Aller au contenu

Henri de Régnier

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Henri de Régnier

Henri de Régnier né le 28 décembre 1864, mort le 23 mai 1936, est un écrivain français proche du symbolisme.

Citations

[modifier]

Les Jeux rustiques et divins, 1897

[modifier]

Tristesse, j’ai bâti ta maison, et les arbres
Mélangent leur jaspure aux taches de tes marbres,
Tristesse, j’ai bâti ton palais vert et noir
Où l'if du deuil s’allie aux myrtes de l’espoir ;

  • « Le Faune au miroir », dans Les Jeux rustiques et divins, Henri de Régnier, éd. Mercure de France, 1897, p. 27


Le ciel plus clair
Se meurt, une à une, d’étoiles.

  • « Le Repos », dans Les Jeux rustiques et divins, Henri de Régnier, éd. Mercure de France, 1897, p. 50


               et la paume s’écorche
A tenir une fleur comme à brandir la torche.

  • « Le Repos », dans Les Jeux rustiques et divins, Henri de Régnier, éd. Mercure de France, 1897, p. 83


La Double Maîtresse, 1900

[modifier]
Au bout de ses bras pendaient des poings massifs et tout velus de poils fauves. Une courte et grosse perruque à rouleaux faisait ressortir, par sa blancheur poudrée, la teinte cramoisie du visage carré où l’on distinguait, dans une masse de chair comme bouillie, de petits yeux vifs, un rien de nez, une toute petite bouche en cul de poule avec une moue qui semblait prête à pondre.
  • La Double Maîtresse, Henri de Régnier, éd. Société du Mercure de France, 1900, partie deuxième, chap. six, p. 243


La Cité des eaux, 1902

[modifier]

Ardent de ta vitesse et cabré de ta course,
Tu dressais, sur le ciel derrière toi sanglant,
Homme et cheval, le double effort de ton élan
Où le poitrail de bête et la poitrine humaine
Respiraient d’un seul souffle et d’une seule haleine.


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :