Mars (planète)

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Une photo de la planète Mars en vraies couleurs, prise le 24 février 2007 par l'instrument OSIRIS de la sonde Rosetta de l'Agence spatiale européenne pendant son survol de la planète.

Mars (prononcé en français : /maʁs/) est la quatrième planète par ordre croissant de la distance au Soleil et la deuxième par ordre croissant de la taille et de la masse. Son éloignement au Soleil est compris entre 1,381 et 1,666 UA (206,6 à 249,2 millions de kilomètres), avec une période orbitale de 669,58 jours martiens (686,71 jours ou 1,88 années terrestres). Comme la Terre, c'est une planète tellurique. La planète doit son nom au dieu Mars dans la religion romaine antique. Depuis 1965, la planète Mars fait l'objet de missions d'exploration par des sondes et des véhicules robotisés. Observée dès l'Antiquité, la planète a retenu de longue date l'attention des astronomes en raison de ses similarités avec la Terre, et on l'a longtemps crue habitée. Mars occupe une place importante dans l'imaginaire collectif et a fait l'objet de nombreuses œuvres d'art et de nombreuses fictions.

Astronomie[modifier]

Camille Flammarion, La Planète Mars d’après les dernières observations astronomiques, 1873[modifier]

Carte de la planète Mars dessinée par l'astronome français Camille Flammarion parue dans l'ouvrage Terres du Ciel. (1884)
Je suis persuadé que si l’on comptait rigoureusement les heures pendant lesquelles l’observation de cette planète a été parfaite, quoique sa période d’opposition arrive tous les deux ans et que les lunettes soient inventées depuis plus de deux siècles et demi, on formerait peut-être à peine, une semaine d’observation constante.
  • Au sujet de la difficulté à observer Mars dans de bonnes conditions.


Quant aux terres, pourquoi sont-elles rouges ? On avait d’abord supposé que cette teinte pourrait être due à l’atmosphère de ce monde. De ce que notre air est bleu, rien ne prouve en effet que celui des autres planètes doive avoir la même coloration. Il serait donc possible de supposer celui de Mars rouge. Les poëtes de ce pays célébreraient cette nuance ardente au lieu de chanter le tendre azur de nos cieux ; au lieu de diamants allumés à la voûte azurée, les étoiles y seraient des feux d’or, flamboyant dans l’écarlate ; les nuages blancs suspendus dans ce ciel rouge, les splendeurs des couchers de soleil centuplées, ne laisseraient pas de produire des effets non moins remarquables que ceux que nous admirons sur notre globe sublunaire.
  • Au sujet de l'origine de la couleur rouge de la planète Mars.


Cette couleur caractéristique de Mars, visible à l’œil nu, et qui sans doute est cause de la personnification guerrière dont les anciens ont gratifié cette planète, serait-elle due à la couleur de l’herbe et des végétaux qui doivent couvrir ses campagnes ? Aurait-on là-bas des prairies rouges, des forêts rouges, des champs rouges ? Nos bois aux douces ombres silencieuses y seraient-ils remplacés par des arbres au feuillage rubicond, et nos coquelicots écarlates seraient-ils l’emblème de la botanique martiale ?
  • Au sujet de l'origine de la couleur rouge de la planète Mars.


Il est donc probable que les choses sont établies sur une plus grande échelle à la surface de Mars et que les plantes et les animaux y sont beaucoup plus élevés qu’ici. (...) Ce sont là, sans contredit, des hypothèses bien conjecturales ; mais elles sont appuyées toutefois sur une argumentation judicieusement fondée.
  • Spéculations sur l'apparence des êtres vivants sur Mars en fonction de ce qu'on pouvait savoir à l'époque de leurs probables conditions de vie.


Ainsi le globe de Mars ne doit plus se présenter à nous désormais comme un bloc de pierre tournant au sein de l’immensité dans la fronde de l’attraction solaire, comme une masse inerte, stérile et inanimée, mais nous devons voir en lui un monde vivant, peuplé d’êtres sans nombre voltigeant dans son atmosphère, orné de paysages où le bruit du vent se fait entendre, où l’eau reflète la lumière du ciel. Nouveau monde que nul Colomb n’atteindra, mais sur lequel cependant toute une race humaine habite actuellement, travaille, pense, et médite comme nous sans doute, sur les grands et mystérieux problèmes de la nature.


Neil Armstrong, conférence de presse pour le 30e anniversaire du vol Apollo 11, 1999[modifier]

Question (hors micro) : Vos paroles historiques à propos du saut de géant pour l'humanité il y a trente ans, bon, rétrospectivement, que diriez-vous que serait... si l'on regarde vers l'avenir, je dirais, quelle serait le prochain grand bond pour l'humanité ?
Neil Armstrong : Eh bien, le plus proche qui vient serait Chandra, si elle est lancée... J'ai oublié, mardi ? Mardi, je pense. Cela pourrait être le prochain ; certainement, la Station spatiale internationale en est un. Si je devais en choisir un qui serait important pour moi, ce serait d'aller sur Mars.

  • (en)

    QUESTION: (OFF-MIKE) Your great words about one giant leap for mankind 30 years ago, now, looking back, what would you say should be -- looking forward, I should say, what would be the next great leap for mankind?
    ARMSTRONG: Well, the nearest one coming up may be Chandra, if it launches -- I forgot, Tuesday? Tuesday, I think. That might be the next one; Certainly, the International Space Station is one. If I were to pick one that was important to me, it would be going to Mars.


Francis Rocard, Dernières nouvelles de Mars, 2020[modifier]

Quel que soit le concept retenu pour envoyer un équipage sur ou vers Mars, il existe des contraintes incontournables : le voyage, le séjour (court ou long, en orbite ou à la surface) et le retour. Ces durées correspondent aux transferts dits de Hohmann, qui minimisent l’énergie du voyage.


Romain Charles, à propos de la mission Mars500[modifier]

Pour moi, si on me demande aujourd’hui si je veux aller sur Mars, je signe tout de suite à une condition. Il y a quelque chose que j’ai appris grâce à Mars 500 : un aller simple, pour moi, c’est impossible. Il me faut l’assurance du retour pour avoir cette énergie, pour que si on a un obstacle, je puisse me dire : « Il y a quelque chose qui m’attend, je vais revoir les gens que j’aime, allez on va trouver une solution ! » Et je ne pense pas qu’un aller simple me permette d’avoir cet optimisme, cette énergie.
  • Romain Charles, ingénieur, membre de la mission Mars 500 qui a consisté à simuler un vol spatial vers Mars dans un environnement clos pendant 520 jours en 2010-2011 (voyez Mars500 sur Wikipédia).
  • (fr) Romain Charles, Podcast "Mars, la nouvelle odyssée". Épisode 6. Un long voyage à imaginer, Olivier Emond (présentateur), FranceTV info, 12 février 2021 (accéder en ligne)


Coucher de soleil vu du cratère Gusev par le rover Spirit le 19 mai 2005 en vraies couleurs restituées à travers des filtres à 750, 530 et 430 nm. Le diamètre apparent du Soleil vu de Mars n'est que des deux tiers de celui vu de la Terre. La lueur de crépuscule se prolonge deux bonnes heures après le passage du soleil sous l'horizon en raison de la grande quantité de poussières présentes jusqu'à une altitude élevée dans l'atmosphère de Mars.

Mars dans les arts[modifier]

Littérature[modifier]

Guy de Maupassant, L'Homme de Mars, 1887-1888[modifier]

Je veux d’abord vous prouver que Mars est habitée. Mars présente à nos yeux à peu près l’aspect que la Terre doit présenter aux observateurs martiaux. Les océans y tiennent moins de place et y sont plus éparpillés. On les reconnaît à leur teinte noire parce que l’eau absorbe la lumière, tandis que les continents la réfléchissent. Les modifications géographiques sont fréquentes sur cette planète et prouvent l’activité de sa vie. Elle a des saisons semblables aux nôtres, des neiges aux pôles que l’on voit croître et diminuer suivant les époques. Son année est très longue, six cent quatre-vingt-sept jours terrestres, soit six cent soixante-huit jours martiaux, décomposés comme suit : cent quatre-vingt-onze pour le printemps, cent quatre-vingt-un pour l’été, cent quarante-neuf pour l’automne et cent quarante-sept pour l’hiver. On y voit moins de nuages que chez nous. Il doit y faire par conséquent plus froid et plus chaud.


H. G. Wells, La Guerre des mondes, 1898[modifier]

Couverture par Frank R. Paul pour le numéro d'août 1927 du magazine Amazing Stories, illustrant La Guerre des mondes d'H. G. Wells (roman dont la première parution remonte à 1898).
Cependant, par-delà le gouffre de l’espace, des esprits qui sont à nos esprits ce que les nôtres sont à ceux des bêtes qui périssent, des intellects vastes, calmes et impitoyables, considéraient cette terre avec des yeux envieux, dressaient lentement et sûrement leurs plans pour la conquête de notre monde.
  • H. G. Wells est l'un des premiers écrivains de science-fiction à imaginer que des Martiens puissent concevoir une invasion de la Terre.
  • (en) La guerre des mondes (1898), Herbert George Wells (trad. Henry D. Davray.), éd. folio, 1950, chap. 1. À la veille de la guerre, Première partie, p. 24 (texte intégral sur Wikisource)


Nous, les hommes, créatures qui habitons cette terre, nous devons être, pour eux du moins, aussi étrangers et misérables que le sont pour nous les singes et les lémuriens. Déjà, la partie intellectuelle de l’humanité admet que la vie est une incessante lutte pour l’existence et il semble que ce soit aussi la croyance des esprits dans Mars. Leur monde est très avancé vers son refroidissement, et ce monde-ci est encore encombré de vie, mais encombré seulement de ce qu’ils considèrent, eux, comme des animaux inférieurs. En vérité, leur seul moyen d’échapper à la destruction qui, génération après génération, se glisse lentement vers eux, est de s’emparer, pour y pouvoir vivre, d’un astre plus rapproché du soleil.
  • H. G. Wells explique l'invasion martienne en se fondant sur les connaissances de son époque qui montraient déjà que le refroidissement de Mars était plus avancé que celui de la Terre.
  • (en) La guerre des mondes (1898), Herbert George Wells (trad. Henry D. Davray.), éd. Mercure de France, t. 32, n° 118-120, 1899, chap. 1. À la veille de la guerre, Première partie, p. 580 (texte intégral sur Wikisource)


Edgar Rice Burroughs, Une princesse de Mars, 1917[modifier]

Couverture du roman Une princesse de Mars d'Edgar Rice Burroughs par Frank Schoonover en 1917.
Peut-être que les idées que j'ai conçues sur Mars, et le savoir que je peux coucher sur le papier dans cette chronique, apporteront leur aide à une première compréhension des mystères de notre planète-sœur ; des mystères pour vous, mais qui n'en sont plus pour moi.
  • (fr) Possibly the suggestions which I gained upon Mars, and the knowledge which I can set down in this chronicle, will aid in an earlier understanding of the mysteries of our sister planet; mysteries to you, but no longer mysteries to me.
  • Le capitaine John Carter s'apprête à relater ses aventures sur la planète Mars.


Ce fut en bondissant sur mes pieds que je fus contronté ma première surprise martienne, car l'effort, qui sur Terre m'aurait remis debout, m'emporta dans l'air martien à une hauteur d'environs trois yards. Je me reçus doucement sur le sol, cependant, sans choc ou secousse notable. S'ensuivit une série d'évolutions qui, même sur le moment, parurent d'un ridicule achevé. Je découvris que je devais réapprendre à marcher entièrement, puisque la poussée musculaire qui me portait aisément et en toute sécurité sur Terre me jouait des facéties étranges sur Mars.
  • (fr) Springing to my feet I received my first Martian surprise, for the effort, which on Earth would have brought me standing upright, carried me into the Martian air to the height of about three yards. I alighted softly upon the ground, however, without appreciable shock or jar. Now commenced a series of evolutions which even then seemed ludicrous in the extreme. I found that I must learn to walk all over again, as the muscular exertion which carried me easily and safely upon Earth played strange antics with me upon Mars.
  • Le capitaine John Carter découvre la gravité plus faible qui règne sur la planète Mars.


Edgar Rice Burroughs, Les Hommes-squelettes de Jupiter (dans John Carter of Mars), 1943[modifier]

Comme beaucoup de guerriers, j'ai tendance à me montrer crédule dans les domaines qui ne relèvent pas de ma vocation ; ou du moins, je l'ai été. J'ai cru tout ce que les scientifiques disaient. Il y a longtemps, je croyais avec Flammarion que Mars était habitable et habitée ; puis une école de scientifiques plus récente et plus respectable me convainquit qu'il n'en était rien. Sans perdre espoir, j'ai été tout de même contraint de les croire jusqu'au moment où je suis venu vivre sur Mars. Ils répètent encore avec insistance que Mars n'est ni habitable ni habitée, mais j'y vis. Les faits et les théories semblent s'opposer. Indisputablement, les scientifiques ont raison en théorie. Il est tout aussi incontestable que les faits me donnent raison. Dans l'aventure que je m'apprête à raconter, les faits et les théories vont à nouveau être à couteaux tirés. Je suis très peiné de faire cela à mes amis scientifiques qui ont tant souffert ; mais si seulement ils voulaient bien me consulter avant de postuler de manière dogmatique des théories qui ne rencontrent pas la faveur du public, ils s'épargneraient bien des embarras.
  • (fr) Like many fighting men, I am inclined to be credulous concerning matters outside my vocation; or at least I used to be. I believed whatever the scientists said. Long ago, I believed with Flammarion that Mars was habitable and inhabited; then a newer and more reputable school of scientists convinced me that it was neither. Without losing hope, I was yet forced to believe them until I came to Mars to live. They still insist that Mars is neither habitable or inhabited, but I live here. Fact and theory seem to be opposed. Unquestionably, the scientists appear to be correct in theory. Equally incontrovertible is it that I am correct in fact. In the adventure that I am about to narrate, fact and theory will again cross swords. I hate to do this to my long-suffering scientific friends; but if they would only consult me first rather than dogmatically postulating theories which do not meet with popular acclaim, they would save themselves much embarrassment.
  • Le capitaine John Carter contredit ses amis scientifiques en se fondant sur les nombreuses aventures qu'il a vécues sur Mars. Edgar Rice Burroughs joue sur les contradictions entre ses récits et les connaissances scientifiques de son époque.
  • John Carter of Mars (1943), Edgar Rice Burroughs (trad. Wikiquote), éd. Project Gutenberg Australia, 2018, chap. 1, Betrayed, Skeleton Men of Jupiter, p. url (lire en ligne)


Ray Bradbury, Chroniques martiennes, 1950[modifier]

Ils habitaient une maison toute en colonnes de cristal sur la planète Mars, au bord d'une mer vide, et chaque matin on pouvait voir Mrs. K déguster les fruits d'or qui poussaient sur les murs de cristal, ou nettoyer la maison avec des poignées de poudre magnétique qui, après avoir attiré toute la saleté, s'envolait dans le vent brûlant.
  • (en) They had a house of crystal pillars on the planet Mars by the edge of an empty sea, and every morning you could see Mrs. K eating the golden fruits that grew from the crystal walls, or cleaning the house with handfuls of magnetic dust which, taking all dirt with it, blew away on the hot wind.
  • Chroniques martiennes (1950), Ray Bradbury (trad. Jacques Chambon et Henri Robillot), éd. Denoël, coll. « Présence du futur », 1997  (ISBN 2-07-041573-2), partie Février 2030. Ylla, p. 21


Elle ne s'intéressait point à l'échiquier d'ivoire des cités mortes qui glissait en contrebas, ni aux anciens canaux remplis de vide et de rêves. Ils survolaient des fleurs et des lacs asséchés comme une ombre lunaire, comme une torche ardente.
  • (en) She didn't watch the dead, ancient bone-chess cities slide under, or the old canals filled with emptiness and dreams. Past dry rivers and dry lakes, they flew, like a shadow of the moon, like a torch burning.
  • Chroniques martiennes (1950), Ray Bradbury (trad. Jacques Chambon et Henri Robillot), éd. Denoël, coll. « Présence du futur », 1997  (ISBN 2-07-041573-2), partie Février 2030. Ylla, p. 27-28


Kim Stanley Robinson, Mars la Rouge (La Trilogie de Mars, vol. 1), 1992[modifier]

« Être sur Mars va nous changer sur le plan évolutif. »
Arkady fit non de la tête avec véhémence, ce qui le fit tourner quelque peu sur lui-même au-dessus de la table. « Non, non, non, non ! L'Histoire n'est pas l'évolution ! C'est une analogie fausse ! L'évolution dépend de l'environnement et du hasard, qui agissent à l'échelle de millions d'années. Mais l'Histoire est une affaire d'environnement et de choix, qui agissent à l'échelle des vies humaines, et quelquefois en l'espace de quelques années, ou de quelques mois, ou de quelques jours ! L'Histoire est lamarckienne ! Donc si nous choisissons d'établir certaines institutions sur Mars, elles existeront ! Et si nous choisissons d'en établir d'autres, ce sont elles qui existeront ! »

  • (en)

    “Being on Mars will change us in an evolutionary way.”
    Arkady shook his head vehemently, causing him to spin a little in the air over the table. “No, no, no, no! History is not evolution! It is a false analogy! Evolution is a matter of environment and chance, acting over millions of years. But history is a matter of environment and choice, acting within lifetimes, and sometimes within years, or months, or days! History is Lamarckian! So that if we choose to establish certain institutions on Mars, there they will be! And if we choose others, there they will be!”


Musique[modifier]

Kaye Ballard, Fly Me to the Moon, 1954[modifier]

Fais-moi voler jusqu'à la Lune
Et laisse-moi jouer parmi les étoiles.
Apprends-moi à quoi ressemble le printemps
Sur Jupiter et sur Mars.
En d'autres termes : tiens-moi la main,
En d'autres termes : chéri, embrasse-moi.

  • (en)

    Fly me to the moon,
    And let me play among the stars.
    Let me know what Spring is like
    On Jupiter and Mars.
    In other words, hold my hand.
    In other words, darling kiss me.

  • Fly Me to the Moon, Bart Howard (trad. Wikiquote), Kaye Ballard, album In Other Words (1954 chez Decca).


David Bowie, Life on Mars?, 1973[modifier]

David Bowie dans un clip télévisé en 1974.

Les marins en plein combat dans le dansoir
Oh, mec !
Regarde faire ces hommes des cavernes
C'est le spectacle le plus bizarre qui soit
Jette un œil au policier
Qui se trompe de type à tabasser
Oh, mec ! Je me demande s'il saura un jour
qu'il est dans l'émission à succès
Y a-t-il de la vie sur Mars ?

  • (en)

    Sailors fighting in the dance hall
    Oh man!
    Look at those cavemen go
    It's the freakiest show
    Take a look at the Lawman
    Beating up the wrong guy
    Oh man! Wonder if he'll ever know
    He's in the best selling show
    Is there life on Mars?

  • La chanson mêle le quotidien abrutissant de la société de consommation et des interrogations sur la condition humaine et l'univers.


IAM, Planète Mars, 1991[modifier]

Le groupe français de rap IAM, ici en concert à la Fête de l'Humanité en 2014. À gauche, le rappeur Akhenaton.

Yo, la terre est paniquée : normal.
Commandeur Akhénaton du vaisseau amiral
De la flotte asiatic (sic) de Marseille invincible armada
Ordonne d'une vive voix
L'invasion immédiate de la France,
Putain ! qu'IAM est hype quand il rentre dans la danse !
Subissez, populations éparses,
Une attaque en règle venue de la planète Mars,
De la planète Mars... eille !

  • Jeu de mots entre le nom de la planète Mars et celui de la ville française de Marseille. Le rappeur compare les cités sensibles de Marseille à une autre planète, de par leur isolement et leur étrangeté aux yeux du reste du monde.
  • Planète Mars, Akhenaton, Shurik'n, IAM, album ...De la planète Mars (1991 chez Labelle Noir).


Lenny Kravitz, Fly Away, 1998[modifier]

Je veux m'en aller,
Je veux m'envoler,
Ouais, ouais, ouais !
Allons voir les étoiles,
La Voie lactée et même Mars,
Où tout pourrait être à nous.

  • (en)

    I want to get away!
    I want to fly away!
    Yeah, yeah, yeah!
    Let's go and see the stars,
    The Milky Way or even Mars,
    Where it could just be ours.

  • Fly Away, Lenny Kravitz (trad. Wikiquote), Lenny Kravitz, album 5 (1998 chez Virgin).


Cinéma[modifier]

Bande annonce en anglais des Envahisseurs de la planète rouge (1953).

Les Envahisseurs de la planète rouge, William Cameron Menzies, 1953[modifier]

Les envahisseurs de la planète rouge ! Des êtres étranges et fantastiques à l'intelligence supérieure, régnant sur une race d'humains synthétiques qu'ils dressent contre le rêve nourri par l'humanité de conquérir l'univers !
  • (en) Invaders from Mars! Weird, fantastic beings of a super intelligence, ruling over synthetic humans and pitting them against mankind's dream to conquer the universe!
  • Voix off de la bande-annonce.
  • Inconnu (voix off de la bande annonce), Les Envahisseurs de la planète rouge (1953), écrit par Richard Blake d'après une histoire de John Tucker Battle


Total Recall, Paul Verhoeven, 1990[modifier]

Cohaagen : Une fois la réaction enclenchée, elle s'étendra à tout le terbinium de la planète. Mars toute entière entrera en fusion.
  • (en) Once the reaction starts, it'll spread to all the terbinium in the planet. Mars will go into global meltdown.
  • Ronny Cox (VF : Gabriel Cattand), Total Recall (1990), écrit par Ronald Shusett, Dan O'Bannon et Gary Goldman, d'après la nouvelle Souvenirs à vendre, de Philip K. Dick


Mission to Mars, Brian De Palma, 2000[modifier]

Le "visage sur Mars", une pareidolie qui apparaissait sur une photo prise par la sonde Viking 1 dans la région martienne de "Cydonia mensae" le 25 juillet 1976, inspire le film Mission to Mars.
Jim McConnell : Il y a les couples qui dansent, et il y a ceux qui vont sur Mars !
  • (en) Some couples dance, others go to Mars!
  • Gary Sinise (VF : Bernard Gabay, VQ : Jean-Luc Montminy), Mission to Mars (2000), écrit par Jim Thomas, John Thomas, Graham Yost, d'après une histoire de Jim Thomas, John Thomas et Lowell Cannon


Ghosts of Mars, John Carpenter, 2001[modifier]

Helena Braddock : Eh bien alors, où est passé tout le monde ?
  • (en) So, where is everybody ?
  • Les personnages principaux du film, chargés d'un transfert de prisonnier de routine sur une base martienne, découvrent leur ville de destination mystérieusement déserte et jonchée de cadavres.
  • Pam Grier (VF : Maïk Darah), Ghosts of Mars (2011), écrit par Larry Sulkis et John Carpenter


John Carter, Andrew Stanton, 2012[modifier]

Voix off : Mars ! Ainsi la nommez-vous, et croyez-vous la connaître. La planète rouge. Pas d'air, pas de vie. Mais vous ne connaissez pas Mars. Car son nom véritable est Barsoom. Et elle n'est pas dénuée d'air, pas plus qu'elle n'est morte. Mais il est vrai qu'elle se meurt.
  • (en) Mars! So you name it, and think that you know it. The red planet. No air, no life. But you do not know Mars. For its true name is Barsoom. And it is not airless, nor is it dead. But it is dying.
  • Premiers mots du film.
  • Acteur non crédité, John Carter (2012), écrit par Andrew Stanton, Mark Andrews et Michael Chabon, d'après le personnage d’Une princesse de Mars d'Edgar Rice Burroughs


Seul sur Mars, Ridley Scott, 2015[modifier]

Mark Watney : Je vais devoir en chier, de la science.
  • (en) I'll have to science the shit out of this.
  • Le personnage principal, resté seul sur Mars sans assistance possible, s'apprête à tenter d'utiliser ses connaissances scientifiques pour survivre.
  • Matt Damon (VO), VF : Damien Boisseau ; VQ : Gilbert Lachance, Seul sur Mars (2015), écrit par Drew Goddard, d'après le roman Seul sur Mars (The Martian) d'Andy Weir


Liens externes[modifier]

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