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Internet

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

L'Internet est un système mondial d'interconnexion de réseaux informatiques, utilisant un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données.

Cinéma

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David Fincher, The Social Network, 2010

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Sean Parker : Enlevez le the. Juste Facebook.
  • Justin Timberlake, The Social Network (2010), écrit par David Fincher


Mark Zuckerberg : Si vous étiez les inventeurs de Facebook, vous auriez inventé Facebook
  • Jesse Eisenberg, The Social Network (2010), écrit par David Fincher


Mark Zuckerberg : Elle a inventé ça de toute pièce
? : Elle était sous serment !
Mark Zuckerberg : J'imagine que c'est la première fois que quelqu'un ment sous serment !

  • Jesse Eisenberg, The Social Network (2010), écrit par David Fincher


Littérature

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Annie Ernaux, Les Années, 2008

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Sur Internet il suffisait d’inscrire un mot clé pour voir déferler des milliers de sites , livrant en désordre des bouts de phrases et des bribes de textes qui nous aspiraient vers d’autres dans un jeu de piste excitant, une trouvaille relancée à l’infini de ce qu’on ne cherchait pas. Il semblait qu’on pouvait s’emparer de la totalité des connaissances, entrer dans la multiplicité des points de vue jetés sur les blogs dans une langue neuve et brutale. S’informer sur les symptômes du cancer de la gorge, la recette de la moussaka, l’âge de Catherine Deneuve, la météo à Osaka, la culture des hortensias et du cannabis, l’influence des Nippons sur le développement de la Chine, — jouer au poker, enregistrer des films et des disques, tout acheter, des souris blanches et des revolvers, du Viagra et des godes, tout vendre et revendre. Discuter avec des inconnus, insulter, draguer, s’inventer. Les autres étaient désincarnés, sans voix ni odeur ni gestes, ils ne nous atteignaient pas. Ce qui comptait, c’est ce qu’on pouvait faire avec eux, la loi d’échange, le plaisir. Le grand désir de puissance et d’impunité s’accomplissait. On évoluait dans la réalité d’un monde d’objets sans sujets. Internet opérait l’éblouissante transformation du monde en discours. Le clic sautillant et rapide de la souris sur l’écran était la mesure du temps.
  • Les Années, Annie Ernaux, éd. Gallimard, 2008, p. 222-223


Sylvain Tesson, Une très légère oscillation, journal 2014-2017, 2017

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Ces propagandistes de l'internet me sidèrent. Quel talent ! Ils appellent « nouvelles technologies dématérialisées » ces appareils qui nous tiennent en laisse, nous domestiquent, nous hypnotisent.


Bande dessinée

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Questionable Content, Jeph Jacques

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Marigold Mon cerveau est une poubelle et je passe ma vie sur Internet !
  • (en) Marigold. My brain is trash and I live on the Internet!
  • (en) « 4518 », Jeph Jacques (trad. Wikiquote), Questionable Content, 2021 (lire en ligne)


Marigold C'est Internet. Imagine toujours le pire !
  • (en) Marigold. It's the Internet. Always assume the worst!
  • En réponse à Hannelore, qui reproche à Marigold de trop imaginer le pire quand elle envisage le risque d'être cyberharcelée.


Musique

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Avenue Q

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Trekkie : Internet est pour le porno !
Kate : Noooon !
Trekkie : Internet est pour le porno !
Kate : Trekkie !
Trekkie : Chuis debout toute la nuit à m'astiquer le poireau devant du porno porno porno porno !

  • (en)

    Trekkie : The internet is for porn!
    Kate : Noooo
    Trekkie : The internet if for porn!
    Kate : Trekkie
    Trekkie : Me up all night honking me horn to porn, porn, porn!

  • The Internet is for Porn, Robert Lopez et Jeff Marx (musique et paroles), Jeff Whitty (livret) (trad. Wikiquote), Stephanie D'Abruzzo (Kate), Rick Lyon (Treekie Monster), album Avenue Q (2003 chez BMG Music).


Trekkie : Prends ta trique et double-clique sur du porno porno porno

  • (en)

    Trekkie : Grab your dick and double click
    For porn, porn, porn

  • The Internet is for Porn, Robert Lopez et Jeff Marx (musique et paroles), Jeff Whitty (livret) (trad. Wikiquote), Stephanie D'Abruzzo (Kate), Rick Lyon (Treekie Monster), album Avenue Q (2003 chez BMG Music).


Politique

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Eva Joly, Le Monde, 2012

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La fermeture de MegaUpload et l’arrestation de ses dirigeants est un symptôme supplémentaire de l’incapacité des pouvoirs publics à se projeter au 21ème siècle et à concevoir un projet global éthique associant rémunération des auteurs et fluidité de la culture sur internet. Faute de stratégie publique intelligente, et de réflexion internationale indépendante des lobbies, on continuera à assister à une guerre de l’industrie du copyright face aux créatures qu’elle a engendrées.
  • Eva Joly, 20 janvier 2012, dans Le Monde.


Nathalie Kosciusko-Morizet, Melty, 2012

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Dans le numérique, le capital c'est l'idée.
  • Nathalie Kosciusko-Morizet, 1 mars 2012, Melty, dans Melty.


Fleur Pellerin, 2013

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Aujourd'hui ce n'est pas possible de couper l'accès à internet. C'est quelque chose comme couper l'eau.
  • Fleur Pellerin, 24 mai 2013, dans Déclaration à la presse lors d'une visite du quartier des hautes technologies de Kista, à Stockholm).


Pape François, Le Figaro, 2014

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Internet peut offrir plus de possibilités de rencontre et de solidarité entre tous, et que c'est une bonne chose, un don de Dieu".


Philosophie

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Alain Finkielkraut, L'ingratitude, 1999

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Internet dématérialise le monde et fait le vide.
Il n'y a plus de choses dans l'univers d'Internet, il n'y a plus que des informations et des images. Vivre parmi les non-choses : tel est le sort commun.
Internet est le rendez-vous des chercheurs, mais c'est aussi celui de tous les cinglés, de tous les voyeurs et de tous les ragots de la terre.
  • Alain Finkielkraut, 2 Février 1999, dans Entretien avec Guy Rossi-Landi à l'occasion de la sortie de son livre L'ingratitude, Lire.


Slavoj Zizek, The Guardian, 2006

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La personnalité de l'année 2006 élue par le Time magazine n'a pas été Ahmadinejad, Chavez, Kim Jong-il, ou tout autre des suspects habituels, mais à «vous», c'est à chacun d'entre nous d'utiliser la création de contenu sur le World Wide Web.
  • Slavoj Zizek, septembre 2006, dans The Guardian.


Alain Badiou, Télérama, 2010

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La distinction entre virtuel et réel ne m'a jamais paru capitale. Après tout, on peut avoir de grandes rencontres dans des formes d'absence, d'abstinence ou de virtualité. Il peut y avoir un amour qui reste dans une distance extrême d'avec lui-même. Héloise et Abélard, Tristan et Iseut, ce sont des mythes, mais ils indiquent que les inventions de la fidélité amoureuse sont extrêmement variées. On a des fidélités considérables dans l'absence comme on a des tromperies considérables dans la présence.
  • Alain Badiou, 7 août 2010, dans “Les gens se cramponnent aux identités... Un monde à l'opposé de la rencontre”, Télérama.


Peter Sloterdjik, In the World Interior of Capital, 2013

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Qui peut nier que, dans ses aspects principaux, le monde occidental - en particulier l'Union européenne - incarne un grand intérieur aujourd'hui?" Qui peut nier, également, qu'Internet réalise, avec le cyberespace, le rêve Paxton d'immatérialité et d'abolition de la distance ? Faire l'expérience de l'Arctique et de l'Amazonie sans décalage horaire, ballades via Google Maps."
  • Peter Sloterdjik, septembre 2013, dans In the World Interior of Capital.


Georges Steiner

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En quoi Internet va-t-il changer le statut de l'œuvre ? Est-ce qu'il y aura de nouveau une collectivité de la création ? Va-t-on revenir à l'anonymat ? Après tout, Homère est anonyme. Nous ne savons quasiment rien de Shakespeare, et pourtant ce petit monsieur de Stratford-upon-Avon en sait plus que nous sur presque tout. Il est très possible que l'époque du grand "ego", du grand "moi" soit close. Elle est, du reste, très brève. Beethoven avait conscience d'être Beethoven. Mais je ne crois pas que Shakespeare ait jamais eu la moindre conscience d'avoir été Shakespeare.
  • « George Steiner : « L’œuvre n’a besoin de personne » », Georges Steiner, propos recueillis par Nicolas Weill, Le Monde, 9 mai 2013 (lire en ligne)


Internet est le rendez-vous des chercheurs, mais c'est aussi celui de tous les cinglés, de tous les voyeurs et de tous les ragots de la terre.
  • « George Steiner : « L’œuvre n’a besoin de personne » », Georges Steiner, propos recueillis par Nicolas Weill, Le Monde, 9 mai 2013 (lire en ligne)


Boris Groys, Art Power et Going Public, 2013

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Il propose de sortir de la tradition esthétique centrée sur le regard du spectateur. Dans la mesure où les réseaux sociaux numériques permettent à tout un chacun de se créer un avatar autonome (dans l'esprit des avant-gardes du vingtième siècle où l'artiste par décision souveraine devient lui même l'œuvre), il faut se situer du côté de la production de tous ceux qui accomplissent le vœux de Joseph Beuys "tout le monde est artiste". Selon Boris Groys, aujourd'hui "on trouve plus de personnes intéressées par la production d'images que dans leur contemplation". Une sorte de "société du spectacle sans spectateur".
  • Boris Groys, 2013, dans Art Power et Going Public.


Média

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Bill Gates, Université de Washington, 1998

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On se fait parfois surprendre. Par exemple, quand Internet est arrivé, c’était notre cinquième ou sixième priorité.
  • Bill Gates, 1998, dans discours à l’Université de Washington.


Benjamin Bayart

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Internet ou Minitel 2.0, 2007
L’imprimerie a permis au peuple de lire, Internet va lui permettre d’écrire.
  • Internet ou Minitel 2.0, Benjamin Bayart, éd. FDN, 13 juillet 2007, p. 1


L'Internet peut-il casser des briques ?, 2014
Internet n’est pas en train de changer la société. […] Internet est l’outil dont nos sociétés se sont dôtées pour changer.
  • Benjamin Bayart, 2014, Paris, dans discours à l'Ubuntu Party.


Van Ommeren, Duivestein, Devadoss, Reijnen & Gunvaldson, Collaboration in the cloud, 2009

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Internet existe depuis une vingtaine d'années. Jamais une nouvelle technologie n'avait eu un impact aussi fort sur l'ensemble de la société : l'information, le travail et le capital peuvent être élargis au monde entier en appuyant sur un bouton.
  • Collaboration in the cloud, Van Ommeren, Duivestein, Devadoss, Reijnen & Gunvaldson, éd. VINT, 2009  (ISBN 978-90-75414-27-1), p. 2


Larry Page, Collaboration in the cloud, 2009

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L'un de nos principaux actifs est la marque. Il ne fait aucun doute que l'utilisateur de Google est Monsieur Tout le monde et c'est à lui que nous devons rendre des comptes. Vous devez tous nous accorder votre confiance, faute de quoi, notre entreprise fait faillite.
  • Collaboration in the cloud, Van Ommeren, Duivestein, Devadoss, Reijnen & Gunvaldson, éd. VINT, 2009  (ISBN 978-90-75414-27-1), p. 157


Julian Assange, News.com, 2010

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Ce sont les médias qui fixent les limites du politiquement acceptable, c'est pourquoi il vaudrait mieux les changer. […] Ce changement, tout est fait pour l'éviter, pour continuer à se faire de l'argent, mais si nous pouvons faire comprendre au public qu'il ne peut pas se fier à la plupart des autres formes de journalisme, alors ça peut valoir le coup d'essayer.
  • (en) It is the media that controls the boundaries of what is politically permissible, so better to change the media. […] Profit motives work against it, but if we can have the audience understand that most other forms of journalism are not credible, then it may be a forced move.
  • (en) « Wikileaks founder Julian Assange adamant his site broke Collateral Murder encryption », Julian Assange (trad. Wikiquote), News.com.au, 19 mai 2010 (lire en ligne)


Olivier Poivre d'Arvor, Au Field de la nuit, 2012

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L'éducation artistique maintenant passera beaucoup, je pense, en effet par cette espèce d'auto apprentissage qu'est le notre et qu'il fait qu'on est tous plus ou moins des wikipédistes, on se fait nos propres biographies imaginaires en étant interactif avec ces images que propose internet.
  • Olivier Poivre d'Arvor, 5 mars 2012, dans Michel Field, Au Field de la nuit, TF1.


Stéphane Larcher, La saga de Google, 2012

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Vous ne pouvez pas comprendre Google jusqu'à que vous sachiez que Larry et Sergey sont des enfants "montessori".
  • Propos publié dans le livre In the Plex en 2011 par Steve Levy & Marissa Mayer
  • « La saga de Google », Stéphane Larcher, L'informaticien, nº 106, octobre 2012, p. 24


Cédric Deniaud, Big Data et données clients, 2013

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Selon IBM, 90% des données de l'entreprise seraient inexploitables par les technologies actuelles. Avec l'explosion des données, l'enjeu économique consiste à mettre en place une logistique de l'information : comment transmettre la bonne information aux bonnes personnes, au bon format, au bon moment, pour engager des actions orientées "social business" dans le monde réel via l'Internet.
  • « Big Data et données clients : la clé du social CRM est d'aller à la Smart Data (good and small) ? », Cédric Deniaud, AFRC mag, nº 5, Avril 2013, p. 48


Nicholas G. Carr, Est-ce que Google nous rend idiot ?, 2009

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Jamais système de communication n’a joué autant de rôles différents dans nos vies, ou exercé une si grande influence sur nos pensées, que ne le fait Internet de nos jours. Pourtant, malgré tout ce qui a été écrit à propos du Net, on a très peu abordé la façon dont, exactement, il nous reprogramme. L’éthique intellectuelle du Net reste obscure.


[...] il faut un service qui serve les gens dans l'anonymat, sans stocker les données, sans savoir ce que chacun fait. Restreindre l’utilisation des données stockées me paraît insuffisant. Pour éviter l'espionnage, un système doit fonctionner sur la base de l'anonymat.
  • (fr) « Richard Stallman : il faut être prêt à payer le prix de la liberté », entretien avec Richard Stallman, La revue durable (ISSN 1660-3192), nº 63, automne-hiver 2019, p. 53


Liens externes

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