Liberté
La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté sans être entravé par le pouvoir d'autrui.
Droit
[modifier]Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789
[modifier]- Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, Assemblée nationale constituante, France, éd. Assemblée nationale, 1789, Article premier, p. 2 (texte intégral sur Wikisource)
- Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, Assemblée nationale constituante, France, éd. Assemblée nationale, 1789, Article 4, p. 3 (texte intégral sur Wikisource)
- Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, Assemblée nationale constituante, France, éd. Assemblée nationale, 1789, Article 11, p. 6 (texte intégral sur Wikisource)
Déclaration universelle des Droits de l’Homme des Nations-Unies, 10 décembre 1948
[modifier]- Extrait de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 217 A (III) le 10 décembre 1948.
- Charte internationale des Droits de l’Homme, Organisation des Nations Unies, éd. Organisation des Nations Unies, 1948, Article premier, p. 2 (texte intégral sur Wikisource)
Littérature
[modifier]Ve siècle av. J.-C.
[modifier]- « Harangue de Périclès prononcée à Athènes en l’honneur des défenseurs de la patrie morts pendant la guerre du Péloponnèse », Périclès, dans Le Censeur, ou Examen des actes et des ouvrages qui tendent à détruire ou à consolider la constitution de l’État, MM. Comte et Dunoyer, éd. Mme Marchant, 1815, t. 4, partie 2 (« Ouvrages de législation, de politique et de morale »), p. 100
XVIe siècle
[modifier]Étienne de La Boétie, C’est fait, mon cœur, quittons la liberté
[modifier] C’est faict, mon coeur, quitons la liberté.
Dequoy meshuy serviroit la deffence,
Que d’agrandir et la peine et l’offence ?
Plus ne suis fort, ainsi que j’ay esté.
- « Vingt et neuf sonnets », Étienne de La Boétie, dans Les Essais, Michel de Montaigne, éd. P. Villey et Saulnier, coll. « éditions de Bordeaux », 1595, t. I, chap. 29, p. 75 (texte intégral sur Wikisource)
XVIIIe siècle
[modifier]- in Gracchus Babeuf avec les Egaux, Jean-Marc Shiappa, éd. Les éditions ouvrières, 1991 (ISBN 27082 2892-7), p. 72
- Séance du 17 juillet 1789
- « Discours à l'Assemblée », Mirabeau, dans Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée, Etienne Méjean, éd. Veuve Lejay, 1791, p. 18
XIXe siècle
[modifier]Marie d'Agoult, Nélida, 1866
[modifier][...] quinze jours après le départ de son mari, elle reçut la lettre qu'on va lire :
« Vous me pardonnerez, n'est-il pas vrai, mon cher ange, de n'avoir pas cédé à un caprice enfantin, le premier que je vous aie vu, et sans doute ausi le dernier. Des gens bien nés, tels que nous, se doivent l'un à l'autre une liberté entière, car il est bien certain qu'ils n'en sauraient abuser. Je pars pour Milan avec Mme Zepponi. Elle n'a pas trouvé à Paris la personne qui devait l'accompagner, et je ne puis lui laisser faire seule un si long trajet. Quoi qu'on puisse vous dire de ce voyage de pure courtoisie, n'écoutez pas les méchants propos. Ne donnez pas à nos envieux la joie de vous savoir inquiète. Allez à Paris ; préparez-vous à ouvrir votre maison à l'entrée de l'hiver. Je serai ravi d'apprendre que vous vous amusez, et que vous avez tous les succès qui vous sont dus.
Tout à vous,
Timoléon.
P.-S. J'oubliais de vous dire que je prendrai peut-être le plus long pour revenir, c'est-à-dire l'Algérie et l'Espagne. Le démon des voyages me parle à l'oreille ; je lui sacrifie volontiers ; il m'a toujours été propice. »
|...] Elle lut et relut vingt fois cette lettre si étrange, si polie, si glaciale, si peu soucieuse de ce qu'elle devait souffrir. Tout ce qu'elle avait entrevu avec effroi du monde et de ses habitudes était donc bien véritable. Les hommes les meilleurs y pratiquaient ouvertement le plus abominable égoïsme ; les nœuds du mariage n'étaient qu'un simulacre qui n'engageait à rien qu'à des politesses mutuelles, et la foi jurée ne pesait pas un atome dans la balance des fantaisies.
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Troisième partie, chap. XIII, p. 168
Nulle transaction ne se présentait dans son esprit entre la liberté illimitée et le rigide devoir. Ô saint orgueil des chastetés délicates, tu ne fus pas insulté un moment dans le cœur de cette noble femme. Abriter sous le toit conjugal un sentiment parjure, céder à un amant en continuant d'appartenir à un époux, marcher environnée des hommages que le monde prodigue aux apparences hypocrites, jouir enfin, à l'ombre d'un mensonge, de lâches et furtifs plaisirs, ce sont là les vulgaires sagesses de ces femmes que la nature a faites également impuissantes pour le bien qu'elles reconnaissent et pour le mal qui les séduit ; également incapables de soumission ou de révolte ; aussi dépourvues du courage qui se résigne à porter des chaînes que de la hardiesse qui s'efforce à les briser !
Nélida, on l'a vu, n'était pas faite ainsi.
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Troisième partie, chap. XV, p. 188
Fedor Dostoïevski, Les Frères Karamazov, 1879-1880
[modifier]- Les Frères Karamazov, Fedor Dostoïevski (trad. Henri Montgault), éd. Gallimard, 2006 (ISBN 2-07-038962-6), p. 426 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Friedrich Engels, Anti-Dühring, 1878
[modifier]- Anti-Dühring, Friedrich Engels (trad. Emile Bottigelli), éd. Éditions sociales, 1971, chap. XI. La morale et le droit. Liberté et nécessité, p. 143
Victor Hugo, Hernani, 1830
[modifier]- « La Cerisaie » (1904), dans La Cerisaie, Tchekhov, éd. Le Livre de poche - Librairie Générale Française, 2003, acte II, p. 62
Victor Hugo, Actes et paroles - pendant l’exil 1866, 1866
[modifier]- Actes et paroles, Victor Hugo, éd. J Hetzel, 1866, t. II, partie Pendant l’exil, p. 77 (texte intégral sur Wikisource)
XXe siècle
[modifier]Antonin Artaud, L’Osselet toxique , 1928
[modifier]Il ne t'appartient pas, DENOMINATION. Ta mauvaise sensibilité vise à quoi ? A le remettre entre les mains de sa mère, à faire de lui le conduit, l'égout de la plus petite confrérie mentale possible, du plus petit dénominateur commun conscient ?
Sois tranquille. IL EST CONSCIENT.- Repris dans le présent recueil, L'Osselet toxique figura initialement dans La Révolution Surréaliste N° 11, revue datée de mars 1928.
- L'Ombilic des Limbes suivi du Pèse-nerfs et autres textes, Antonin Artaud, éd. Gallimard, coll. « Poésie/Gallimard », 1956, partie Textes de la période surréaliste, « L'Osselet toxique », p. 235
Gaston Bachelard, L’Air et les Songes, 1943
[modifier]Dans le règne de l'imagination, l'air nous libère des rêveries substantielles, intimes, digestives. Il nous libère de notre attachement aux matières : il est donc la matière de notre liberté. A Nietzsche, l'air n'apporte rien. Il ne donne rien. Il est l'immense gloire d'un Rien. Mais de rien donner n'est-il pas le plus grand des dons. Le grand donateur aux mains vides nous débarrasse des désirs de la main tendue. Il nous habitue à ne rien recevoir, donc à tout prendre. [...] l'air est la véritable patrie du prédateur. L'air est cette substance infinie qu'on traverse d'un trait, dans une liberté offensive et triomphante, comme la foudre, comme l'aigle, comme la flèche, comme le regard impérieux et souverain. Dans l'air on emporte au grand jour sa victime. On ne se cache pas.
- L'Air et les Songes — Essai sur l'imagination du mouvement (1943), Gaston Bachelard, éd. Le Livre de Poche, coll. « Biblio Essais », 1992 (ISBN 978-2-253-06100-7), partie III, chap. V. « Nietzsche et le psychisme ascensionnel », p. 175
Pierre-Jean de Béranger, De la Liberté, 1822
[modifier]D’un petit bout de chaîne
Depuis que j’ai tâté,
Mon cœur en belle haine
A pris la liberté.
Fi de la liberté !
À bas la liberté !
- De la Liberté, « Œuvres complètes de P.J. de Béranger, tome II », Pierre-Jean de Béranger, éd. Perrotin, 1834, p. 348
Georges Bernanos, La France contre les robots, 1944
[modifier]- La France contre les robots, Georges Bernanos, éd. Robert Laffont, 1947, chap. 2, p. 45
- La France contre les robots (1944), Georges Bernanos, éd. Le castor astral, 2009 (ISBN 978-2-85920-805-9), p. 38
André Breton, Poisson soluble, 1924
[modifier]- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 13, p. 64
André Breton, in La Révolution surréaliste n°9-10, 1927
[modifier]- Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000 (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, André Breton, in La Révolution surréaliste, n°9-10, p. 191
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 66 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 73 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Pierre Choderlos de Laclos, Traité sur l'éducation des femmes, 1783
[modifier]Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne — Quels seraient les meilleurs moyens de perfectionner l'éducation des femmes ?
- Traité sur l'éducation des femmes précédé (1783), Pierre Choderlos de Laclos, éd. Pocket, coll. « Agora », 2009 (ISBN 978-2-266-18855-5), partie Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne, p. 25
Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927
[modifier]- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), VIII. A perte de vue, p. 87
- Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton.
- « Les Nouvelles Nourritures », André Gide, Littérature, nº 1, Mars 1919, p. 4
Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique, 1995
[modifier]- Le Réactionnaire authentique, Nicolás Gómez Dávila, éd. Le Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 2-268-05300-8), p. 153
Mary Esther Harding, Les Mystères de la femme, 1953
[modifier]- Le mot vierge est à entendre dans le sens de jamais mariée.
- Les Mystères de la femme (1953), Mary Esther Harding (trad. Eveline Mahyère), éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 2-228-89431-1), chap. VII. La lune mère, p. 170
Carl Gustav Jung, Dialectique du Moi et de l'inconscient, 1933
[modifier]- Dialectique du Moi et de l'inconscient (1933), Carl Gustav Jung (trad. Docteur Roland Cahen), éd. Gallimard, coll. « Folio Essais », 1964 (ISBN 2-07-032372-2), partie I. Des effets de l'inconscient sur le conscient, chap. II. Les conséquences de l'assimilation de l'inconscient, p. 75
- Dialectique du Moi et de l'inconscient (1933), Carl Gustav Jung (trad. Docteur Roland Cahen), éd. Gallimard, coll. « Folio Essais », 1964 (ISBN 2-07-032372-2), partie I. Des effets de l'inconscient sur le conscient, chap. IV. Tentatives pour extraire et libérer l'individualité de la psyché collective, L'identification avec la psyché collective, p. 109
Annie Le Brun, Les châteaux de la subversion, 1982
[modifier]- Annie Le Brun cite ici à deux reprises Jean Starobinski (in l'Invention de la liberté).
- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie III, Sans lieu ni date, p. 222
- Tristes Tropiques, Claude Lévi-Strauss, éd. Pocket, 2001 (ISBN 2-266-11982-6), p. 169 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Ma Part de vérité. De la rupture à l’unité, François Mitterrand, éd. Fayard, 1969, p. 20
- 18 septembre 1972.
- La Paille et le Grain, François Mitterrand, éd. Flammarion, 1975, p. 129
Michel Onfray
[modifier]- Le Désir d'être un volcan — Journal hédoniste, Michel Onfray, éd. Grasset, coll. « Le Livre de Poche Biblio Essais », 1996 (ISBN 2-253-94263-4), chap. 9. Baudelaire, encore, p. 76
- Le Désir d'être un volcan — Journal hédoniste, Michel Onfray, éd. Grasset, coll. « Le Livre de Poche Biblio Essais », 1996 (ISBN 2-253-94263-4), chap. 9. Baudelaire, encore, p. 76
George Orwell, 1984, 1948
[modifier]- 1984, George Orwell (trad. Amélie Audiberti), éd. Gallimard, 1972 (ISBN 2-07-036822-X), partie I, chap. 7, p. 112 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Karl Popper, La Quête inachevée, 1976
[modifier]
Charles-Augustin Sainte-Beuve, Causeries du lundi
[modifier]- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Montesquieu, 18 et 25 octobre. Causeries du lundi, t. VII, p. 120
Edith Stein, La Crèche et la Croix, 1941
[modifier]- La Crèche et la Croix (1941), Edith Stein, éd. Ad Solem Éditions S.A., 2007 (ISBN 978-2-940402-10-6), p. 49- 50
Ian Watson
[modifier]- Orgasmachine, Ian Watson, éd. Chute libre, 1976, p. 116
Religion ! — Promenade des séminaristes, 1929
[modifier]- Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000 (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, Jean Koppen — Religion ! — Promenade des séminaristes, in La Révolution surréaliste, n°12, 15 décembre 1929, p. 169
Littérature, Enquête — Pourquoi écrivez-vous ?, 1919
[modifier]- George Lecomte, Président de la Société des Gens de Lettres, donne suite à une enquête concernant son statut d'écrivain menée par le mensuel surréaliste Littérature, ce sur plusieurs numéros.
- « Notre enquête — Pourquoi écrivez-vous ? », George Lecomte, Littérature, nº 10, Décembre 1919, p. 23
XXIe siècle
[modifier]Aurélien Barrau, 2019
[modifier]- (fr) « Aurélien Barrau, du cosmos infini à la fragile Terre », Aurélien Barrau [entretien avec Noémie Matos], L'uniscope, le magazine du campus de l'UNIL, nº 646, 2 septembre 2019, p. 16-17 (lire en ligne)
Anne Calife, Fleur de peau, 2002
[modifier]
Alberto Eiguer, Psychanalyse du libertin, 2010
[modifier]Paul Valéry rappelle avec pertinence :
« A Rome, les hommes libres, s'ils étaient nés de parents libres, s'appelaient ingénus ; s'ils avaient été libérés, on les disait libertins. Beaucoup plus tard on appela libertins ceux dont on prétendait qu'ils avaient libéré leur pensée ; bientôt ce beau titre fut réservé à ceux qui ne connaissaient pas de chaînes dans l'ordre des mœurs. Valéry, Regards sur le monde actuel » (Le Robert, 1988).
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie Introduction, chap. Liberté génère trois mots proches mais différents : libertin, libertaire, libéral, p. 7
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie Introduction, chap. Liberté génère trois mots proches mais différents : libertin, libertaire, libéral, p. 8
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie I. Libertinage, le plaisir et la joie, chap. Le libertinage épousant l'histoire, Les libertins érudits du XVIIe siècle, p. 63
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie I. Libertinage, le plaisir et la joie, chap. Le libertinage faisant l'histoire, L'époque des lumières, p. 71
Cécile Guilbert, Les ruses du professeur Nabokov, 2010
[modifier]- Littératures (1980), Vladimir Nabokov, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov, p. XXX
Jean-Paul II, Mémoire et identité, 2005
[modifier]La dangerosité de la situation dans laquelle on vit aujourd’hui réside dans le fait que, avec l’usage de la liberté, on prétend faire abstraction de la dimension éthique, c’est-à-dire de la considération du bien et du mal moraux. Une certaine conception de la liberté, qui trouve présentement un large écho dans l’opinion publique, détourne l’attention de l’homme de sa responsabilité éthique. Ce sur quoi on s’appuie est la liberté seule. On dit : ce qui importe, c’est d’être libres, d’être délivrés de tout frein et de tout lien, de manière à se mouvoir selon ses propres jugements qui, en réalité, ne sont souvent que des caprices. Il est clair qu’un libéralisme de ce genre ne peut être qualifié que de primitif. Son influence est donc potentiellement dévastatrice.
- Mémoire et identité, Jean-Paul II (trad. François Donzy), éd. Flammarion, 2005 (ISBN 2-08-210502-4), p. 48
Yasmina Khadra, L’Attentat, 2005
[modifier]- L’Attentat, Yasmina Khadra, éd. Pocket, 2005, p. 219-220
- Le premier jour, Marc Levy, éd. Pocket, 2009, p. 170
Jean-Paul Marthoz
[modifier]- « Quand Churchill et Kay Graham entraient en dissidence », Jean-Paul Marthoz, Le Soir, 16 février 2018, p. 18-19
Filippo Mignini, Dieu tout-pensant, 2010
[modifier]La philosophie de Spinoza a pour but ultime de montrer les conditions d'une vie humaine digne d'être vécue en ce monde, autrement dit aussi libre et aussi sereine que possible.
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
- « Dieu tout-pensant », Filippo Mignini, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 76
Sylvain Tesson, Un été avec Homère, 2018
[modifier]La liberté consisterait à se mettre en marche vers l'inéluctable. L'acceptation comme expression de la liberté peut sembler lugubre, à nous autres, nomades modernes. Elle se montre étrangère à notre psyché où nous glorifions l'autonomie individuelle.
Mais c'est une idée très belle. Car, après tout, nous allons mourir. Nous ne savons ni le jour ni l'heure mais nous savons que le voile tombera. Cela nous empêche-t-il d'entrer dans la danse ?
Mélissa Verreault, Voyager léger, 2011
[modifier]- Voyager léger, Mélissa Verreaut, éd. La Peuplade, 2011 (ISBN 978-2-923530-28-4), p. 15