Pour que nous ayons quelque garantie d'être du même avis, sur une idée particulière, il faut, pour le moins, que nous n'ayons pas été du même avis. Deux hommes, s'ils veulent s'entendre vraiment, ont dû d'abord se contredire. La vérité est fille de la discussion, non pas fille de la sympathie.
La Philosophie du non, Gaston Bachelard, éd. PUF, 1962, p. 134
Il est difficile, et peut-être inutile, de définir ce qu’est exactement la science. Elle n’est évidemment pas la recherche de la Vérité. De la Vérité « majuscule », de la vérité unique et absolue. La seule chose que l’on sache avec certitude d’une proposition scientifique est, précisément, qu’elle est fausse. Nécessairement. Par définition de la démarche scientifique, toute posture, tout paradigme, sera un jour remplacé par un meilleur cadre, jugé plus adéquat. Aucun énoncé scientifique – à la différence, par exemple, d’un énoncé théologique – ne peut prétendre à une justesse absolue. Ce perpétuel mouvement qui ôte à la physique toute possibilité d’accès à une vérité totale et englobante est définitoire de la science. La science ne dit pas le Vrai. Pourtant, la physique n’énonce évidemment pas non plus « n’importe quoi ».
Big bang et au-delà : (2013), Aurélien Barrau, éd. Dunod, coll. « Quai des sciences », 2015 (ISBN978-2-10-074494-7), chap. Les fondements observationnels du big-bang, p. 41
La question de la vérité en science – et au-delà des sciences – est évidemment abyssale. Elle est outrageusement inatteignable. Elle suscite parfois crispations et exaspérations. Les avis sont souvent tranchés et rarement argumentés. Entreprendre d’y répondre, ce serait déjà faire preuve d’une arrogance présomptueuse. Mais se contenter de l’interroger conduirait sans doute à s’enfermer dans un simple jeu rhétorique dont l’insuffisance est plus évidente encore. Sans doute faut-il donc la travailler, la mettre en situation, la déconstruire, la pousser dans ses retranchements.
De la vérité dans les sciences, Aurélien Barrau, éd. Dunod, 2016, p. 7
Descartes, c'est l’inventeur du doute. D'un doute très particulier et très systématique. Un doute érigé, pourrait-on dire, en méthode. Il creuse ainsi une fissure remarquable dans l'histoire d’une philosophie probablement trop convaincue de la certitude de son accès à l'en-soi du réel. Mais Descartes c’est aussi une solution, le cogito, le « je pense donc je suis ». Il constitue pour lui la vérité première, ce qui échappe à l'indécision.
De la vérité dans les sciences, Aurélien Barrau, éd. Dunod, 2016, p. 9
La science est indéfinissable. La vérité est inaccessible. Mais elles partagent, au moins, cette capacité à générer cet état d’être si essentiel et élégant que le poète Fernando Pessoa nomme l’« intranquilité ».
De la vérité dans les sciences, Aurélien Barrau, éd. Dunod, 2016, p. 85
Il t'a été donné d'apprendre l'essentiel : que le fond de cette vie terrestre n'est pas sûr, qu'il est friable, mouvant, instable. C'est une bonne découverte, mais elle est venue pour toi un peu tôt. Nous avons besoin de nous tromper avant d'accéder à la vérité.
Autoportrait au radiateur (1997), Christian Bobin, éd. Folio, 1997 (ISBN978-2-07-041170-2), p. 73
Les mathématiciens ont toujours été persuadés qu’ils démontrent des « vérités » ou des « propositions vraies », une telle conviction ne peut évidemment être que sentimentale ou métaphysique, et ce n’est pas en se plaçant sur le terrain de la mathématique qu’on peut la justifier, ni même lui donner un sens qui n’en fasse pas une tautologie. L’histoire du concept de vérité en mathématique relève donc de l'histoire de la philosophie et non de celle des mathématiques ; mais l'évolution de ce concept a eu une influence indéniable sur celle des mathématiques, et à ce titre nous ne pouvons pas la passer sous silence.
Chercher la vérité et la dire, telle qu'on la pense, n'est jamais criminel. On ne saurait imposer à personne une conviction. Les convictions sont libres.
Aussi bien savait-il qu'il est deux sortes de vérité dans ce monde. Celle qui, inaltérable, fonde et la vie et la mission de l'individu, et l'autre qui, entièrement malléable, sert aux politiciens, charlatans, avocats ripoux et leurs clients pour atteindre le but visé, quel qu'il soit.
Au jeu surréaliste de la vérité, alors que, de part et d’autre, le manque de retenue est la règle que nulle ombre d’exception ne saurait venir confirmer, l’interrogé mettra d’autant moins de réticence à répondre que l’interrogateur aura visé, avec une plus minutieuse et lucide cruauté, le point entre tous sensible, parmi l’enchevêtrement des rapports physiques et des faits concrets aptes à surprendre sinon à choquer l’auditoire. Les premières confidences serviront de tenailles pour taillader les fils de fer barbelés de l’inhibition.
« Note en marge du jeu de la vérité », René Crevel, Documents 34, nº 20, Avril 1934, p. 21
Il faut qu’il y ait tremblement de terre et d’heures. Il ne suffit donc pas de chronométrer, d’arpenter l’anecdote. Dire la vérité, c’est non seulement rendre compte des actes qui ont trouvé leurs dimensions à la fois précises et mouvantes dans le temps et l’espace, mais c’est aussi, c’est surtout laisser deviner quels seraient les fruits du désir enfin rendu au soleil d’une liberté objective et s’y riant des scrofules, des hontes, des peurs, des déviations subjectives, à quoi toujours condamne la nécessité aveugle tant qu’elle n’est pas connue.
« Note en marge du jeu de la vérité », René Crevel, Documents 34, nº 20, Avril 1934, p. 21
Tommaso Buscetta a beaucoup insisté sur l'importance d'une règle spécifique de Cosa Nostra, règle ayant trait à la vérité. Grâce à lui, nous savons maintenant que la vérité est une denrée particulièrement précieuse et dangereuse pour les mafiosi. Quand un homme d'honneur est initié par la mafia sicilienne, il jure, entre autres, de ne jamais mentir à d'autres initiés, qu'ils soient ou non membres de la même Famille. Un homme d'honneur qui a menti s'aperçoit très vite qu'il a pris un raccourci vers le bain d'acide. Cependant, un mensonge bien déguisé peut se révéler une arme puissante dans la guerre permanente pour le pouvoir qui se livre à l'intérieur de l'organisation. Le résultat est simple : une paranoïa aiguë.
Cosa Nostra — La mafia sicilienne de 1860 à nos jours, John Dickie (trad. Anne-Marie Carrière), éd. Perrin, coll. « Tempus », 2007 (ISBN978-2-262-02727-8), partie Introduction, p. 30
Si jamais l'humanité en arrivait à ne plus opérer qu'avec des vérités éternelles, des résultats de pensée ayant une validité souveraine et un droit absolu à la vérité, cela voudrait dire qu'elle est au point où l'infinité du monde intellectuel est épuisée en acte comme en puissance, et ainsi accompli le fameux prodige de l'innombrable nombré.
Anti-Dühring, Friedrich Engels (trad. Emile Bottigelli), éd. Éditions sociales, 1971, chap. IX. La morale et le droit. Vérités éternelles, p. 118
Il n'y a pas d'exercice du pouvoir sans une certaine économie des discours de vérité fonctionnant dans, à partir de et à travers ce pouvoir. Nous sommes soumis par le pouvoir à la production de la vérité et nous ne pouvons exercer le pouvoir que par la production de la vérité.
« Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN978-2-02-023169-5), Cours du 14 janvier 1976, p. 22
Pour marquer simplement non pas le mécanisme même de la relation entre pouvoir, droit et vérité, mais l'intensité du rapport et sa constance, disons ceci : nous sommes astreints à produire la vérité par le pouvoir qui exige cette vérité et qui en a besoin pour fonctionner ; nous avons à dire la vérité, nous sommes contraints, nous sommes condamnés à avouer la vérité ou à la trouver. Le pouvoir ne cesse de questionner, de nous questionner ; il ne cesse d'enquêter, d'enregistrer ; il institutionnalise la recherche de la vérité, il la professionnalise, il la récompense. Nous avons à produire la vérité comme, après tout, nous avons à produire des richesses, et nous avons à produire la vérité pour pouvoir produire des richesses. Et d'un autre côté, nous sommes également soumis à la vérité, en ce sens que la vérité fait loi ; c'est le discours vrai qui, pour une part au moins, décide ; il véhicule, il propulse lui-même des effets de pouvoir.
« Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN978-2-02-023169-5), Cours du 14 janvier 1976, p. 22
C'est l'appartenance à un camp — la position décentrée — qui va permettre de déchiffrer la vérité, de dénoncer les illusions et les erreurs par lesquelles on vous fait croire — les adversaires vous font croire — que l'on est dans un monde ordonné et pacifié. « Plus je me décentre, plus je vois la vérité ; plus j'accentue le rapport de force, plus je me bats, plus effectivement la vérité va se déployer devant moi, et dans cette perspective de combat, de la survie ou de la victoire. »
« Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN978-2-02-023169-5), Cours du 21 janvier 1976, p. 45
Ou la vérité donne la force, ou la vérité déséquilibre, accentue les dissymétries et fait pencher finalement la victoire d'un côté plutôt que de l'autre : la vérité est un plus de force, tout comme elle ne se déploie qu'à partir d'un rapport de force.
« Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN978-2-02-023169-5), Cours du 21 janvier 1976, p. 46
Le croyant n’est pas arrogant ; au contraire, la vérité le rend humble, sachant que ce n’est pas lui qui la possède, mais c’est elle qui l’embrasse et le possède. Loin de le raidir, la sécurité de la foi le met en route, et rend possible le témoignage et le dialogue avec tous.
Lettre encyclique Lumen Fidei du souverain pontife François aux évêques aux prêtres et aux diacres aux personnes consacrées et à tous les fidèles laïcs sur la foi, 5 juillet 2013, Vatican, Rome, dans Site internet du Vatican, paru typographie vaticane, François.
Mais la notion de la vérité s'est tellement abaissée que si vous dites la vérité, on vous accuse de vouloir étonner ou scandaliser. Ce qui manque à l'esprit, c'est la hardiesse et la nuance, l'une excluant l'autre ; et l'une et l'autre sont nécessaires à l'appréhension et à l'expression de la vérité.
De l'abjection, Marcel Jouhandeau, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 2006 (ISBN2-07-077743-X), p. 26
Maximilien Kolbe n'était pas un homme de compromis, il pensait que la vérité ne pouvait être déguisée « et que tout ce que nous pouvons faire et devons faire, c'est la rechercher, et lorsque nous l'aurons trouvée, la servir jusqu'au bout. Nous devons servir la vérité jusqu'à la mort ».
La force du silence, Robert Sarah avec Nicolas Diat, éd. Fayard, 2016 (ISBN978-2-213-70108-0), p. 282
Un soir, dans un salon où cinquante personnes environ étaient réunies, je m'amusai à penser tout haut. Rare jouissance, n'est-ce pas ? plaisir inestimable ! Un quart d'heure après, un domestique vint me présenter mon chapeau, et j'avais fait autre chose cependant que de dire à quelques femmes qu'elles étaient laides et à quelques hommes qu'ils manquaient d'esprit.
La Franc-maçonnerie des femmes (1856), Charles Monselet, éd. Le Masque, coll. « Labyrinthes », 2011 (ISBN978-2-7024-3501-4), partie I, 3. Les audaces d'un homme timide, p. 55
Le problème avec la vérité, qui est adéquation de la pensée et de la réalité, conformité du langage au monde et à son histoire, c'est qu'elle ne cesse de se dérober. Elle se situe volontiers sous l'invocation de la formule célèbre d'un procureur de Judée au temps de l'empereur Tibère : « Qu'est-ce-que la vérité ? »
Il n'y a de beauté que parce qu'il y a des hommes pour la percevoir. Il n'y a de vérité — de mensonge — que parce qu'il y a une pensée et un langage pour la découvrir — ou la dissimuler. Inséparable de l'expression sous forme de voix ou d'écriture, elle est aussi liée au mal qu'elle affronte et qu'elle dissipe. Assoiffée de reconnaissance, elle est fragile et toujours prête à la bataille.
Garder sa dignité d'homme, c'est rester soi-même dans toutes les situations de la vie. C'est demeurer dans la vérité, même si cela devait nous coûter cher. Car dire la vérité coûte cher. Seul l'ivraie est de vil prix. Il faut payer pour le grain de la vérité. Toute chose, toute grande cause doit coûter et doit être difficile. Il n'y a que les choses petites et médiocres qui sont faciles. Déjà, le poète Novalis disait : « L'homme s'appuie sur la vérité. S'il trahit la vérité, il se trahit. Celui qui trahit la vérité, se trahit lui-même. » Le mensonge avilit la dignité humaine et est l'apanage des esclaves, des pusillanimes.
Le chemin de ma croix, Jerzy Popiełuszko (trad. Michel de Wieyzka), éd. cana, 1984, p. 165
Envers la vérité en général et toute vérité en particulier la pensée perverse use d’une remarquable désinvolture. Plus que quiconque peut-être, nous sommes, nous autres psychanalystes, des têtes chercheuses de vérité : de vérité psychique [...].
De tels efforts sont dérisoires au regard de la pensée perverse. Vérité ou mensonge, peu lui importe : c’est l’efficience qui compte : il s’agit seulement, et en toute « innocence », de savoir si les dires sont crédibles, et s’ils vont passer la rampe. Pour le pervers, ce qui est dit est vrai, et ce qui n’est pas dit n’est pas vrai.
Pensée perverse et décervelage, 1992, De la pensée perverse au désordre de pensée, dans [1], paru Trait pour trait Mouvement de travail et de recherche autour de la psychanalyse, Paul-Claude Racamier.
Si l'on se mettait à se dire tout haut les vérités, la société ne tiendrait pas un seul instant ; elle croulerait de fond en comble avec un épouvantable fracas comme le temple des Philistins sous les bras de Samson, comme ces galeries souterraines des mines ou ces passages périlleux des montagnes où il ne faut pas élever la voix sous peine d'avalanches.
Anecdotes sur Chateaubriand et ses deux Floridiennes, sur Byron et ses deux Albanais.
Oserai-je jamais moi-même imprimer cela ? Quand on arrive à une certaine note de vérité, on offense les gens jusqu'à les faire crier : ils vous lapideraient, s'ils pouvaient.
Et m'apparaissait peu à peu cette vérité pourtant éclatante que qui aime le bien est indulgent au mal.
Citadelle, Antoine de Saint-Exupéry, éd. Gallimard, coll. « La Pléiade », 1953, chap. CXVIII, p. 767
Connaître une vérité peut-être n'est-ce que la voir en silence.
Citadelle, Antoine de Saint-Exupéry, éd. Gallimard, coll. « La Pléiade », 1953, chap. CXXVI, p. 783
La vérité, ce n'est point ce qui se démontre. Si dans ce terrain, et non dans un autre, les orangers développent de solides racines et se chargent de fruits, ce terrain-là c'est la vérité des orangers. Si cette religion, si cette culture, si cette échelle de valeurs, si cette forme d'activité et non telles autres, favorisent dans l'homme cette plénitude, délivrent en lui un grand seigneur qui s'ignorait, c'est que cette échelle des valeurs, cette culture, cette forme d'activité, sont la vérité de l'homme. La logique ? Qu'elle se débrouille pour rendre compte de la vie.
Mais la vérité, vous le savez, c'est ce qui simplifie le monde et non ce qui crée le chaos. La vérité, c'est le langage qui dégage l'universel. [...] La vérité ce n'est point ce qui se démontre, c'est ce qui simplifie.
La devise de votre université est « Veritas ». Comme certains d'entre vous le savent déjà, et comme les autres l'apprendront au cours de leur vie, la Vérité commence à nous échapper à la seconde même où notre regard relâche sa tension, elle nous échappe en nous laissant l'illusion que nous continuons à la suivre. De très nombreuses dissensions viennent de là. Et il faut savoir aussi que la vérité est rarement douce au palais : elle est presque toujours amère.
Incipit
Le déclin du courage (1978), Alexandre Soljenitsyne, éd. Fayard, coll. « Les Belles Lettres », 2015 (ISBN978-2-251-20046-0), p. 15
Lanza Del Vasto
Les deux grandes découvertes du siècle sont : la Bombe atomique et la Force de la Vérité ou Non-Violence. Ce n'est point par hasard qu'elles se sont révélées en même temps.
Technique de la non-violence, Lanza del Vasto, éd. Éditions Denoël, 1971, p. 235
Ce n'est qu'une description des faits. Or, ce n'est pas la vérité, puisqu'il se trouvera à coup sûr d'autres faits dont la description contredira celle-ci. La vérité n'est pas dans la juxtaposition de ce genre d'écrits. Ce qui s'oppose à la vérité, ce n'est pas une autre vérité, mais l'erreur.
La Maison jaune, Alexandre Zinoviev (trad. Anne Coldefy-Faucard et Wladimir Berelowitch), éd. Julliard/L'Age d'Homme, 1982, t. 1, p. 89
Amour de la vérité est une expression impropre. La vérité n'est pas un objet d'amour. Elle n'est pas un objet. Ce qu'on aime, c'est quelque chose qui existe, que l'on pense, et qui par là peut être occasion de vérité ou d'erreur. Une vérité est toujours la vérité de quelque chose. La vérité est l'éclat de la réalité. L'objet d'amour n'est pas la vérité, mais la réalité. Désirer la vérité, c'est désirer un contact avec une réalité, c'est l'aimer. On ne désire la vérité que pour aimer dans la vérité. On désire connaître la vérité de ce qu'on aime. Au lieu de parler d'amour de la vérité, il vaut mieux parler d'un esprit de vérité dans l'amour.
L'Enracinement de Simone Weil
« Simone Weil, la fulgurante », Marc Riblet, L'Express THEMA, nº 13, février-mars 2017, p. 203
1) IL FAUT COMMENCER PAR L’ERREUR et lui substituer la vérité.
2) C'est-à-dire qu'il faut découvrir la source d'erreur, sans quoi entendre la vérité ne nous sert à rien. Elle ne peut pénétrer lorsque quelque chose d’autre occupe sa place.
3) Pour persuader quelqu’un de la vérité, il ne suffit pas de constater la vérité, il faut trouver le chemin qui mène de l’erreur à la vérité.
Remarques sur Le Rameau d’Or de Frazer, Traduction par Jean Lacoste, 06 mai 2010, dans revue Agone, texte en ligne, p.13-31.
D'autres interrogent les faits réels et font des erreurs. De mon côté, j'ignore cette face de la réalité et je me trompe peu. Il y a plusieurs façon de trouver la vérité des choses : pour moi, c'est toujours dans ma tête et dans mon cœur.
in The 2012 Alexandre Zinoviev Birthday Book, entrevue d'Alexandre Zinoviev par J.J. Lafaye en 1991 à Munich, éd. blurb, 2012, p. 39
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