Lune
La Lune est l'unique satellite naturel permanent de la planète Terre. Il s'agit du cinquième plus grand satellite naturel du Système solaire, et du plus grand des satellites planétaires par rapport à la taille de la planète autour de laquelle il orbite. Elle est le deuxième satellite le plus dense du Système solaire après Io, un satellite de Jupiter. La Lune a logiquement fait l'objet d'observations dès les débuts de l'humanité et sert de référence et d'influence culturelle aux sociétés humaines depuis des temps immémoriaux. Cette influence se retrouve dans la langue, les calendriers, la mythologie et les arts, jusqu'à nos jours.
Astronomie
[modifier]Léonard de Vinci (XVe-XVIe siècles)
[modifier]- C. A. 829r.
- Carnets, Léonard de Vinci [édition présentée et annotée par Pascal Brioist / Texte établi par Edward MacCurdy, traduit de l’italien par Louise Servicen, préface de Paul Valéry], éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2019 (ISBN 978-2-07-284486-7), chap. XI. Astronomie, p. 357
- « De la nature de la lune », A. 64r.
- Carnets, Léonard de Vinci [édition présentée et annotée par Pascal Brioist / Texte établi par Edward MacCurdy, traduit de l’italien par Louise Servicen, préface de Paul Valéry], éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2019 (ISBN 978-2-07-284486-7), chap. XI. Astronomie, p. 359
- B. M. 94v.
- Carnets, Léonard de Vinci [édition présentée et annotée par Pascal Brioist / Texte établi par Edward MacCurdy, traduit de l’italien par Louise Servicen, préface de Paul Valéry], éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2019 (ISBN 978-2-07-284486-7), chap. XI. Astronomie, p. 374
Exploration spatiale
[modifier]Premiers pas sur la Lune, le 21 juillet 1969
[modifier]- (en) That's one small step for [a] man, one giant leap for mankind.
- En posant le pied sur la Lune le 21 juillet 1969.
- (en) Guidebook for the scientific traveler : visiting astronomy and space, Duane S. Nickell (trad. Wikipédia), éd. Rutgers University Press, 2008, p. 175
Littérature
[modifier]Littérature antique
[modifier]Lucien de Samosate, Histoires vraies, IIe siècle
[modifier]- Le narrateur et ses compagnons, emportés par une tempête jusqu'à la Lune, découvrent les Sélénites. Le texte original contient un jeu de mot sur le nom du mollet en grec ancien.
- Histoires vraies et autres œuvres, Lucien de Samosate (trad. Guy Lacaze), éd. Le Livre de poche, coll. « Classiques de poche », 2003, I, 22, p. 245
Littérature du Moyen Âge
[modifier]Sublimes paroles et facéties de Nasr Eddin Hodja, XIIIe-XXIe siècles
[modifier]On aimait bien embarrasser Nasr Eddin avec des questions oiseuses, ou carrément impossibles à trancher. Un jour, on lui demande :
— Nasr Eddin, toi qui est versé dans les sciences et les mystères, dis-nous quel est le plus utile, du soleil ou de la lune.
— La lune, sans aucun doute. Elle éclaire quand il fait nuit, alors que ce stupide soleil luit quand il fait jour.
- Sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja (XIIIe-XXIe siècles), Collectif, présenté par Jean-Louis Maunoury, éd. Libretto, coll. « Phébus », 2002, chap. Le soleil et la lune, p. 40
François Rabelais, Pantagruel, 1542
[modifier]- (fr) O, compaing, si je montasse aussi bien que je avalle, je feusse desjà au dessus la sphère de la lune avecques Empédocles ! Mais je ne sçay que diable cecy veult dire : ce vin est fort bon et bien délicieux, mais plus j'en bois, plus j'ai de soif. Je croy que l'ombre de Monseigneur Pantagruel engendre les altérez, comme la lune fait les catharres.
- Pantagruel (1542), Rabelais, éd. Gallimard, 1964, chap. XIV, « Comment Panurge racompte la manière comment il eschappa de la main des Turcs », p. 199 (texte intégral sur Wikisource)
Joachim du Bellay, Les Antiquités de Rome, 1558
[modifier]Je ne di plus la sentence commune,
Que toute chose au-dessous de la Lune
Est corrompable, et sujette à mourir :
Mais bien je di (et n’en vueille desplaire
A qui s’efforce enseigner le contraire)
Que ce grand Tout doit quelquefois perir.
- Les Antiquités de Rome, Joachim du Bellay, éd. inexistant, 1558, Les Antiquités de Rome - Sonnet 9, p. 6, vers 9-14 (texte intégral sur Wikisource)
Cyrano de Bergerac, Histoire comique des États et Empires de la Lune, 1655
[modifier]- Le narrateur, parvenu sur la Lune, y découvre le Paradis terrestre, où saint Jean lui relate comment Adam et Eve, créés sur la Lune, se sont exilés sur la Terre après le péché originel.
- L’Autre monde ou les États et empires de la Lune (1655), Savinien de Cyrano de Bergerac (texte établi par Frédéric Lachèvre), éd. Garnier, 1932, p. 22-23 (texte intégral sur Wikisource)
Littérature moderne et contemporaine
[modifier]Alexandre Dumas, Le Capitaine Pamphile, 1839
[modifier]- Le Capitaine Pamphile (1839), Alexandre Dumas, éd. Gallimard, coll. « Folio Classiques », 2003 (ISBN 978-2-07-042652-2), chap. XVII Comment le capitaine Pamphile, ayant abordé sur la côte d'Afrique, au lieu d'un chargement d'ivoire qu'il venait y chercher, fut forcé de prendre une partie de bois d'ébène, p. 243
Edgar Allan Poe, Histoires extraordinaires, 1856
[modifier]- (en) Histoires extraordinaires (1856), Edgar Allan Poe (trad. Charles Baudelaire), éd. Michel Lévy, 1869, Aventure sans pareille d’un certain Hans Pfaall, p. 232 (texte intégral sur Wikisource)
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857
[modifier]Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d’une main distraite et légère caresse,
Avant de s’endormir, le contour de ses seins
- Les Fleurs du Mal (1857), Charles Baudelaire, éd. Pocket, coll. « Lire et voir les classiques », 1989, LXV. Tristesses de la lune, p. 90 (texte intégral sur Wikisource)
Marceline Desbordes-Valmore, Poésies inédites, 1860
[modifier]Fontaines railleuses
Qui troublez nos pas,
Aux voix curieuses
Dites-vous, tout bas :
« La lune qui passe
Sur deux fronts élus,
Deux fois dans l’espace
Ne les revoit plus. »
- Poésies inédites, Marceline Desbordes-Valmore, éd. Imprimerie Jules Fick, 1860, partie Amour, L'image dans l'eau, p. 20, vers 25-32 (texte intégral sur Wikisource)
Jules Verne, De la Terre à la Lune, 1865
[modifier]- Impey Barbicane.
- De la Terre à la Lune, Jules Verne, éd. Hetzel, coll. « Voyages extraordinaires », 1865, chapitre II, p. 12 (lire en ligne)
- Phœbé est l'un des noms latins pouvant désigner la déesse de la Lune.
- De la Terre à la Lune, Jules Verne, éd. Hetzel, coll. « Voyages extraordinaires », 1865, chapitre III, p. 17 (lire en ligne)
- Passage du chapitre "Le roman de la Lune" qui retrace les représentations et recherches sur l'astre lunaire depuis l'Antiquité.
- De la Terre à la Lune, Jules Verne, éd. Hetzel, coll. « Voyages extraordinaires », 1865, chapitre V, p. 27 (lire en ligne)
Jules Verne, Autour de la Lune, 1869
[modifier]- Impey Barbicane
- Autour de la Lune, Jules Verne, éd. Hetzel, coll. « Voyages extraordinaires », 1869, chapitre V, p. 43 (lire en ligne)
D’après le témoignage des anciens, les Arcadiens prétendent que leurs ancêtres ont habité la Terre avant que la Lune fût devenue son satellite. Partant de ce fait, certains savants ont vu dans la Lune une comète, que son orbite amena un jour assez près de la Terre pour qu’elle fût retenue par l’attraction terrestre.
– Et qu’y a-t-il de vrai dans cette hypothèse ? demanda Michel.
– Rien, répondit Barbicane, et la preuve, c’est que la Lune n’a pas conservé trace de cette enveloppe gazeuse qui accompagne toujours les comètes.
- Autour de la Lune, Jules Verne, éd. Hetzel, coll. « Voyages extraordinaires », 1869, chapitre VI, p. 54 (lire en ligne)
- Autour de la Lune, Jules Verne, éd. Hetzel, coll. « Voyages extraordinaires », 1869, chapitre XI, p. 85 (lire en ligne)
Paul Verlaine, Poèmes saturniens, 1866
[modifier]L’Océan sonore
Palpite sous l’œil
De la lune en deuil
- Poèmes saturniens, Paul Verlaine, éd. A. Lemerre, 1866, partie Paysages tristes, poème V (« Chanson d'automne »), p. 36, vers 1-3 (texte intégral sur Wikisource)
Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869
[modifier]Cependant la lune se lève
Et l’esquif en sa course brève
File gaîment sur l’eau qui rêve.
- Fêtes galantes, La Bonne Chanson, précédées des Amies (1869), Paul Verlaine, éd. Librairie générale française (Le Livre de poche), coll. « Classiques de poche », 2000, partie Fêtes galantes, En bateau, p. 93, vers 13-15 (texte intégral sur Wikisource)
Jules Laforgue, L'Imitation de Notre-Dame La Lune, 1885
[modifier]Lune bénie
Des insomnies,
Blanc médaillon
Des Endymions,
Astre fossile
Que tout exile,
Jaloux tombeau
De Salammbô (...)
- « Litanie des premiers quartiers de la Lune », dans Les Complaintes et les premiers poèmes (1885), Jules Laforgue, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1979, L'Imitation de Notre-Dame La Lune, p. 41, vers 1-8
Ah! tout pour toi, Lune, quand tu t'avances
Aux soirs d'août par les féeries du silence !
Et quand tu roules, démâtée, au large
À travers les brisants noirs des nuages !
- « Clair de lune », dans Les Complaintes et les premiers poèmes (1885), Jules Laforgue, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1979, L'Imitation de Notre-Dame La Lune, p. 41, vers 3-6
Gabriele D'Annunzio, Le Feu, 1900
[modifier]- Le Feu, Gabriele D'Annunzio, éd. La Revue de Paris, 1900, chap. II. L'empire du silence, p. 740
Albert Samain, Le Chariot d'or, 1900
[modifier]Et mon âme a frémi de se sentir trop seule,
Et tout à coup s’allège à retrouver là-bas,
Énorme et toute rose en son halo lilas,
La lune qui se lève au-dessus d’une meule.
- Œuvres d'Albert Samain (1900), Albert Samain, éd. Mercure de France, 1921, t. II, partie Le Chariot d'or, Soir sur la plaine, p. 49 (texte intégral sur Wikisource)
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1920
[modifier]Lune mellifluente aux lèvres des déments
Les vergers et les bourgs cette nuit sont gourmands
Les astres assez bien figurent les abeilles
De ce miel lumineux qui dégoutte des treilles
Car voici que tout doux et leur tombant du ciel
Chaque rayon de lune est un rayon de miel
- Alcools. Poèmes 1898-1913 (1913), Guillaume Apollinaire, éd. Nouvelle revue française (NRF), 1920 (3e édition), Clair de Lune, p. 147 (texte intégral sur Wikisource)
H. P. Lovecraft, Nyarlathotep, 1920
[modifier]- (en) I believe we felt something coming down from the greenish moon, for when we began to depend on its light we drifted into curious involuntary marching formations and seemed to know our destinations though we dared not think of them.
- (en) « Nyarlathotep », H. P. Lovecraft (trad. Wikisource), The United Amateur, nº vol.20 n°2, novembre 1920, p. 19-21 (texte intégral sur Wikisource)
H. P. Lovecraft, Les Autres Dieux, 1921
[modifier]- (en) The moon is dark, and the gods dance in the night; there is terror in the sky, for upon the moon hath sunk an eclipse foretold in no books of men or of earth's gods . . . There is unknown magic on Hatheg-Kla, for the screams of the frightened gods have turned to laughter, and the slopes of ice shoot up endlessly into the black heavens whither I am plunging . . . Hei! Hei! At last! In the dim light I behold the gods of earth!"
- (en) « Les Autres Dieux », H. P. Lovecraft (trad. Wikisource), The Fantasy Fan, nº volume 1 numéro 3, novembre 1933, p. 35–38 (texte intégral sur Wikisource)
James Joyce, Ulysse, 1922
[modifier]- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 79
Robert Desnos, Deuil pour deuil, 1924
[modifier]Il dort, dit la lune.
Et lentement, elle commença à égrener un chapelet d'étoiles. Les étoiles se plaignaient doucement, la comète qui servait de pendentif brillait de mille feux et je me demandais combien de temps encore durerait cette incantation. La lune priait ! Les étoiles une à une pâlissaient et le matin blémissait mes tempes.
- La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil (1924), Robert Desnos, éd. Gallimard, 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), p. 145
J. R. R. Tolkien, Roverandom, 1927
[modifier]- (en) Roverandom (1927), John Ronald Reuel Tolkien (trad. Jacques Georgel), éd. Christian Bourgeois, 1999 (ISBN 2-267-01466-1), chap. 2, p. 45
- Insectes lunaires.
- (en) Roverandom (1927), John Ronald Reuel Tolkien (trad. Jacques Georgel), éd. Christian Bourgeois, 1999 (ISBN 2-267-01466-1), chap. 2, p. 52
- (en) Roverandom (1927), John Ronald Reuel Tolkien (trad. Jacques Georgel), éd. Christian Bourgeois, 1999 (ISBN 2-267-01466-1), chap. 2, p. 58
Julien Green, Léviathan, 1929
[modifier]- Léviathan (1929), Julien Green, éd. Fayard, coll. « Le Livre de Poche », 1993 (ISBN 978-2-253-09940-6), chap. XIII, p. 169
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 24 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Le devoir
- Fureur et mystère (1948), René Char, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1962 (ISBN 2-07-030065-X), partie SEULS DEMEURENT (1938-1944), Le devoir, p. 43
Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
[modifier]Être naturel
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Être naturel — I, p. 105
Couche de fougères
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Couche de fougères, p. 108
Eugène Guillevic, Sphère, 1963
[modifier]Envers les puits la lune
Avait de la pitié
Mais entre les bois
Les prés criaient
Et par la lumière de la lune
Revenaient leurs cris
- « Chemin », dans Sphère, Eugène Guillevic, éd. Gallimard, 1963, p. 9
À la lumière de la lune,
Quelle mesure demander ?
- « Chemin », dans Sphère, Eugène Guillevic, éd. Gallimard, 1963, p. 10
Entre la lune et les buissons
Il y a une longue mémoire
Et des souvenirs de corps qui s'aimèrent,
Mais qui maintenant
Sont devenus blancs.
- « Chemin », dans Sphère, Eugène Guillevic, éd. Gallimard, 1963, p. 11
J. R. R. Tolkien, Les Aventures de Tom Bombadil, 1962
[modifier]Il est une auberge, une joyeuse et vieille auberge
nichée au bas d'une vieille et grise colline,
Et dans cette auberge ils brassent une bière si brune
Que l'Homme dans la Lune lui-même y descendit
une nuit, pour en boire à plus soif.
- (en)
There is an inn, a merry old inn
beneath and old grey hill,
And there they brew a beer so brown
That the Man in the Moon himself came down
one night to drink his fill.
- (en) Les Aventures de Tom Bombadil (1962), John Ronald Reuel Tolkien (trad. Dashiell Hedayat), éd. Christian Bourgeois, coll. « Pocket », 1975 (ISBN 2-266-07086-X), L'homme dans la Lune a veillé trop tard (The Man in the Moon Stayed Up Too Late), p. 64-65
Il avait perdu le goût des diamants,
Et il était las de son minaret
De grosses pierres de lunes qui se dressait solitaire
Sur une montagne lunaire.
- (en)
In diamonds white he had lost delight;
he was tired of his minaret
Of tall moonstone that towered alone
on a lunar mountain set.
- (en) Les Aventures de Tom Bombadil (1962), John Ronald Reuel Tolkien (trad. Dashiell Hedayat), éd. Christian Bourgeois, coll. « Pocket », 1975 (ISBN 2-266-07086-X), L'homme dans la Lune est descendu trop tôt (The Man in the Moon Came Down Too Soon), p. 72-73
Una pietra sopra, 1980
[modifier]- Lettre à Anna Maria Ortese (it), décembre 1967. Partiellement publiée dans le Corriere della Sera, 24 décembre 1967, et dans (it) Italo Calvino, Una pietra sopra, Einaudi, (lire en ligne), « Il rapporto con la luna », p. 182-183.
- Le métier d’écrire, Italo Calvino (trad. Christophe Mileschi et Martin Rueff), éd. Gallimard, 2023 (ISBN 978-2-07-014006-0), p. 573-574 (lettre 245)
- « Le rapport avec la lune », dans Tourner la page, Italo Calvino (trad. Christophe Mileschi), éd. Gallimard, 2021 (ISBN 978-2-07-014004-6), p. 269-270
- L'Approdo letterario, 41, janvier-mars 1968, repris dans Una pietra sopra, 1980, p. 186.
- « Deux interviews sur science et littérature », dans Tourner la page, Italo Calvino (trad. Christophe Mileschi), éd. Gallimard, 2021 (ISBN 978-2-07-014004-6), p. 274
Palomar, 1983
[modifier]- Monsieur Palomar, Italo Calvino (trad. Christophe Mileschi), éd. Gallimard, 2019 (ISBN 978-2-07-278726-3), chap. 1.3.1. Lune d’après midi, p. 53
- Monsieur Palomar, Italo Calvino (trad. Christophe Mileschi), éd. Gallimard, 2019 (ISBN 978-2-07-278726-3), chap. 1.3.1. Lune d’après midi, p. 55
Lezioni americane, 1988
[modifier]- Défis aux labyrinthes, Italo Calvino (trad. Yves Hersant), éd. Seuil, coll. « Bibliothèque Calvino », 2003 (ISBN 2-02-061914-8), t. II, partie Leçons américaines : six propositions pour le prochain millénaire, chap. Légèreté, p. 30-31
- Leçons américaines, Italo Calvino (trad. Yves Hersant), éd. Seuil, 2001 (ISBN 2-02-041342-6), chap. Légèreté, p. 50-51 (lire en ligne)
Tutte le cosmicomiche
[modifier]- « La Lune comme un champignon », dans Cosmicomics : récits anciens et nouveaux, Italo Calvino (trad. Jean-Paul Manganaro), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2013 (ISBN 978-2-07-045109-8), partie Autres histoires cosmicomiques, p. 415-416 (lire en ligne)
Yvonne Vera, Under the Tongue, 1996
[modifier]- Une femme sans nom ; suivi de Sous la langue, Yvonne Vera (trad. Geneviève Doze), éd. Fayard, 2006 (ISBN 2-213-62310-4), chap. 1, p. 161
- Une femme sans nom ; suivi de Sous la langue, Yvonne Vera (trad. Geneviève Doze), éd. Fayard, 2006 (ISBN 2-213-62310-4), chap. 3, p. 171
Musique
[modifier]Au clair de la Lune, XVIIIe siècle
[modifier]Au clair de la lune,
Mon ami Pierrot,
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte,
Je n’ai plus de feu ;
Ouvre-moi ta porte,
Pour l’amour de Dieu.
- Comptine anonyme dont la plus ancienne édition imprimée connue remonte au XIXe siècle, mais qui est plus ancienne. Vous pouvez consulter l'édition par Dumersan en 1843-44 sur Gallica ou les paroles complètes de la chanson sur Wiksiource, ou encore consulter l'article de la chanson sur Wikipédia (avec des indications sur les variantes des paroles).
- Chants et chansons populaires de la France, 1ère (-3me) série… Série 2 (1843-44), Théophile Marion Dumersan, éd. H. L. Delloye, 1843-44, p. feuillet 198 (lire en ligne)
Charles Trénet, Le Soleil et la Lune, 1939
[modifier]Le Soleil a rendez-vous avec la Lune,
Mais la Lune n'est pas là et le Soleil l'attend.
Ici-bas, souvent, chacun pour sa chacune, chacun doit en faire autant.
La Lune est là, la Lune est là, la Lune est là mais le Soleil ne la voit pas !
Pour la trouver, il faut la nuit,
Mais le Soleil ne le sait pas et toujours luit.
- Le Soleil et la Lune, Charles Trenet, Charles Trenet, album Chansons d'aujourd'hui (1959 (année d'origine de la chanson : 1939) chez Columbia, FS 1088).
Kaye Ballard, Fly Me to the Moon, 1954
[modifier]Fais-moi voler jusqu'à la Lune
Et laisse-moi jouer parmi les étoiles.
Apprends-moi à quoi ressemble le printemps
Sur Jupiter et sur Mars.
En d'autres termes : tiens-moi la main,
En d'autres termes : chéri, embrasse-moi.
- (en)
Fly me to the moon,
And let me play among the stars.
Let me know what Spring is like
On Jupiter and Mars.
In other words, hold my hand.
In other words, darling kiss me.
- Fly Me to the Moon, Bart Howard (trad. Wikiquote), Kaye Ballard, album In Other Words (1954 chez Decca).
Pink Floyd, Dark Side of the Moon, 1973
[modifier]Et si toi aussi tu as la tête qui éclate sous de sombres pressentiments,
Je te reverrai sur la face cachée de la Lune.
- (en)
And if your head explodes with dark forebodings too,
I'll see you on the dark side of the moon.
- Brain Damage, Roger Waters (trad. Wikiquote), Roger Waters, album Dark Side of the Moon (1973 au Royaume-Uni chez EMI).
Et tout ce qui existe à présent,
Et tout ce qui a disparu,
Et tout ce qui est à venir,
Et tout ce qui est sous le soleil est en harmonie...
Mais le Soleil est éclipsé par la Lune.
- (en)
And all that is now,
And all that is gone,
And all that's to come,
And everything under the sun is in tune...
But the sun is eclipsed by the moon.
- Eclipse, Roger Waters (trad. Wikiquote), Roger Waters, album Dark Side of the Moon (1973 au Royaume-Uni chez EMI).
Mecano, Dis-moi lune d'argent, 1986
[modifier]Lune tu veux être mère
Et tu ne trouves pas l'amour
Qui te ferait femme
Dis-moi lune d'argent,
Que prétends-tu faire
Avec un enfant de chair,
Fils de la lune ?
- (es)
Luna quieres ser madre
Y no encuentras querer
Que te haga mujer
Dime luna de plata,
Qué pretendes hacer
Con un niño de piel,
Hijo de la luna ?
- Dis-moi lune d'argent (Hijo de la Luna), José María Cano, Ana Torroja et Mecano, album Entre el cielo y el suelo (1986).
Notre-Dame de Paris, comédie musicale, 1998
[modifier]Gringoire : Bel
Astre solitaire,
Qui meurt
Quand revient le jour,
Entends
Monter vers toi
La chant de la terre !
Entends le cri
D'un homme qui a mal,
Pour qui
Un million d'étoiles
Ne valent
Pas les yeux de celle
Qu'il aime
D'un amour mortel !
Lune !
- Lune, Luc Plamondon, Bruno Pelletier, album Notre-Dame de Paris (1998 chez Columbia).
Indochine, Paradize, 2002
[modifier]J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
- J'ai demandé à la lune, Nicola Sirkis, Mickaël Furnon, Indochine, album Paradize (2002 chez Columbia, Sony Music).
Bande dessinée
[modifier]Hergé, Les Aventures de Tintin : Objectif Lune, 1953
[modifier]Haddock : Ha ! ha ! ha ! ha !... Sur la Lune !... Ce bon Tournesol sur la Lune !... Ha ! ha ! ha !... Quel phénomène vous faites !... Sur la Lune !... Elle est bien bonne !... Ha ! ha ! ha !... Sur la Lune !... Vous ne doutez de rien, vous !... Sur la Lune !... Alors que vous êtes déjà si souvent dans la Lune !... Ha ! ha ! ha !... Ah ! la la… Il y a bien longtemps que je n’ai plus ri de si bon cœur !... Sur la Lune !... Et il nous déclare cela le plus sérieusement du monde !... Ah ! vieux farceur, va !... À votre santé !... Ha ! ha ! ha !... Messieurs les passagers pour la Lune, en voiture !... Pardon, en fusée !... Car vous prendrez bien des passagers, j’espère ?...
Tournesol : Mais naturellement !... Pourquoi donc croyez-vous que je vous ai demandé de venir me rejoindre ?...
- Objectif Lune, Hergé, éd. Casterman, coll. « Tintin », 1953, t. 16, p. 9
Baxter : Au revoir, capitaine. Je me réjouis de ce qu’il y ait un marin parmi les premiers hommes qui prendront pied sur la Lune !...
Haddock : Oh, vous savez, ça m’aurait été égal si ç’avait été un clarinettiste !
- Objectif Lune, Hergé, éd. Casterman, coll. « Tintin », 1953, t. 16, p. 57
Hergé, Les Aventures de Tintin : On a marché sur la Lune, 1954
[modifier]Tournesol : Oui, messieurs, dans une bonne demi-heure, si tout va bien, notre fusée se posera sur le sol de la Lune, à l’endroit que j’ai choisi : le cirque Hipparque…
[…]
Dupond : Le cirque du Parc ?... Tiens, ça c’est épatant ! Il y a longtemps que nous n’avons plus été au cirque, pas vrai Dupont ?
Dupont : Oui, chic… Mais j’ignorais qu’il y avait un cirque sur la Lune !... Vous le saviez, vous, capitaine ?
Haddock : Si je le savais ?... Bien sûr. Tout le monde sait cela !... J’ai même appris qu’ils avaient besoin de deux clowns… Vous feriez parfaitement l’affaire !
- On a marché sur la Lune, Hergé, éd. Casterman, coll. « Tintin », 1954, t. 17, p. 18
- Premiers mots de Tintin après qu’il y ait posé le pied sur le sol de la Lune.
- On a marché sur la Lune, Hergé, éd. Casterman, coll. « Tintin », 1954, t. 17, p. 25
- On a marché sur la Lune, Hergé, éd. Casterman, coll. « Tintin », 1954, t. 17, p. 29
Cinéma
[modifier]Le Voyage dans la Lune, Georges Méliès, 1902
[modifier]- Sur les effets spéciaux du Voyage dans la Lune de Méliès.
- Grammaire du cinéma, Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, éd. Nouveau Monde, coll. « Cinéma », 2010 (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 111
La Femme sur la Lune, Fritz Lang, 1929
[modifier]- Article de presse montré peu après le début du film.
- Klaus Pohl, La Femme sur la Lune (1929), écrit par Fritz Lang, Hermann Oberth (conseiller technique), Fritz von Hoppel (conseiller technique) et Thea von Harbou d'après son roman intitulé Une femme dans la Lune
Wallace et Gromit : Une grande excursion, Nick Park, 1989
[modifier]- (en) Wallace : I don't know. It's like no cheese I've ever tasted.
- Peter Sallis (VF : Francis Lax), Wallace et Gromit : Une grande excursion (1989), écrit par Nick Park
Séries télévisées
[modifier]Doctor Who
[modifier]- (en) Barefoot on the Moon!
- David Tennant, Doctor Who, saison 3 de la deuxième série (saison 29 en tout), La Loi des Judoons (Smith and Jones), écrit par Russell T. Davies (trad. Wikiquote), première diffusion par BBC.
Sciences humaines
[modifier]Philosophie
[modifier]Charles de Saint-Évremond, A M. le Maréchal de Créqui, 1671
[modifier]- « A M. le Maréchal de Créqui » (1671), dans Œuvres mêlées de Saint Evremond, Charles de Saint-Évremond, éd. Les Grands Classiques Illustrés, ~1935?, p. 280
Psychanalyse
[modifier]Mary Esther Harding, Les Mystères de la femme, 1953
[modifier]- Les Mystères de la femme (1953), Mary Esther Harding (trad. Eveline Mahyère), éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 2-228-89431-1), chap. VII. La lune mère, p. 184
Liens externes
[modifier]- ↑ (en) « Moon Clementine UVVIS Global Mosaic 118m v2 », sur astrogeology.usgs.gov, USGS.