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==== Concernant Vauvenargues ==== |
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{{citation|citation=Il a peu, ou plutôt il n'a pas le sentiment des beautés de la nature : dans la nature, il ne considère volontiers que l'homme et la société ; Vauvenargues portait en lui le besoin d'être un grand homme historiquement.}} |
{{citation|citation=Il a peu, ou plutôt il n'a pas le sentiment des beautés de la nature : dans la nature, il ne considère volontiers que l'homme et la société ; [[Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues|Vauvenargues]] portait en lui le besoin d'être un grand homme historiquement.}} |
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{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=Charles-Augustin Sainte-Beuve|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=163|partie=Vauvenargues|section=4 novembre 1850. ''Causeries du lundi'', t. III|ISBN=2-7056-6178-6}} |
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=Charles-Augustin Sainte-Beuve|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=163|partie=[[Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues|Vauvenargues]]|section=4 novembre 1850. ''Causeries du lundi'', t. III|ISBN=2-7056-6178-6}} |
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{{citation|citation=Il avait en horreur et en mépris la fatuité et la frivolité si en vogue à cette date, ce ton de légèreté et de persiflage à la mode, que Gresset a pris sur le fait dans ''le Méchant''. On ne voit pas qu'il ait été occupé des femmes dans les années où il écrit, et le peu qu'il en dit nous montre un homme revenu : ''Les femmes ne peuvent comprendre, dit-il, qu'il y ait des hommes désintéressés à leur égard''.}} |
{{citation|citation=Il avait en horreur et en mépris la fatuité et la frivolité si en vogue à cette date, ce ton de légèreté et de persiflage à la mode, que Gresset a pris sur le fait dans ''le Méchant''. On ne voit pas qu'il ait été occupé des femmes dans les années où il écrit, et le peu qu'il en dit nous montre un homme revenu : ''Les femmes ne peuvent comprendre, dit-il, qu'il y ait des hommes désintéressés à leur égard''.}} |
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{{citation|citation=Vauvenargues, en opposition ouverte avec les illusions de son temps, disait encore : ''Jusqu'à ce qu'on rencontre le secret de rendre les esprits plus justes, tous les pas qu'on pourra faire dans la vérité n'empêcheront pas les hommes de raisonner faux; et c'est ainsi, selon lui, que les grands hommes, en apprenant aux faibles à réfléchir, les ont mis sur la route de l'erreur''.}} |
{{citation|citation=[[Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues|Vauvenargues]], en opposition ouverte avec les illusions de son temps, disait encore : ''Jusqu'à ce qu'on rencontre le secret de rendre les esprits plus justes, tous les pas qu'on pourra faire dans la vérité n'empêcheront pas les hommes de raisonner faux; et c'est ainsi, selon lui, que les grands hommes, en apprenant aux faibles à réfléchir, les ont mis sur la route de l'erreur''.}} |
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==== Concernant [[Voltaire]] ==== |
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Version du 1 janvier 2012 à 00:21
Charles-Augustin Sainte-Beuve est un critique littéraire et écrivain français, né le 23 décembre 1804 à Boulogne-sur-Mer et mort le 13 octobre 1869 à Paris.
Citations
Portraits de Femmes, 1844
Avertissement
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Avertissement, p. 37
Concernant le livre de M. Delécluse
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Du Roman intime ou mademoiselle de Liron, p. 60
Concernant Adélaïde de Souza
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Souza, p. 82
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Souza, p. 85
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Souza, p. 87
Concernant Claire de Duras
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Duras, p. 105
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Duras, p. 112
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Duras, p. 116
Concernant Germaine de Staël
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 125
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 129
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 131
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 132
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 143
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 143
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 193
- A propos de Coppet
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 203
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 205
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 206
Concernant Horace
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Charrière, p. 490
Portraits littéraires
Concernant André Chénier
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie André Chénier, 1829. Portraits littéraires, t.I, p. 33
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie André Chénier, 1829. Portraits littéraires, t.I, p. 21
André Chénier nous a dit le secret de son âme : sa vie ne fut pas une vie de plaisir, mais d'art, et tendait à se purifier de plus en plus.
[...] il rêvait, aux bords de la Marne, quelque retraite indépendante et pure, quelque saint loisir, où les beaux-arts, la poésie, la peinture (car il peignait volontiers), le consoleraient des voluptés perdues, et où l'entoureraient un petit nombre d'amis de son choix.
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie André Chénier, 1829. Portraits littéraires, t.I, p. 34
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie André Chénier, 1829. Portraits littéraires, t.I, p. 34
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie André Chénier, 1829. Portraits littéraires, t.I, p. 35
Concernant Diderot
Diderot fut cet homme, moule vaste et bouillonnant où tout se fond, où tout se broie, où tout fermente ; capacité la plus encyclopédiqe qui fût alors, mais capacité active, dévorante à la fois et vivifiante, animant, embrasant tout ce qui y tombe et le renvoyant au dehors dans des torrents de flamme et aussi de fumée ; Diderot passant d'une machine à bas qu'il démonte et décrit aux creusets de d'Holbach et de Rouelle, aux considérations de Bordeu ; disséquant, s'il le veut, l'homme et ses sens aussi dextrement que Condillac, dédoublant le fil de cheveu le plus ténu sans qu'il se brise, puis tout d'un coup rentrant au sein de l'être, de l'espace, de la nature et taillant en plein dans la grande géométrie métaphysique quelques larges lambeaux, quelques pages sublimes et lumineuses que Malebranche ou Leibniz auraient pu signer avec orgueil s'ils n'eussent été chrétiens ; esprit d'intelligence, de hardiesse et de conjecture, alternant du fait à la rêverie, flottant de la majesté au cynisme, bon jusque dans son désordre, un peu mystique dans son incrédulité et auquel il n'a manqué, comme à son siècle, pour avoir l'harmonie, qu'un rayon divin, un fiat lux, une idée régulatrice, un Dieu.
Entre Voltaire, Buffon, Rousseau et d'Holbach, entre les chimistes et les beaux esprits, entre les géomètres, les mécaniciens et les littérateurs, entre ces derniers et les artistes, sculpteurs ou peintres, entre les défenseurs du goût ancien et les novateurs comme Sedaine, Diderot fut un lien. Il était bien propre à être le centre mobile, le pivot du tourbillon ; à mener la ligue à l'attaque avec concert, inspiration et quelque chose de tumultueux et de grandiose dans l'allure.
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Diderot, Juin 1831. Portraits littéraires, t. I, p. 54
Interventions dans Premiers lundis
Concernant Casanova
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Giacomo Casanova, 18 novembre 1850. Causeries du lundi, t. III, p. 20
Interventions dans Causeries du lundi
Concernant Beaumarchais
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, 14 juin 1852. Causeries du lundi, t. VI, p. 13
Concernant André Chénier
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie André Chénier, 1829. Portraits littéraires, t.I, p. 38
Concernant Diderot
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Diderot, 20 janvier 1851. Causeries du lundi, t. III, p. 54
Concernant Marivaux
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Marivaux, 16 et 23 janvier 1854. Causeries du lundi, t. IX, p. 104
Concernant Montesquieu
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Montesquieu, 18 et 25 octobre. Causeries du lundi, t. VII, p. 118
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Montesquieu, 18 et 25 octobre. Causeries du lundi, t. VII, p. 119
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Montesquieu, 18 et 25 octobre. Causeries du lundi, t. VII, p. 120
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Montesquieu, 18 et 25 octobre. Causeries du lundi, t. VII, p. 121
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Montesquieu, 18 et 25 octobre. Causeries du lundi, t. VII, p. 122
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Montesquieu, 18 et 25 octobre. Causeries du lundi, t. VII, p. 123
- Concernant L'Esprit des lois.
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Montesquieu, 18 et 25 octobre. Causeries du lundi, t. VII, p. 124
Concernant Rousseau
C'est de lui que date chez nous, au dix-huitième siècle, le sentiment de la nature.
C'est de lui aussi que date dans notre littérature le sentiment de la vie domestique, de cette vie bourgeoise, pauvre, recueillie, intime, où s'accumulent tant de trésors vertueux et doux.
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Jean-Jacques Rousseau, 4 novembre 1850. Causeries du lundi, t. III, p. 145
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Jean-Jacques Rousseau, 4 novembre 1850. Causeries du lundi, t. III, p. 146
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Jean-Jacques Rousseau, 4 novembre 1850. Causeries du lundi, t. III, p. 150
Concernant Vauvenargues
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Vauvenargues, 4 novembre 1850. Causeries du lundi, t. III, p. 163
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Vauvenargues, 4 novembre 1850. Causeries du lundi, t. III, p. 164
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Vauvenargues, 4 novembre 1850. Causeries du lundi, t. III, p. 164
Concernant Voltaire
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 168
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 169
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 169
En parlant de Rousseau, Voltaire s'abandonne à toute son antipathie contre cet émule et ce puissant collaborateur, en qui il s'obstine à ne voir qu'un fou et qu'il injurie sans pitié :
Ah, monsieur! écrivait-il à M. Bordes [mars 1765], vous voyez bien que Jean-Jacques ressemble à un philosophe comme un singe ressemble à l'homme... On est revenu de ses sophismes et sa personne est en horreur à tous les honnêtes gens qui ont approfondi son caractère. Quel philosophe qu'un brouillon et qu'un délateur. Abandonnons ce malheureux à son opprobre. Les philosophes ne le comptent point parmi leurs frères [...].
Il y a un endroit qui donne tristement à réfléchir sur la faiblesse du coeur humain chez les plus grands esprits. Voltaire vient d'écrire à la duchesse de Saxe-Gotha au sujet de l'exécution du chevalier de La Barre ; il en est révolté, et avec raison ; il trouve horrible que, pour un indigne méfait et qui certes méritait (ce n'est plus lui qui parle) une correction sévère, le chevalier ait été torturé, décapité, livré aux flammes, comme on l'eût fait au douxième siècle; et tout à côté, voilà qu'il plaisante lui-même sur l'idée qu'on pourrait bien pendre Jean-Jacques Rousseau.
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 175
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 178
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 180
Mes Poisons, 1926
En guise de préface
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. I. En guise de préface, p. 9
Concernant lui-même
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. II. Sur lui-même, p. 21
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. II. Sur lui-même, p. 25
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. II. Sur lui-même, p. 25
Jugements divers
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 30
Anecdotes sur Chateaubriand et ses deux Floridiennes, sur Byron et ses deux Albanais.
Oserai-je jamais moi-même imprimer cela ? Quand on arrive à une certaine note de vérité, on offense les gens jusqu'à les faire crier : ils vous lapideraient, s'ils pouvaient.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 30
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 32
La prose de Musset est charmante, au rebours de celle de Victor Hugo qui ne peut se relire.
— Essayez, si vous pouvez, de relire Notre-Dame de Paris.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 32
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 40
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 41
Concernant Victor Hugo
Dans ce recueil des Ombres et Rayons, il y a des choses aussi belles que jamais, mais aussi il y en a de plus détestables et d'insupportables vraiment. Conçoit-on par exemple que, parlant de l'amour, et après une longue et assez poétique énumération,
« Aimer, c'est comprendre les cieux,
C'est mettre (qu'on dorme ou qu'on veille)
Une lumière dans ses yeux,
Une musique en son oreille, »
il ajoute comme chose toute simple :
« C'est se chauffer à ce qui bout ! »
N'est-ce pas exactement comme si, au plus beau milieu du plus beau salon, on apportait tout d'un coup une marmite ? Il y a désormais force de ces incongruités-là chez Hugo ; ce ne sont plus des taches, ce sont des immondices.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 48
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 50
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 51
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 55
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 58
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 60
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 63
Concernant Victor Cousin
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Cousin, p. 66
Concernant l'amour et les femmes
1864.
Le plaisir crée une franc-maçonnerie charmante. Ceux qui y sont profès se reconnaissent d'un clin d'oeil, s'entendent sans avoir besoin de paroles, et il se passe là de ces choses imprévues, sans prélude et sans suites, de ces hasards de rencontre et de mystère qui échappent au récit, mais qui remplissent l'imagination et qui sont un des enchantements de la vie. Ceux qui y ont goûté n'en veulent plus d'autres.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. VIII. Sur l'amour et les femmes, p. 78
Si j'avais un jeune ami à instruire de mon expérience, je lui dirais : — Aimez une coquette, une dévote, une sotte, une grisette, une duchesse. Vous pourrez réussir, et la dompter, la réduire. Mais si vous cherchez quelque bonheur dans l'amour, n'aimez jamais une muse. Là où vous croirez trouver son coeur, vous ne rencontrerez que son talent.
N'aimez pas Corinne — et surtout si Corinne n'est point encore montée au Capitole ; car le Capitole alors est au dedans, et à tout propos, sur tout sujet (et même les plus doux sujets), elle y monte.
Tout amant préfère le sentier, mais Corinne aime la voie romaine.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. VIII. Sur l'amour et les femmes, p. 80
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. VIII. Sur l'amour et les femmes, p. 82
Concernant George Sand
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. XV. Sur George Sand, p. 112
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. XV. Sur George Sand, p. 112
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. XV. Sur George Sand, p. 114
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. XV. Sur George Sand, p. 114
Concernant Balzac
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. XVI. Sur Balzac, p. 117
Propos rapportés de Sainte-Beuve et commentaires à ce même sujet
Citations concernant Juliette Récamier
C'est acquérir des forces que de simplifier sa vie. Mme Récamier fut plus puissante dans sa cellule de l'Abbaye-aux-Bois qu'elle ne l'avait été dans son bel hôtel. « C'est là, dit Sainte-Beuve, que son doux génie, dégagé des complications trop vives, se fit de plus en plus sentir avec bienveillance... L'esprit de parti était alors dans sa violence. Elle désarmait les colères ; elle adoucissait les aspérités ; elle vous ôtait la rudesse et vous inoculait l'indulgence. » Une femme, si elle est belle, un peu coquette et sait écouter, peut beaucoup sur les passions des hommes. Elle obtient tout parce qu'elle n'exige rien. « Être protégé par Mme Récamier fut, pendant plus de trente ans, la plus infaillible des recommandations. » Elle régna sur l'Académie, sur les Facultés, sur les ministères, « et il n'y avait pas jusqu'aux bâtards de son apothicaire et de son portier que cette femme essentiellement bonne et obligeante ne trouvât moyen de convenablement caser dans les bureaux des ministres ».
A l'Abbaye-aux-Bois, les amours de Chateaubriand et de Mme Récamier prirent un caractère cérémonieux et public qui rappelle les journées du grand roi.
- Sainte-Beuve cité par le biographe André Maurois en 1938
- René ou la vie de Chateaubriand, André Maurois, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1956 (ISBN 2-246-18904-7), chap. VII « Le partisan », V Un instant de bonheur', p. 276
L'oeuvre de Sainte-Beuve appréhendée à son tour par la critique
Préface de Portraits de Femmes, 1998
- Citation extraite d'une préface rédigée par Gérald Antoine en 1998
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), chap. Préface conçue par Gérald Antoine, Un peintre qui « se mire » en ses modèles, p. 13
- Citation extraite d'une préface rédigée par Gérald Antoine en 1998
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), chap. Préface conçue par Gérald Antoine, Femmes et oeuvres : lesquelles choisir ?, p. 15
- Citation extraite d'une préface rédigée par Gérald Antoine en 1998
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), chap. Préface conçue par Gérald Antoine, Du peintre à son public, p. 32
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