Aphrodite

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Aphrodite émergeant d'une coquille saint-Jacques, IVe siècle avant J.-C.

Aphrodite (en grec ancien : Ἀφροδίτη / Aphrodítē) est la déesse de l'Amour dans son acception la plus large, dans la religion grecque antique. Elle joue un rôle important dans la mythologie grecque.

Dans la littérature antique[modifier]

Iliade[modifier]

Là sont tendresse, désir, entretien amoureux aux propos séducteurs qui trompent le cœur des plus sages.
  • (grc)

    Ἔνθ' ἔνι μὲν φιλότης, ἐν δ' ἵμερος, ἐν δ' ὀαριστὺς
    πάρφασις, ἥ τ' ἔκλεψε νόον πύκα περ φρονεόντων.

  • Description du ruban qu'Aphrodite prête à Héra.
  • L'Iliade, Homère (trad. Paul Mazon), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 1937-38 (traduction), 1998 (édition), t. 2 (chants IX à XVI), chant XIV, vers 216-217, p. 271 (texte intégral sur Wikisource)


Hymnes homériques[modifier]

Dis-moi, Muse, ce que fait Aphrodite toute dorée,
Cypris qui sur tous les dieux lance la douceur du désir
et qui a soumis les tribus de ceux qui meurent, les hommes,
et les oiseaux qui volent dans le ciel et toutes les bêtes,
et tout ce que nourrit la terre ou encore l'océan.
Tous ont souci de ce que fait Aphrodite toujours couronnée.

  • (grc)
  • Début de l'hymne 5, "À Aphrodite".
  • Théogonie et autres poèmes, suivi des Hymnes homériques, anciennement attribué à Homère (trad. Jean-Louis Backès), éd. Gallimard, coll. « Folio classiques », 2001, vers 1-6, p. 277 (texte intégral sur Wikisource)


Anchise, ta gloire est grande, parmi les hommes qui vont mourir.
Rassure-toi, et, au fond de ton âme, cesse d'avoir si peur.
Tu n'as vraiment rien à craindre : aucun mal, qu'il vienne de moi
ou des autres Bienheureux, car les dieux ont pour toi de l'amitié.
Tu vas avoir un fils qui régnera sur les Troyens,
et des enfants naîtront de ses enfants, et ainsi à jamais.
On lui donnera le nom d'Énée, car ce fut grande douleur
pour moi que de déchoir jusqu'au lit d'un homme qui meurt.

  • (grc)
  • Aphrodite, qui vient de s'unir à Anchise, berger troyen, lui prédit la naissance de leur fils, le héros Énée. Le nom d'Énée est ici expliqué par l'adjectif grec αὶνóν (ainon, « terrible »), à cause du « terrible chagrin » (αὶνóν ἄχος) que cause à la déesse l'idée que son fils, qui n'est qu'un simple mortel et non un dieu, doive finir par mourir.
  • Théogonie et autres poèmes, suivi des Hymnes homériques, anciennement attribué à Homère (trad. Jean-Louis Backès), éd. Gallimard, coll. « Folio classiques », 2001, Hymne 5, "À Aphrodite", vers 192-199, p. 288-289 (texte intégral sur Wikisource)


Littérature après l'Antiquité[modifier]

Leconte de Lisle, Poèmes antiques, 1862[modifier]

Et Kypris, assise à l’écart,
Rit de ces armes meurtrières,
Moins puissantes que ses prières,
Moins terribles que son regard.

  • Kypris est un autre nom d'Aphrodite, déesse vénérée à Kypros (Chypre).
  • Poèmes barbares (1862), Leconte de Lisle, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1985, Médailles antiques, IV, p. 225-226


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