Laure Adler

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Laure Adler

Laure Adler, née Laure Clauzet le 11 mars 1950 à Caen, est une journaliste biographe essayiste française. Féministe, elle est, entre autres, la co-auteure des livres Les Femmes qui... sont dangereuses dont le troisième opus est paru en 2022 aux éditions Flammarion.

Citations[modifier]

Les Femmes qui lisent sont dangereuses, 2006[modifier]

Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes; depuis l'aube du christianisme jusqu'à aujourd'hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité sécrète, une relation étrange, singulière tisée d'interdits, d'appropriations, de réincorporations.
  • Les femmes qui lisent sont dangereuses, Laure Adler, Stefan Bollmann, éd. Flammarion, 2006  (ISBN 978-2-0813-6315-1), p. 13


Il y a une manière particulière des femmes d’aimer les livres, de pratiquer l’art de la lecture, d’avoir besoin des livres comme d’une sève nourricière et même de considérer certains moments de leur existence que vivre c’est lire.
  • Les femmes qui lisent sont dangereuses, Laure Adler, Stefan Bollmann, éd. Flammarion, 2006  (ISBN 978-2-0813-6315-1), p. 15


Le livre possède le pouvoir d’entrainer la femme vers le dehors de la cellule familiale, le dehors de l’espace intime, l’au-delà de soi-même, le dehors qui devient l’au-delà , le méconnaissable.
  • Les femmes qui lisent sont dangereuses, Laure Adler, Stefan Bollmann, éd. Flammarion, 2006  (ISBN 978-2-0813-6315-1), p. 16


Démoniaques les femmes qui lisent ? oui certainement, et de plus en plus en plus dangereuses. Pour longtemps encore. Car au fil du temps, les noces secrètes entre sexe féminin et texte masculin, texte féminin, texte féministe, ont permis la construction d’un espoir nouveau, vital, libérateur, jubilatoire : Les femmes ne s’abritent plus derrière des identités sécrètes, les femmes ne prennent plus de pseudonymes, les femmes ne se contentent plus de ressembler à des héroïnes inventées, les femmes prennent la parole, les femmes disent « je ».
  • Les femmes qui lisent sont dangereuses, Laure Adler, Stefan Bollmann, éd. Flammarion, 2006  (ISBN 978-2-0813-6315-1), p. 18-19


Les Femmes artistes sont dangereuses, 2018[modifier]

Ce n’est pas parce qu’on a découvert Paula Modersohn-Becker [...], Alice Neel [...] il y a un an, à Arles, à la fondation Van Gogh, ni parce que l’œuvre d’Annette Messager [...] a été récompensée par le prestigieux prix impérial au Japon il y a trois ans que, pour autant, la visibilité, la reconnaissance des artistes femmes progresse aujourd’hui : leur cote est toujours beaucoup basse sur le marché de l'art, leur nombre toujours trop limité et la réception de leurs oeuvres trop souvent ramenée à l'expressivité de leur sexe.
  • Préface de l'ouvrage
  • Les femmes artistes sont dangereuses, Laure Adler, Camille Viéville, éd. Flammarion, 2018  (ISBN 978-2-081-41628-4), p. 11-12


Les génies au féminin ne sont pas légion, contrairement aux hommes qui peuplent l'histoire de l'art.
  • Préface de l'ouvrage
  • Les femmes artistes sont dangereuses, Laure Adler, Camille Viéville, éd. Flammarion, 2018  (ISBN 978-2-081-41628-4), p. 13


Détail d'une lettrine D représentant un autorportrait de l'enlumineuse saluant le lecteur.
L'Homélie de Guda (XIIIe Siècle)
Rendons hommage au peuple féminin des anonymes qui, dès le Moyen-Âge par leur travail, notamment l'enluminure, puis tout au long des siècles ont été artistes sans jamais avoir été considérées comme telles.
  • Préface de l'ouvrage
  • Les femmes artistes sont dangereuses, Laure Adler, Camille Viéville, éd. Flammarion, 2018  (ISBN 978-2-081-41628-4), p. 15


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