Louise Bourgeois

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Louise Bourgeois (1994)

Louise Bourgeois, née en 1911 et morte en 2010, est une sculptrice, dessinatrice, graveuse et plasticienne française, naturalisée américaine.

Citations[modifier]

Destruction du père[modifier]

Chaque jour, il faut renoncer au passé ou l’accepter, et si on arrive pas à l’accepter, alors, on devient sculpteur.
  • Destruction du père, reconstruction du père : écrits et entretiens, 1923-2000, Louise Bourgeois, éd. Leblond, 2000  (ISBN 2-86882-046-8), p. 143


La spirale, c’est le commencement du mouvement dans l’espace.
  • « Passion pour la sculpture », entretien avec Alain Kirili, enregistré en 1988. « The passion for Sculpture, a conversation with Louise Bourgeois », publié dans Arts Magazine, mars 1989.
  • Destruction du père, reconstruction du père : écrits et entretiens, 1923-2000, Louise Bourgeois, éd. Leblond, 2000  (ISBN 2-86882-046-8), p. 190


Mon enfance n’a jamais perdu de sa magie, elle n’a jamais perdu de son mystère, elle n'a rien perdu de sa dimension dramatique.
  • Destruction du père, reconstruction du père : écrits et entretiens, 1923-2000, Louise Bourgeois, éd. Leblond, 2000  (ISBN 2-86882-046-8), p. 284


On ne peut pas arrêter le présent. Il faut simplement abandonner chaque jour son passé. Et l’accepter. Si on ne peut pas l’ accepter, alors il faut faire de la sculpture ! Vous voyez, il faut faire quelques chose. Si ce dont on a besoin, c’est un refus d'abandonner le passé, alors il vous faut le recréer. C’est ce que j’ai fait.
  • Destruction du père, reconstruction du père : écrits et entretiens, 1923-2000, Louise Bourgeois, éd. Leblond, 2000  (ISBN 2-86882-046-8), p. 292


Je suis une femme, je n'ai donc pas besoin d'être féministe.
  • « Sur la transcendance : un entretien avec Gary Koepke » (« Transcendence. Interview with Gary Koepke », publié dans SoHo Journal, 1995-1996).
  • Destruction du père, reconstruction du père : écrits et entretiens, 1923-2000, Louise Bourgeois, éd. Leblond, 2000  (ISBN 2-86882-046-8), p. 323


Entretiens[modifier]

L’art est thérapeutique, ça c’est mon opinion. Sans les artistes, la moitié de la population serait folle s’ils n’étaient pas là pour « recréer » la peine.
  • Tissée, tendue au fil des jours, la toile de Louise Bourgeois : entretiens avec Louise Bourgeois, Jacqueline Caux, éd. Seuil, 2003  (ISBN 2-02-057360-1), p. 78


Je ne me considère pas comme féministe. Mon mari, Robert Goldwater, était féministe, il organisait des manifestations féministes. Si je considère que le rôle de la femme est plutôt passif, j’ai l’air d’être antiféministe, c’est un dilemme qui ne se résout pas. J’accepte le dilemme, je ne le discute pas.
  • Tissée, tendue au fil des jours, la toile de Louise Bourgeois : entretiens avec Louise Bourgeois, Jacqueline Caux, éd. Seuil, 2003  (ISBN 2-02-057360-1), p. 81


J’ai dessiné lorsque j’ai vu que je pourrais dire quelque chose avec le dessin plutôt que de parler. Le dessin me clarifiait. J’avais quelque chose à dire, quelque chose que j’avais besoin d’exprimer. Alors je l’exprimais avec des dessins. C’est antérieurs aux mots. Et tout à coup je me disais « Ah! c’était à ça que tu pensais, c’était ça que tu voulais dire », mais les images arrivaient avant. C’est vraiment ça mon travail, m’exprimer en images.
  • Tissée, tendue au fil des jours, la toile de Louise Bourgeois : entretiens avec Louise Bourgeois, Jacqueline Caux, éd. Seuil, 2003  (ISBN 2-02-057360-1), p. 97


Je n’éprouve pas le désir de m’exprimer en français. Je suis une artiste américaine.
  • Conversation entre Paulo Herkenhoff et Louise Bourgeois.
  • Louise Bourgeois, Robert Storr, Paulo Herkenhoff, Allan Schwartzman, éd. Phaidon, 2004  (ISBN 0-7148-9399-4), p. 9


Le dessin ouvre les yeux et les yeux mènent à l’âme. Ce qui surgit n’a rien à voir avec ce qu’on a prévu. Le seul remède au désordre, c’est le travail. Le travail met de l’ordre dans le désordre et maîtrise le chaos. Je fais, je défais, je refais. Je suis ce que je fais. L’art m’épuise. Pourtant je travaille chaque jour de ma vie.
  • Conversation entre Paulo Herkenhoff et Louise Bourgeois.
  • Louise Bourgeois, Robert Storr, Paulo Herkenhoff, Allan Schwartzman, éd. Phaidon, 2004  (ISBN 0-7148-9399-4), p. 14


Une image ne vous trahit jamais; si vous regardez avec assez d’attention, vous ferez de l’ordre à partir du désordre.
  • Conversation entre Paulo Herkenhoff et Louise Bourgeois.
  • Louise Bourgeois, Robert Storr, Paulo Herkenhoff, Allan Schwartzman, éd. Phaidon, 2004  (ISBN 0-7148-9399-4), p. 18


Etre artiste est un privilège; ce n’est pas un métier. On naît artiste. On ne peut pas s’en empêcher. On a pas le choix.
  • Conversation entre Paulo Herkenhoff et Louise Bourgeois.
  • Louise Bourgeois, Robert Storr, Paulo Herkenhoff, Allan Schwartzman, éd. Phaidon, 2004  (ISBN 0-7148-9399-4), p. 19


Le regard est plus important que les mots.
  • Conversation entre Paulo Herkenhoff et Louise Bourgeois.
  • Louise Bourgeois, Robert Storr, Paulo Herkenhoff, Allan Schwartzman, éd. Phaidon, 2004  (ISBN 0-7148-9399-4), p. 20


Je dois chercher l’équilibre entre hier et demain puisque le présent m’échappe.
  • Conversation entre Paulo Herkenhoff et Louise Bourgeois.
  • Louise Bourgeois, Robert Storr, Paulo Herkenhoff, Allan Schwartzman, éd. Phaidon, 2004  (ISBN 0-7148-9399-4), p. 22


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