèches, sales, noiraudes. Vous ne pouvez vous représenter la violence et les saillies de ces gens du Sud, ces physionomies de femmes boucannées, vêtues d’oripaux de couleurs criardes, ou plutôt à moitié nues, avec des plaies dans les bras, des poux dans les cheveux, des carapaces de crasse autour des jambes, et avec des pieds qui n’étaient plus que des tas de poussière. Ces bras frénétiques gesticulant, ces poings crispés, doigts crochus, bouches grandes ouvertes, bestiales et comme saignantes de haine, ces cous renversés, ces airs impudiques et sataniques ! |
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Si vous les aviez entendues : |
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- Excréments de la chrétienté. Infâmes damnés. A mort les Français ! Que le feu du ciel vous extermine ! Que vos entrailles sèchent au soleil ! On vous arrachera les génitoires. On vous les fera manger dans le sang. |
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Et des chieries à pleine gueule.)</poem>|précisions=Après la bataille dite de Baylen (Bailén).}} |
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{{Réf Livre|titre= Guerrillas 1808|auteur= Joseph Jolinon|éditeur= Charlot|année= 1942|page= 111-112}} |
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{{citation|<poem>Toutes les maisons des environs ayant été abattues ou brûlées par eux pour faire le vide, ainsi que les murettes des jardins, les vignes et les oliviers déracinés sans regret par leurs propres propriétaires, tu t’amenais sur eux à découvert et la mort te venait tu ne savais d’où. |
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Leurs femmes les aidaient en première ligne. Elles portaient de l’eau et des victuailles, laissant aux gamins les sacs de cartouches que les moines fabriquaient sans débrider avec le salpêtre tiré des caves, tout en continuant de sonner les cloches, d’aider aux hospices et aux moulins, quand ce n’était pas à la batterie, crucifix en l’air, tel une masse d’arme.</poem>}} |
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{{Réf Livre|titre= Guerrillas 1808|auteur= Joseph Jolinon|éditeur= Charlot|année= 1942|page= 141}} |
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{{citation|Le corps à corps fou furieux du combat de rues, femmes et enfants au premier rang, guet-apens à chaque maison, coup de feu à chaque trou, mines sous chaque porte, assommoir des démolitions qui s’écrasent sur votre figure, insoutenable présence des cadavres qui s’accumulent, hache, pique, boulet, mitraille à bout portant, ruelles bloquées, maisons percées à la sape, cris d’appel mensongers, mêlées de groupes de dix et de groupes de cent, guerre individuelle du blessé contre sa propre mort à travers cette accumulation de catastrophes, recommencèrent de nouveau pour durer sans arrêts pendant trois semaines.}} |
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{{Réf Livre|titre= Guerrillas 1808|auteur= Joseph Jolinon|éditeur= Charlot|année= 1942|page= 151}} |
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=== [[Friedrich Kellner]]=== |
=== [[Friedrich Kellner]]=== |
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{{Citation|citation=Si Hitler gagne la guerre, l'Europe ne sera plus qu'un immense empire d'esclaves.|original=Wenn Hitler siegt gibt es ein großes Sklavenreich mit Namen ''Europa''.|langue=de}} |
{{Citation|citation=Si Hitler gagne la guerre, l'Europe ne sera plus qu'un immense empire d'esclaves.|original=Wenn Hitler siegt gibt es ein großes Sklavenreich mit Namen ''Europa''.|langue=de}} |
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{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=Friedric Kellner|éditeur=N/A (non publié)|année=25 juin 1941|traducteur=Wikiquote|page=77}} |
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=Friedric Kellner|éditeur=N/A (non publié)|année=25 juin 1941|traducteur=Wikiquote|page=77}} |
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=== [[Hermann Göring]] === |
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{{citation|Bien entendu, le peuple ne veut pas de guerre. Pourquoi est-ce qu'un pauvre gueux dans une ferme voudrait risquer sa vie dans une guerre dont il ne peut espérer au mieux qu'il en reviendra entier ? Naturellement, le commun de la population ne veut pas de guerre ; ni en Russie, ni en Angleterre, ni en Amérique, ni, en ce qui nous concerne, en Allemagne. C'est bien entendu. Mais, après tout, ce sont les dirigeants d'un pays qui en déterminent les lignes d'action, et ce n'est jamais qu'une question simple que d'entraîner le peuple, que ce soit dans une démocratie, une dictature fasciste, un Parlement, ou une dictature communiste. [...] Le peuple peut toujours être converti à la cause des dirigeants. Cela est facile. Tout ce qu'il suffit de faire, c'est de leur dire qu'ils sont attaqués et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui expose le pays au danger. Cela marche de la même manière dans tous les pays.}} |
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{{réf Livre|titre=Nuremberg Diary|auteur=Gustave Gilbert|traducteur=|éditeur=Da Capo Press|année=1995 (Reprint Edition)|page=278|chapitre=|ISBN=978-0306806612}} |
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=== [[Paul Klee]] === |
=== [[Paul Klee]] === |
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|citation='''guerre''' – très grand, gros et grave grabuge ou algarade.}} |
|citation='''guerre''' – très grand, gros et grave grabuge ou algarade.}} |
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{{Réf Livre|référence=Langage tangage/Gallimard-L'Imaginaire|page=30|cacher auteur|cacher titre|cacher année|cacher isbn}} |
{{Réf Livre|référence=Langage tangage/Gallimard-L'Imaginaire|page=30|cacher auteur|cacher titre|cacher année|cacher isbn}} |
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=== Pierre Montagnon === |
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{{Citation|citation=Sur les 214 000 hommes débarqués avec de Lattre [en Provence], 112 000 sont des ''indigènes'', 7000 sur 16000 chez Leclerc [en Normandie]. |
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|précisions=Sur le débarquement des troupes françaises en Normandie et en Provence en 1944.}} |
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{{Réf Livre|titre=Histoire de l'Armée française|auteur=[[:w:Pierre Montagnon|Pierre Montagnon]]|éditeur=Pygmalyon |année=1997|page=275 }} |
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===Georges De Brebeuf=== |
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{{Citation|citation=<poem>Guerre plus que civile, où la fureur d'un homme |
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Fit voir Aigle contre Aig!e, & Rome contre Rome, |
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Le sang contre le sang lâchement declaré, |
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L'audace triomphante & le crime adoré.</poem>}} |
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{{Réf Livre|titre=La Pharsale de Lucain|auteur=Georges De Brebeuf|éditeur=Jean Ribou|année=1670|page=1}} |
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=== [[Henri de Régnier]] === |
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{{Citation|citation=<poem>Ivre essaim de la guerre aux ruches des armures, |
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Allez cueillir la mort sur la fleur des chairs mûres [...]</poem>}} |
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{{Réf Livre|titre de la contribution= Pour la porte des guerriers |titre= Les jeux rustiques et divins|auteur= Henri de Régnier|éditeur= Mercure de France|année= 1897|page= 185}} |
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=== [[Jules Romains]], 1915 === |
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{{Citation|citation=<poem>Europe ! Je n’accepte pas |
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Que tu meures dans ce délire. |
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Europe, je crie qui tu es |
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Dans l’oreille de tes tueurs.</poem>|Précisions=Jules Romains en 1915.}} |
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{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=748}} |
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=== [[Joyce Mansour]], ''Dolman le maléfique'', 1961 === |
=== [[Joyce Mansour]], ''Dolman le maléfique'', 1961 === |
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{{citation|citation=Le Diable attendit, attendit, sauta à pieds joints sur le ventre distendu, ouvrit les mâchoires à l'aide d'un levier, racla la matrice sans être sûr de son emplacement, appela d'une voix rauque et excitée... Rien. Il prit un gant, deux pinces rouillées et un poil de chameau et opéra sur la poussière sans attendre une autopsie. C'est alors qu'au fin fond d'un tiroir il entendit un petit bruit. Il le flatta, le cajola, et finit par l'atteindre. Ainsi naquit la guerre...}} |
{{citation|citation=Le Diable attendit, attendit, sauta à pieds joints sur le ventre distendu, ouvrit les mâchoires à l'aide d'un levier, racla la matrice sans être sûr de son emplacement, appela d'une voix rauque et excitée... Rien. Il prit un gant, deux pinces rouillées et un poil de chameau et opéra sur la poussière sans attendre une autopsie. C'est alors qu'au fin fond d'un tiroir il entendit un petit bruit. Il le flatta, le cajola, et finit par l'atteindre. Ainsi naquit la guerre...}} |
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{{Réf Article|titre=Dolman le maléfique|auteur=[[Joyce Mansour]]|publication=La Brèche|numéro=1|date=Octobre 1961|page=52}} |
{{Réf Article|titre=Dolman le maléfique|auteur=[[Joyce Mansour]]|publication=La Brèche|numéro=1|date=Octobre 1961|page=52}} |
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=== [[Anne Calife]], ''Paul et le Chat'', 2004 === |
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{{citation|Alors, j’allumai la télévision. Je voulais voir. |
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Giclèrent sur l’écran les traces orange des bombes sur le ciel noir. Désormais, la Guerre se déployait sur toutes les chaînes, avec ce « r » présent dans toutes les langues : « Krieg, Guerra » ou englouti par les mâchoires américaines : « War ». Les Arabes la nomment « har’b » avec un « h » soufflé de gorge, ce « r » guttural du fond du ventre. |
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Dans toutes les bouches, cette râpe du « r ». |
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Ce raclement d’hommes vivants.}} |
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{{Réf Article|titre=Paul et le Chat |auteur=[[Anne Calife ]]|publication=Mercure de France, réeditions Menthol House |date= 2004|page=19}} |
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{{citation|Giclèrent sur l’écran les traces orange des bombes sur le ciel noir. Désormais, la Guerre se déployait sur toutes les chaînes, avec ce « r » présent dans toutes les langues : « Krieg, Guerra » ou englouti par les mâchoires américaines : « War ». Les Arabes la nomment « har’b » avec un « h » soufflé de gorge, ce « r » guttural du fond du ventre.}} |
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{{Réf Article|titre=Paul et le Chat |auteur=[[Anne Calife ]]|publication=Mercure de France, réeditions Menthol House |date= 2004|page=21}} |
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{{citation|Guerre. Des tourbillons de fumée bleue penchèrent à droite. Au travers des volutes, allaient et venaient des silhouettes noires, des silhouettes paniquées.}} |
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{{Réf Article|titre=Paul et le Chat |auteur=[[Anne Calife ]]|publication=Mercure de France, réeditions Menthol House |date= 2004|page=26}} |
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=== [[Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''La déferlante'', 2003 === |
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{{Citation |Nancy. L’école de Nancy, présente dans chaque pierre. Ah, Nancy ! L’école de Nancy présente dans chaque rue, chaque pierre . Après 1870, l'Alsace-Lorraine était annexée par les Allemands. Nancy seule, dite la Ville blanche résistait. Elle accueillait tous ces Artistes de l’École de Nancy, qui produisaient, produisaient … |
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Pétales, tiges, racines, sculptés, moulés, forgés, dans la pierre, le verre, le métal. L’École de Nancy : une formidable rébellion de l’Art contre la guerre. Une éclosion de corolles contre l’annexion … |
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Oh ,ces bulbes, ces rondeurs, tandis que nos soldats ventres ouverts, se vidaient dans les tranchées … |
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Si la guerre doit avoir une Beauté, peut-être serait-ce cette dure spontanéité, la loyauté de sa violence. Oui, comme cet Art qui avait réussi à reproduire la souplesse végétale dans le roc. }} |
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{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réédition Menthol House|année=2003|page=11|ISBN=2-7158-1436-4}} |
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=== [[Guy de Maupassant]] === |
=== [[Guy de Maupassant]] === |
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{{Citation|citation=Si les peuples comprenaient, s'ils faisaient justice eux-mêmes des pouvoirs meurtriers, s'ils refusaient de se laisser tuer sans raison, s'ils se servaient de leurs armes contre ceux qui les leur ont données pour massacrer, ce jour-là, la guerre serait morte.}} |
{{Citation|citation=Si les peuples comprenaient, s'ils faisaient justice eux-mêmes des pouvoirs meurtriers, s'ils refusaient de se laisser tuer sans raison, s'ils se servaient de leurs armes contre ceux qui les leur ont données pour massacrer, ce jour-là, la guerre serait morte.}} |
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{{Réf Livre|titre=Sur l'eau|auteur=[[:w:Guy de Maupassant|Guy de Maupassant]]|éditeur=Société d'éditions littéraires et artistiques|année=1904|année d'origine=1888|page=77}} |
{{Réf Livre|titre=Sur l'eau|auteur=[[:w:Guy de Maupassant|Guy de Maupassant]]|éditeur=Société d'éditions littéraires et artistiques|année=1904|année d'origine=1888|page=77}} |
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=== Pierre Montagnon === |
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{{Citation|citation=Sur les 214 000 hommes débarqués avec de Lattre [en Provence], 112 000 sont des ''indigènes'', 7000 sur 16000 chez Leclerc [en Normandie]. |
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|précisions=Sur le débarquement des troupes françaises en Normandie et en Provence en 1944.}} |
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{{Réf Livre|titre=Histoire de l'Armée française|auteur=[[:w:Pierre Montagnon|Pierre Montagnon]]|éditeur=Pygmalyon |année=1997|page=275 }} |
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=== [[Montesquieu]] === |
=== [[Montesquieu]] === |
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{{Réf Livre|titre=Lettres persanes|auteur=Montesquieu|éditeur=Livre de poche|année=1972|page=256|partie=Usbek au même (Rhédi)|section=Lettre 95|ISBN=2-253-00321-2|année d'origine=1721|collection=Livre de poche|s=}} |
{{Réf Livre|titre=Lettres persanes|auteur=Montesquieu|éditeur=Livre de poche|année=1972|page=256|partie=Usbek au même (Rhédi)|section=Lettre 95|ISBN=2-253-00321-2|année d'origine=1721|collection=Livre de poche|s=}} |
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=== [[ |
=== [[Alexandre Najjar]] === |
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{{citation|citation=Je suis un [[enfance|enfant]] de la guerre : j’en ai gardé des traumatismes indélébiles. La guerre, je n’ai pas honte de l’avouer, j’y ai participé par [[devoir]]. |
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{{Citation|citation=La déraison des guerres modernes se nomme intérêt dynastique, nationalités, équilibre européen, honneur. Ce dernier motif est peut-être de tous le plus exécrable, car il n'est pas un peuple au monde qui ne soit souillé de tous les crimes et couvert de toutes les hontes. Il n'en est pas un qui n'ait subi toutes les humiliations que la fortune puisse infliger à une misérable troupe d'hommes. Si, toutefois, il subsiste encore un honneur dans les peuples, c'est un étrange moyen de le soutenir que de faire la guerre, c'est-à-dire de commettre tous les crimes par lesquels un particulier se déshonore : incendie, rapines, viol, meurtre.}} |
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}} |
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{{Réf Livre|titre=Monsieur Bergeret|auteur=[[:w:Anatole France|Anatole France]]|éditeur=Silver, Burdett and Co|année=1902|année d'origine=1901|page=43}} |
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{{Réf Livre|titre=Kadicha|auteur=Alexandre Najjar|éditeur=Plon|année=2011|page=20}} |
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{{citation|citation=En temps de guerre, la vie est suspendue. On passe des jours dans les abris à ne rien faire, à tourner en rond, à l’écoute des dernières nouvelles du front. On ne sait plus vraiment ce qui se passe dehors, si la radio ment ou pas, si les déflagrations qu’on entend sont des « départs » ou des « arrivées ». En temps de guerre, on bannit le confort : on s’adapte à tout, on ''fait avec''. En cas de pénurie d’essence, on attend des heures devant les stations-service ; quand le pain manque, on prend d’assaut les boulangeries ; et lorsque l’eau tarit dans les réservoirs, on court à la fontaine remplir les bidons. En temps de guerre, '''plus rien ne compte sauf [[Dieu]]''', seule planche de salut dans un pays livré à la [[violence]] aveugle des [[humanité|hommes]]. Églises et mosquées ne désemplissent pas ; ceux qui n’ont jamais cru se retrouvent à genoux. En temps de guerre, enfin, les normes n’existent plus : le milicien fait la loi ; le gendarme se planque. Ceux qui ne se battent pas deviennent des lâches ; ceux qui tuent, des héros. |
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=== [[André Breton]] === |
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}} |
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{{citation|C'est par-dessus les têtes, puis entre elles, une pluie de flèches empoisonnées, si serrées que bientôt à ne plus se voir. L'égoïsme odieux s'emmure en toute hâte dans une tour sans fenêtres. L'attraction est rompue, la beauté même du visage aimé se dérobe, un vent de cendres emporte tout, la poursuite de la vie est compromise. Est-il besoin de dire que ces instants sont comptés, qu'ils sont à la merci d'un signe d'intelligence du cœur – un mouvement involontaire de détente, un geste familier – pour prendre fin sans laisser la moindre trace. Vénus, parce qu'elle a voulu intervenir dans la guerre des hommes, est blessée à la main, c'est-à-dire paralysée momentanément dans son action même. Au-delà elle redevient elle-même et revêt sa ceinture magique.}} |
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{{Réf Livre|titre=Le roman de Beyrouth|auteur=Alexandre Najjar|éditeur=Pocket|année=2005|page=382}} |
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{{Réf Livre|page=141|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}} |
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=== [[ |
=== [[Henri de Régnier]] === |
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{{Citation|citation=<poem>Ivre essaim de la guerre aux ruches des armures, |
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N.B. Ce livre raconte les tribulations du narrateur, hussard englué dans les guerillas de l’Espagne occupée par Napoléon. |
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Allez cueillir la mort sur la fleur des chairs mûres [...]</poem>}} |
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{{citation|<poem>Le plus dur, ça n’a pas été de se battre, le plus dur a été d’abord la capitulation, au lever du jour, en juillet, tambour battant. Nous défilions entre deux haies de troupes ennemies que des milliers de gens menaçaient de rompre. Toute la population du pays, accourue de fureur, s’égosillait conte nous en brandissant des poignards, sinistres à voir luire en blanc d’acier dans leurs mains sèches, sales, noiraudes. Vous ne pouvez vous représenter la violence et les saillies de ces gens du Sud, ces physionomies de femmes boucannées, vêtues d’oripaux de couleurs criardes, ou plutôt à moitié nues, avec des plaies dans les bras, des poux dans les cheveux, des carapaces de crasse autour des jambes, et avec des pieds qui n’étaient plus que des tas de poussière. Ces bras frénétiques gesticulant, ces poings crispés, doigts crochus, bouches grandes ouvertes, bestiales et comme saignantes de haine, ces cous renversés, ces airs impudiques et sataniques ! |
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{{Réf Livre|titre de la contribution= Pour la porte des guerriers |titre= Les jeux rustiques et divins|auteur= Henri de Régnier|éditeur= Mercure de France|année= 1897|page= 185}} |
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Si vous les aviez entendues : |
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- Excréments de la chrétienté. Infâmes damnés. A mort les Français ! Que le feu du ciel vous extermine ! Que vos entrailles sèchent au soleil ! On vous arrachera les génitoires. On vous les fera manger dans le sang. |
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Et des chieries à pleine gueule.)</poem>|précisions=Après la bataille dite de Baylen (Bailén).}} |
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{{Réf Livre|titre= Guerrillas 1808|auteur= Joseph Jolinon|éditeur= Charlot|année= 1942|page= 111-112}} |
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=== [[Jules Romains]], 1915 === |
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{{citation|<poem>Toutes les maisons des environs ayant été abattues ou brûlées par eux pour faire le vide, ainsi que les murettes des jardins, les vignes et les oliviers déracinés sans regret par leurs propres propriétaires, tu t’amenais sur eux à découvert et la mort te venait tu ne savais d’où. |
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{{Citation|citation=<poem>Europe ! Je n’accepte pas |
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Leurs femmes les aidaient en première ligne. Elles portaient de l’eau et des victuailles, laissant aux gamins les sacs de cartouches que les moines fabriquaient sans débrider avec le salpêtre tiré des caves, tout en continuant de sonner les cloches, d’aider aux hospices et aux moulins, quand ce n’était pas à la batterie, crucifix en l’air, tel une masse d’arme.</poem>}} |
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Que tu meures dans ce délire. |
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{{Réf Livre|titre= Guerrillas 1808|auteur= Joseph Jolinon|éditeur= Charlot|année= 1942|page= 141}} |
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Europe, je crie qui tu es |
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Dans l’oreille de tes tueurs.</poem>|Précisions=Jules Romains en 1915.}} |
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{{citation|Le corps à corps fou furieux du combat de rues, femmes et enfants au premier rang, guet-apens à chaque maison, coup de feu à chaque trou, mines sous chaque porte, assommoir des démolitions qui s’écrasent sur votre figure, insoutenable présence des cadavres qui s’accumulent, hache, pique, boulet, mitraille à bout portant, ruelles bloquées, maisons percées à la sape, cris d’appel mensongers, mêlées de groupes de dix et de groupes de cent, guerre individuelle du blessé contre sa propre mort à travers cette accumulation de catastrophes, recommencèrent de nouveau pour durer sans arrêts pendant trois semaines.}} |
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{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=748}} |
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=== [[George Orwell]] === |
=== [[George Orwell]] === |
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{{Réf Livre|titre=Nineteen Eighty-Four|auteur=George Orwell|éditeur=Penguin|année=1973|année d'origine=1949|partie=II|chapitre=9|page=160|langue=en}} |
{{Réf Livre|titre=Nineteen Eighty-Four|auteur=George Orwell|éditeur=Penguin|année=1973|année d'origine=1949|partie=II|chapitre=9|page=160|langue=en}} |
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=== Jean-Luc Rispail === |
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{{citation|citation=La guerre moderne est un jeu d'échec perfectionné, comportant une majorité de pièces rétrogrades.|précisions=[[André Breton]] dans ''La clé des champs''.}} |
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{{citation|citation=Je dis : « Bats-toi ». « Bats-toi », répétai-je. C'est l'effort et la lutte, c'est l'état de guerre perpétuel, ce sont les déchirures et les épissures — telle est la bataille quotidienne, la défaite ou la victoire, la poursuite qui nous absorbe. Les arbres, dispersés, se remirent en ordre ; le vert épais du feuillage s'éclaircit en une lueur dansante. Je les pris dans les filets d'une expression subite. Je les sauvai de l'informe par des mots.}} |
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{{Réf Livre|titre= |
{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=107|chapitre=IV. L'internationale surréaliste (1939-1945 et après)|section=[[André Breton]] in ''La clé des champs''|ISBN=2-07-053140-6}} |
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=== [[Frank Herbert]] === |
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{{citation|citation=Un état de guerre incessant finit par engendrer ses propres conditions sociales, qui ont toujours été semblables à toutes les époques. Les gens se mettent en état d'alerte permanent afin de parer les attaques. Les autocrates exercent au grand jour leur pouvoir absolu. Tout ce qui est nouveau devient un dangereux territoire frontalier : planètes nouvelles, nouveaux secteurs économiques à exploiter, idées ou inventions nouvelles, visiteurs étrangers… tout prend un air suspect. Le féodalisme s'implante fermement, parfois déguisé en politburo – ou son équivalent – mais toujours présent. La succession héréditaire suit les lignes du pouvoir. Le sang des dirigeants domine. Les vice-régents du ciel ou leurs homologues partagent le gâteau. Ils savent qu'il doivent contrôler l'héritage ou blien laisser le pouvoir s'émietter lentement. Comprenez-vous , à présent, ce qu'est la Paix de Leto ?|original=|langue=|précisions=Les Mémoires Volés.}} |
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{{Réf Livre|titre=L'Empereur-Dieu de Dune|auteur=Frank Herbert|éditeur=Robert Laffont|année=1982|page=167|ISBN=2-266-02723-9|traducteur=Guy Abadia|année d'origine=1981|collection=Press Pocket}} |
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{{citation|citation=La guerre ? Il y a toujours quelque part un désir d'espace vital qui la motive.|langue=|précisions=Le Bashar Teg}} |
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{{Réf Livre|titre=La Maison des Mères|auteur=Frank Herbert|éditeur=Robert Laffont|année=1986|page=585|ISBN=2-221-04912-8|traducteur=Guy Abadia|année d'origine=1985|collection=Presses Pocket}} |
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=== [[Alexandre Najjar]] === |
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{{citation|citation=Je suis un [[enfance|enfant]] de la guerre : j’en ai gardé des traumatismes indélébiles. La guerre, je n’ai pas honte de l’avouer, j’y ai participé par [[devoir]]. |
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{{Réf Livre |
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|titre=Kadicha |
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|auteur=Alexandre Najjar |
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|éditeur=Plon |
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|année=2011 |
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|page=20 |
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{{citation|citation=En temps de guerre, la vie est suspendue. On passe des jours dans les abris à ne rien faire, à tourner en rond, à l’écoute des dernières nouvelles du front. On ne sait plus vraiment ce qui se passe dehors, si la radio ment ou pas, si les déflagrations qu’on entend sont des « départs » ou des « arrivées ». En temps de guerre, on bannit le confort : on s’adapte à tout, on ''fait avec''. En cas de pénurie d’essence, on attend des heures devant les stations-service ; quand le pain manque, on prend d’assaut les boulangeries ; et lorsque l’eau tarit dans les réservoirs, on court à la fontaine remplir les bidons. En temps de guerre, '''plus rien ne compte sauf [[Dieu]]''', seule planche de salut dans un pays livré à la [[violence]] aveugle des [[humanité|hommes]]. Églises et mosquées ne désemplissent pas ; ceux qui n’ont jamais cru se retrouvent à genoux. En temps de guerre, enfin, les normes n’existent plus : le milicien fait la loi ; le gendarme se planque. Ceux qui ne se battent pas deviennent des lâches ; ceux qui tuent, des héros. |
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{{Réf Livre |
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|titre=Le roman de Beyrouth |
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|auteur=Alexandre Najjar |
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|éditeur=Pocket |
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|année=2005 |
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=== [[Antoine de Saint-Exupéry]] === |
=== [[Antoine de Saint-Exupéry]] === |
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|page=300}} |
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=== [[Virginia Woolf]] === |
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{{citation|citation=Je dis : « Bats-toi ». « Bats-toi », répétai-je. C'est l'effort et la lutte, c'est l'état de guerre perpétuel, ce sont les déchirures et les épissures — telle est la bataille quotidienne, la défaite ou la victoire, la poursuite qui nous absorbe. Les arbres, dispersés, se remirent en ordre ; le vert épais du feuillage s'éclaircit en une lueur dansante. Je les pris dans les filets d'une expression subite. Je les sauvai de l'informe par des mots.}} |
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{{Réf Livre|titre= Les Vagues|auteur= [[Virginia Woolf]]|éditeur= Gallimard|Collection= Folio classique|traducteur=Michel Cusin|année=2012|année d'origine=1931|page=338|ISBN=978-2-07-044168-6}} |
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== Philosophie == |
== Philosophie == |
Version du 4 juin 2018 à 01:21
La guerre est l'ensemble des conflits confrontant des pays ou d'importants groupes de personnes utilisant la force physique et notamment des armes, mettant en œuvre tactiques et stratégies, et se traduisant ou non par la mort de certains de ses participants ou de tiers.
Citations
Cinéma
Michel Audiard, Un taxi pour Tobrouk, 1961
Goldman : Bien sûr qu'il est bien, Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse.
- En parlant de Von Stiegel.
- Lino Ventura, Charles Aznavour et Maurice Biraud, Un taxi pour Tobrouk (1961), écrit par Michel Audiard
Coluche, L'Ancien Combattant, 1975
- L'ancien combattant, Coluche, album Coluche : l'intégrale, vol. 2, 1989 chez Carrère.
Tom Clancy, À la poursuite d'Octobre Rouge, 1984
Cpt. Ramius : Voilà quarante ans que je livre une guerre. Une guerre sous la mer. Une guerre sans bataille. Une guerre qui n'a laissé aucun monument, rien que des victimes.
- Sean Connery, À la poursuite d'Octobre Rouge (1990), écrit par Tom Clancy, Larry Ferguson, Donald Stewart
Économie politique
Gustave de Molinari, « De la production de la sécurité », 1849
Partout, à l’origine des sociétés, on voit donc les races les plus fortes, les plus guerrières, s’attribuer le gouvernement exclusif des sociétés ; partout on voit ces races s’attribuer, dans certaines circonscriptions plus ou moins étendues, selon leur nombre et leur force, le monopole de la sécurité.
Et, ce monopole étant excessivement profitable par sa nature même, partout on voit aussi les races investies du monopole de la sécurité se livrer à des luttes acharnées, afin d’augmenter l’étendue de leur marché, le nombre de leurs consommateurs forcés, partant la quotité de leurs bénéfices.
La guerre était la conséquence nécessaire, inévitable de l’établissement du monopole de la sécurité.
Comme une autre conséquence inévitable, ce monopole devait engendrer tous les autres monopoles.
- §VI de « De la production de la sécurité », Journal des économistes 22, no. 95 (Paris: Chez Guillaumin et ce, 15 février 1849), [[s:Page:Journal des économistes, 1849, p. 282.
Sous le régime de la libre concurrence, la guerre entre les producteurs de sécurité cesse totalement d’avoir sa raison d’être. Pourquoi se feraient-ils la guerre ? Pour conquérir des consommateurs ? Mais les consommateurs ne se laisseraient pas conquérir. Ils se garderaient certainement de faire assurer leurs personnes et leurs propriétés par des hommes qui auraient attenté, sans scrupule, aux personnes et aux propriétés de leurs concurrents. Si un audacieux vainqueur voulait leur imposer la loi, ils appelleraient immédiatement à leur aide tous les consommateurs libres que menacerait comme eux cette agression, et ils en feraient justice. De même que la guerre est la conséquence naturelle du monopole, la paix est la conséquence naturelle de la liberté.
- §X de « De la production de la sécurité », Journal des économistes 22, no. 95 (Paris: Chez Guillaumin et ce, 15 février 1849), [[s:Page:Journal des économistes, 1849, p. 289–290.
Enseignement
Cours d'histoire philosophique de la pensée
Michel Foucault, « Il faut défendre la société » — Cours au Collège de France, 1976
- « Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 21 janvier 1976, p. 43
- « Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 4 février 1976, p. 78
- « Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 4 février 1976, p. 79
- « Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 4 février 1976, p. 83
- « Il faut défendre la société», Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 4 février 1976, p. 85
- « Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 18 février 1976, p. 144
Géopolitique
Pierre Pinta, La Libye, 2006
- La Libye, Pierre Pinta, éd. Karthala, 2006, p. p.252
Histoire
Joseph de Goislard de Monsabert, L'Armée d'Afrique 1830-1962, 1977
- Monsabert sur le rôle de l'Armée d'Afrique durant la campagne 1942-45
- L'Armée d'Afrique 1830-1962, Robert Huré, éd. Charles-Lavauzelle, 1977, Préface par le Général Monsabert, p. 1
Annie Lacroix-Riz, Le Monde diplomatique, 2005
- « L’Union soviétique par pertes et profits », Annie Lacroix-Riz, Le Monde diplomatique, nº mai, 2005, p. 24-25
Histoire politique
Winston Churchill, Morning Post, 1898
- Voir le recueil de citations : Mémoires sur la Deuxième Guerre Mondiale
- Winston Churchill correspondant de guerre en 1898 pour le Morning Post décrit la bataille d'Omdurman au cours de laquelle les troupes soudanaises furent décimées.
- Winston Churchill, 1898, My Early Life 1874-1904 (1930), dans Exterminez toutes ces brutes !, paru Les arènes, 20071, pp. 84-85, Sven Lindqvist.
Douglas MacArthur, Discours au Congrès des États-Unis d'Amérique, 1951
- (en) I know war as few other men now living know it and nothing to me is more revolting. I have long advocated its complete abolition, as its very destructiveness on both friend and foe has rendered it useless as a means of settling international disputes.
- Douglas MacArthur (trad. Wikiquote), 19 avril 1951, au Congrès des États-Unis d'Amérique, dans enregistrement audio du discours.
Colonel Abd-El-Aziz Méliani, Le drame des harkis : la France honteuse, 1962
- Le drame des harkis: la France honteuse, Colonel Abd-El-Aziz Méliani, éd. Perrin, 1993, p. 31
Colonel Maurice Rives, TDC N° 692, 1995
- Le colonel Rives fut à la tête du 16e régiment de tirailleurs algériens pendant la seconde guerre mondiale.
- TDC, n° 692, 15 mars 1995, Benjamin Stora, éd. CNDP, 1995, L'armée d'Afrique : les oubliés de la libération, p. 43
Ron Paul, Discours à la Chambre des représentants, 1999
- (en) When one person can initiate war, by its definition, a republic no longer exists.
- Ron Paul (trad. Wikiquote), 9 mars 1999, Chambre des représentants, dans Congressional Record, vol. 145, no. 37.
Jean de Lattre de Tassigny, Discours prononcé lors d'une distribution de prix du Lycée Chasselout-Laubat, 1951
Je sens certes trop intimement, moi-même, les souffrances et les sacrifices de la guerre pour en exalter les mérites. Vauvenargues disait : « Il n'y pas de gloire achevée sans celle des armes. » Mais quelle gloire peut compenser la perte de ce qu'un peuple ou une famille a de plus précieux : la vie de ses enfants ?
Non, la guerre n'est pas bonne en soi ! Elle est une malédiction de la race humaine. Sa valeur est seulement celle de la cause qu'elle sert et des êtres qui s'y réalisent ; elle est parfois l'épreuve nécessaire d'une Nation, elle est souvent l'occasion donnée aux meilleurs de se libérer de toute petitesse, de grandir, de devenir eux-mêmes, de se dépasser eux-mêmes.
- Discours prononcé lors d'une distribution de prix du Lycée Chasselout-Laubat, le 11 juillet 1951
- Si vous cherchez la joie, cherchez la joie la plus haute, anthologie de textes, éd. Librio, 2016 (ISBN 978-2-290-12061-3), p. 80
Littérature
Georges De Brebeuf
Guerre plus que civile, où la fureur d'un homme
Fit voir Aigle contre Aig!e, & Rome contre Rome,
Le sang contre le sang lâchement declaré,
L'audace triomphante & le crime adoré.
- La Pharsale de Lucain, Georges De Brebeuf, éd. Jean Ribou, 1670, p. 1
André Breton
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 141 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Anne Calife
Giclèrent sur l’écran les traces orange des bombes sur le ciel noir. Désormais, la Guerre se déployait sur toutes les chaînes, avec ce « r » présent dans toutes les langues : « Krieg, Guerra » ou englouti par les mâchoires américaines : « War ». Les Arabes la nomment « har’b » avec un « h » soufflé de gorge, ce « r » guttural du fond du ventre. Dans toutes les bouches, cette râpe du « r ».
Ce raclement d’hommes vivants.- « Paul et le Chat », Anne Calife , Mercure de France, réeditions Menthol House, 2004, p. 19
- « Paul et le Chat », Anne Calife , Mercure de France, réeditions Menthol House, 2004, p. 21
- « Paul et le Chat », Anne Calife , Mercure de France, réeditions Menthol House, 2004, p. 26
Pétales, tiges, racines, sculptés, moulés, forgés, dans la pierre, le verre, le métal. L’École de Nancy : une formidable rébellion de l’Art contre la guerre. Une éclosion de corolles contre l’annexion … Oh ,ces bulbes, ces rondeurs, tandis que nos soldats ventres ouverts, se vidaient dans les tranchées …
Si la guerre doit avoir une Beauté, peut-être serait-ce cette dure spontanéité, la loyauté de sa violence. Oui, comme cet Art qui avait réussi à reproduire la souplesse végétale dans le roc.- La déferlante, Anne Calife, éd. Balland,2003, réédition Menthol House, 2003 (ISBN 2-7158-1436-4), p. 11
Anatole France
- Monsieur Bergeret (1901), Anatole France, éd. Silver, Burdett and Co, 1902, p. 43
Romain Gary
- Charge d'âme, Romain Gary, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1977 (ISBN 978-2-07-040366-0), p. 279
Hermann Göring
- Nuremberg Diary, Gustave Gilbert, éd. Da Capo Press, 1995 (Reprint Edition) (ISBN 978-0306806612), p. 278
Frank Herbert
- Les Mémoires Volés.
- L'Empereur-Dieu de Dune (1981), Frank Herbert (trad. Guy Abadia), éd. Robert Laffont, coll. « Press Pocket », 1982 (ISBN 2-266-02723-9), p. 167
- Le Bashar Teg
- La Maison des Mères (1985), Frank Herbert (trad. Guy Abadia), éd. Robert Laffont, coll. « Presses Pocket », 1986 (ISBN 2-221-04912-8), p. 585
Joseph Jolinon
N.B. Ce livre raconte les tribulations du narrateur, hussard englué dans les guerillas de l’Espagne occupée par Napoléon.
Le plus dur, ça n’a pas été de se battre, le plus dur a été d’abord la capitulation, au lever du jour, en juillet, tambour battant. Nous défilions entre deux haies de troupes ennemies que des milliers de gens menaçaient de rompre. Toute la population du pays, accourue de fureur, s’égosillait conte nous en brandissant des poignards, sinistres à voir luire en blanc d’acier dans leurs mains sèches, sales, noiraudes. Vous ne pouvez vous représenter la violence et les saillies de ces gens du Sud, ces physionomies de femmes boucannées, vêtues d’oripaux de couleurs criardes, ou plutôt à moitié nues, avec des plaies dans les bras, des poux dans les cheveux, des carapaces de crasse autour des jambes, et avec des pieds qui n’étaient plus que des tas de poussière. Ces bras frénétiques gesticulant, ces poings crispés, doigts crochus, bouches grandes ouvertes, bestiales et comme saignantes de haine, ces cous renversés, ces airs impudiques et sataniques !
Si vous les aviez entendues :
- Excréments de la chrétienté. Infâmes damnés. A mort les Français ! Que le feu du ciel vous extermine ! Que vos entrailles sèchent au soleil ! On vous arrachera les génitoires. On vous les fera manger dans le sang.
Et des chieries à pleine gueule.)
- Après la bataille dite de Baylen (Bailén).
- Guerrillas 1808, Joseph Jolinon, éd. Charlot, 1942, p. 111-112
Toutes les maisons des environs ayant été abattues ou brûlées par eux pour faire le vide, ainsi que les murettes des jardins, les vignes et les oliviers déracinés sans regret par leurs propres propriétaires, tu t’amenais sur eux à découvert et la mort te venait tu ne savais d’où.
Leurs femmes les aidaient en première ligne. Elles portaient de l’eau et des victuailles, laissant aux gamins les sacs de cartouches que les moines fabriquaient sans débrider avec le salpêtre tiré des caves, tout en continuant de sonner les cloches, d’aider aux hospices et aux moulins, quand ce n’était pas à la batterie, crucifix en l’air, tel une masse d’arme.
- Guerrillas 1808, Joseph Jolinon, éd. Charlot, 1942, p. 141
- Guerrillas 1808, Joseph Jolinon, éd. Charlot, 1942, p. 151
Friedrich Kellner
- (de) Wenn Hitler siegt gibt es ein großes Sklavenreich mit Namen Europa.
- Journal, Friedric Kellner (trad. Wikiquote), éd. N/A (non publié), 25 juin 1941, p. 77
Paul Klee
Un chantier d'inauthentiques éléments pour la formation d'impurs cristaux.
Voilà où nous en sommes.
Mais ensuite : il arriva que saigna la druse. Je pensais en mourir, guerre et mort. Puis-je donc mourir, moi cristal ?
Moi cristal.
- Journal (1957), Paul Klee, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1959 (ISBN 978-2-246-27913-6), Journal III, p. 329
J'ai porté cette guerre en moi depuis longtemps. C'est pourquoi elle ne me concerne pas intérieurement.
Pour me dégager de mes ruines, il me fallait avoir des ailes. Et je volai. Dans ce monde effondré je ne m'attarde plus guère autrement qu'en souvenir, à la manière dont on pense parfois au passé.
Ainsi je suis « abstrait avec des souvenirs ».
- Journal (1957), Paul Klee, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1959 (ISBN 978-2-246-27913-6), Journal III, p. 329
Michel Leiris
- Langage tangage ou Ce que les mots me disent, éd. Gallimard (ISBN 2-07-074211-3), p. 30 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Joyce Mansour, Dolman le maléfique, 1961
- « Dolman le maléfique », Joyce Mansour, La Brèche, nº 1, Octobre 1961, p. 52
Guy de Maupassant
- Sur l'eau (1888), Guy de Maupassant, éd. Société d'éditions littéraires et artistiques, 1904, p. 74
- Sur l'eau (1888), Guy de Maupassant, éd. Société d'éditions littéraires et artistiques, 1904, p. 77
Pierre Montagnon
- Sur le débarquement des troupes françaises en Normandie et en Provence en 1944.
- Histoire de l'Armée française, Pierre Montagnon, éd. Pygmalyon, 1997, p. 275
Montesquieu
- Lettres persanes (1721), Montesquieu, éd. Livre de poche, coll. « Livre de poche », 1972 (ISBN 2-253-00321-2), partie Usbek au même (Rhédi), Lettre 95, p. 256 (texte intégral sur Wikisource)
Alexandre Najjar
- Kadicha, Alexandre Najjar, éd. Plon, 2011, p. 20
- Le roman de Beyrouth, Alexandre Najjar, éd. Pocket, 2005, p. 382
Henri de Régnier
Ivre essaim de la guerre aux ruches des armures,
Allez cueillir la mort sur la fleur des chairs mûres [...]
- « Pour la porte des guerriers », dans Les jeux rustiques et divins, Henri de Régnier, éd. Mercure de France, 1897, p. 185
Jules Romains, 1915
Europe ! Je n’accepte pas
Que tu meures dans ce délire.
Europe, je crie qui tu es
Dans l’oreille de tes tueurs.
- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 748
George Orwell
- (en) The very word 'war', therefore, has become misleading. It would probably be accurate to say that by becoming continuous war has ceased to exist. […] A peace that was truly permanent would be the same as a permanent war. This […] is the inner meaning of the Party slogan: War is Peace.
- 1984, George Orwell (trad. Amélie Audiberti), éd. Gallimard, 1972 (ISBN 2-07-036822-X), partie II, chap. 9, p. 282 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- (en) Nineteen Eighty-Four (1949), George Orwell, éd. Penguin, 1973, partie II, chap. 9, p. 160
Jean-Luc Rispail
- André Breton dans La clé des champs.
- Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000 (ISBN 2-07-053140-6), chap. IV. L'internationale surréaliste (1939-1945 et après), André Breton in La clé des champs, p. 107
Antoine de Saint-Exupéry
- Pilote de guerre, Antoine de Saint-Exupéry, éd. Gallimard, coll. « La Pléiade », 1953, p. 300
Virginia Woolf
- Les Vagues (1931), Virginia Woolf (trad. Michel Cusin), éd. Gallimard, 2012 (ISBN 978-2-07-044168-6), p. 338
Philosophie
Nicolas Machiavel, Le Prince, 1532
- Le prince, Nicolas Machiavel (trad. J. V. Périès), éd. 10/18, 2000, chap. XIV, p. 48 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Le Prince, Nicolas Machiavel (trad. Abraham-Nicolas Amelot de la Houssaie), éd. H. Wetstein, 1683, chap. XXVI, p. 223 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Joseph de Maistre, Les Soirées de Saint-Pétersbourg, 1821
La guerre est divine dans la gloire mystérieuse qui l'environne, et dans l'attrait non moins inexplicable qui nous y porte.
La guerre est divine dans la protection accordée aux grands capitaines, même aux plus hasardeux, qui sont rarement frappés dans les combats, et seulement lorsque leur renommée ne peut plus s'accroître et que leur mission est remplie.
- Du Pape et extraits d'autres œuvres, Textes de Joseph de Maistre présentés et choisis par E. M. Cioran, éd. J.-J. Pauvert, coll. « Libertés », 1957, p. 83-84
David Ruelle, Hasard et chaos, 2000
- Hasard et chaos (1991), David Ruelle, éd. Odile Jacob, 2000, p. 12
Science politique
Günter Maschke, Entretien, 1999
- « L'Europe vassale des États-Unis! Entretien avec Günter Maschke », Günter Maschke, Nouvelles de Synergies européennes, nº 41, juillet-août 1999, p. 3
Dominique de Villepin, Mémoire de paix pour temps de guerre, 2016
- Mémoire de paix pour temps de guerre, Dominique de Villepin, éd. Grasset & Fasquelle, 2016 (ISBN 978-2-246-85971-0), partie Introduction, p. 11
Albert Einstein (attribuée à), Alice Calaprice, The New Quotable Einstein, 2005
- (en) I do not know how the Third World War will be fought, but I can tell you what they will use in the Fourth — rocks !
- The New Quotable Einstein, Alice Calaprice (trad. Wikiquote), éd. Alice Calaprice, 2005, p. 173
Stratégie militaire
Sun Zi, L'Art de la Guerre, Vè siècle avant J.-C.
- « L'Art de la Guerre », Sun Zi (trad. P. Amyot), dans Anthologie mondiale de la stratégie, Gérard Chaliand, éd. Robert Laffont, 2003, p. 281
Carl von Clausewitz, De la Guerre, 1832
- De la Guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Laurent Murawiec), éd. Librairie Académique Perrin, 1999 (ISBN 2-262-01468-X), p. 46
Mao Zedong, La Guerre révolutionnaire, 1938
- La Guerre révolutionnaire, Mao Zedong, éd. 10/18, 1962, partie I, chap. 1, p. 13
Sociologie
- Les confessions d'un homme en trop, Alexandre Zinoviev, éd. éditions Folio, 1991, p. p.196