Étoile

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La nébuleuse NGC 1999 est illuminée de façon spectaculaire par V380 Orionis (centre), une étoile variable d’approximativement 3,5 fois la masse du Soleil. Image NASA. Photo prise en 2000 à l'aide du télescope Hubble.

Le sens premier du mot étoile est celui d'un point lumineux dans le ciel nocturne, et par extension, des figures géométriques représentant des rayons partant d'un centre (voir le symbole de l'étoile). En astronomie, la signification scientifique plus restreinte d'étoile est celle d'un corps céleste plasmatique qui rayonne sa propre lumière par réactions de fusion nucléaire, ou des corps qui ont été dans cet état à un stade de leur cycle de vie, comme les naines blanches ou les étoiles à neutrons. La planète Terre, berceau de l'humanité, tourne autour d'une étoile, le Soleil. Observées dans le ciel étoilé nocturne par l'humanité depuis son apparition, les étoiles ont inspiré nombre de croyances, d'ébauches de sciences et de représentations artistiques. Elles forment un point de comparaison récurrent en poésie et leur exploration est l'un des thèmes privilégiés du genre littéraire de la science-fiction.

Astronomie[modifier]

Joachim Herrmann, Atlas de l'astronomie, 1993[modifier]

Une étoile ne devient une naine blanche que si sa masse est inférieure à 1,5 masse solaire. Si la masse de l'étoile est comprise entre cette valeur et 2,5 masses solaires, l'effondrement donne une étoile à neutrons (...) Si la masse de l'étoile est supérieure à 2,5 masses solaires, son noyau devient un trou noir ; l'effondrement ne dure vraisemblablement que 0,1 seconde.
  • (de) Atlas de l'astronomie (1993), Joachim Herrmann (trad. Yvonne Sériès), éd. Librairie Générale Française, 1998  (ISBN 2-253-06453-X), p. 191


Représentations dans les arts[modifier]

Littérature[modifier]

Arthur Rimbaud, Illuminations, 1872-75[modifier]

J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile et je danse.


Robert Desnos, Deuil pour deuil, 1924[modifier]

Il dort, dit la lune.
Et lentement, elle commença à égrener un chapelet d'étoiles. Les étoiles se plaignaient doucement, la comète qui servait de pendentif brillait de mille feux et je me demandais combien de temps encore durerait cette incantation. La lune priait ! Les étoiles une à une pâlissaient et le matin blémissait mes tempes.


Julien Gracq, La Presqu'île, 1970[modifier]

(...) Elle venait vers lui aussi assurément, aussi paisiblement qu’une petite étoile en route vers sa conjonction (...)
  • La Presqu'île, Julien Gracq, éd. José Corti, 1970, La Presqu'île, p. 57


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