Dionysos

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Cette page est une ébauche. N'hésitez pas à la modifier en ajoutant des citations admissibles !
Coupe à yeux chalcidienne à figures noires montrant un masque de Dionysos. Vers 520-510 avant J.-C. Staatliche Antikensammlungen, Munich (Allemagne).

Dionysos (en grec ancien Διώνυσος / Diṓnusos ou Διόνυσος / Diónusos) est, dans la religion grecque antique, le dieu de la vigne, du vin, de la fête et de ses excès.

Dans la littérature grecque antique[modifier]

Nonnos de Panopolis, Les Dionysiaques, Ve siècle[modifier]

Bienheureuse, tu enfanteras la joie pour les dieux et les hommes, toi qui as conçu un fils qui versera aux mortels l'oubli de leurs peines !
  • Paroles de Zeus à Sémélé, future mère de Dionysos. Dionysos, en apprenant aux mortels à confectionner le vin, leur fournit un moyen d'oublier leurs soucis.
  • (grc) Les Dionysiaques, tome III. Chants VI-VIII, Nonnos de Panopolis (trad. Pierre Chuvin), éd. Les Belles Lettres, coll. « Collection des universités de France », 1992 (réédition consultée : 2003), chant VII, vers 366-367, p. 100


Dans la littérature après l'Antiquité[modifier]

Friedrich Nietzsche, La Naissance de la tragédie, 1873[modifier]

Mais, pour autant que la lutte était dirigée contre l'esprit dionysien de l'art antérieur, nous reconnaissons en Socrate l'adversaire de Dionysos, le nouvel Orphée qui se lève contre Dionysos et, quoique certain d'être déchiré par les Ménades du tribunal athénien, force cependant le dieu tout-puissant à prendre la fuite ; et celui-ci, comme au temps qu'il fuyait devant le roi d'Édonide Lycurgue, se réfugia dans les profondeurs de la mer, c'est-à-dire sous les flots mystiques d'un culte secret qui devait peu à peu envahir le monde entier.
  • Le socratisme comme conception opposée au dionysisme de la tragédie grecque. Nietzsche fait allusion au poète Orphée mort démembré par les Ménades adoratrices de Dionysos.
  • (de) La Naissance de la tragédie, Friedrich Nietzsche (trad. Jean Marnold et Jacques Morland, traduction revue par Angèle Kremer-Marietti), éd. Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche », 1994, 13, p. 108-109


Liens externes[modifier]

Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :