Aller au contenu

Céline Amaudruz

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Version datée du 31 octobre 2020 à 17:43 par Eunostos (discussion | contributions) (Category:Personnalité féminine suisse retirée; Category:Femme politique suisse ajoutée avec HotCat)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Céline Amaudruz

Céline Amaudruz, née le 15 mars 1979 à Genève, est une femme politique suisse membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Elle siège au Conseil national depuis 2011.

Citations

[modifier]

Sur l'immigration

[modifier]
(...) la Ville de Genève, dominée par un Exécutif rose-vert, n'hésite pas à transgresser les lois en attribuant des logements aux clandestins, cela au détriment de la force vive et prometeuse de ceux qui, demain, feront Genève. Cette gauche, qui a sa part de responsabilité dans la crise du logement, l'amplifie en soutenant que les clandestins pourraient être logés prioritairement à ceux qui sont dans la légalité.


L'UDC ne méconnaît pas la crise terrible qui affecte à Genève le secteur de l'immobilier, et elle est pleinement consciente des graves difficultés auxquels tous ceux qui y sont confrontés doivent faire face. Cela étant, l'UDC exige que ceux qui, selon les lois en vigueur, auraient droit à un logement ne soient pas les victimes d'une idéologie politique qui les prétérite au profit de ceux qui ne sont pas dans la légalité.


Sur les relations entre la Suisse et l'UE

[modifier]
La Suisse est en proie à des pressions toujours plus fortes visant à lui imposer l'adaptation de son droit au droit européen. Ce droit supranational viendrait ainsi, par son ignorance de nos traditions et de notre culture, générer l'effritement de notre démocratie.


Si la Suisse était réellement coproductrice du droit étranger, il ne serait pas si souvent en conflit avec notre Constitution. Le fait que notre pays ne renégocie jamais les accords signés en fonction de nos décisions populaires montre bien que la Suisse se contente d'avaler avec appétit tout ce qui vient d'ailleurs.
  • « Les juges étrangers sur le gril », Céline Amaudruz, Migros Magazine, nº 43, 22 octobre 2018, p. 25


Les milieux économiques sont à genoux devant l’Union européenne, craignant d’éventuelles mesures de rétorsion dès lors que nous ne reprendrions plus aveuglément les lubies de Bruxelles. Sans surprise, ces milieux s’opposent aussi au référendum contre le durcissement de la Loi sur les armes parce qu’il contrarie la volonté européenne. Pour nous, des chaînes, même en or, restent des chaînes et nous n’en voulons pas.
  • « Les juges étrangers sur le gril », Céline Amaudruz, Migros Magazine, nº 43, 22 octobre 2018, p. 25


On parle beaucoup de l'accord-cadre ces temps-ci à Berne. Ce texte imposé par Bruxelles propose un mode de règlement des éventuelles divergences entre la Commission européenne et la Suisse. La procédure serait fixée une fois pour toutes, il n'y aurait plus à agir au cas par cas. En fait, ce texte se contente de reprendre la doctrine Juncker selon qui il ne saurait y avoir de choix démocratiques contre les traités européens. Dans la pratique, la Suisse n'aura qu'une solution, reprendre aveuglément les lubies des commisssaires européens puisque le choix final reviendra à la seule Cour de justice de l'Union européenne. Cette cour compte un juge par Etat membre, juges qui détiendraient plus de pouvoir que le peuple suisse dans son entier.
  • « Accord-cadre: la Suisse face à l'arrogance de l'UE », Céline Amaudruz, Genève Home Informations, 20-21 mars 2019, p. 9


Ce contrat permettrait à l'UE d'imposer ses règles dans les domaines de la libre circulation des personnes, de la politique agricole, des normes industrielles, de l'approvisionnement énergétique et même des axes de transit nord-sud. Le peuple, actuellement le patron en politique, serait mis à l'écart. Il serait remplacé par le droit UE et le tribunal UE. On tente de nous faire croire que nous pourrions tout de même voter, mais que nous devrions alors accepter les "mesures de compensation" de Bruxelles. Cela relève du même cynisme que de dire aux automobiliste: "vous êtes libres de foncer à 180 km/h dans une zone limitée à 30, mais vous devrez simplement accepter les mesures de compensation, soit le retrait définitif du permis de conduire, une peine d'emprisonnement et une amende de quelques dizaines de milliers de francs".
  • « Stoppez le combinards de l'UE du Palais fédéral! », Céline Amaudruz, Franc-parler, éditions spéciale de l'Union démocratique du centre, septembre 2019, p. 2


Sur la politique suisse

[modifier]
La Suisse dispose, grâce à son fédéralisme et sa démocratie directe, de leviers politiques lui permettant de juguler le souffle brutal de la mondialisation.


L’indépendance ne sera jamais un concept suranné mais au contraire un héritage acquis de haute lutte. Que le monde soit interconnecté ne change rien à l’affaire. La question est toujours la même, à savoir qui commande en Suisse. Posée sur papyrus ou par internet, la réponse est toujours la même pour nous, soit le peuple suisse.
  • « Les juges étrangers sur le gril », Céline Amaudruz, Migros Magazine, nº 43, 22 octobre 2018, p. 27


Sur la redevance audiovisuelle

[modifier]
On nous explique que la redevance constitue un rouage essentiel de la démocratie puisque par son biais, la SSR fournit les informations nécessaires à la formation de l'opinion. Pareille conception relève presque de l'insulte envers les citoyens libres et responsables que nous sommes. Forts d'une tradition démocratique de plus de sept siècles, sommes-nous vraiment clients captifs de journalistes qui seuls seraient à même d'analyser faits et situations pour nous dire ce qu'il faut en penser. On retrouve bien là l'arrogance traditionnelle des élites qui s'estiment à même de guider le peuple forcément fruste et inculte sur les chemins du bonheur. N'en déplaise aux tenants de cette vision des choses, nous sommes parfaitement capables d'aller chercher les informations dont nous avons besoin là où elles se trouvent, c'est même un devoir civique d'élargir l'opinion que nous offre Billag.
  • « Oui à la liberté médiatique, oui à No-Billag », Céline Amaudruz, Franc-parler, février 2017, p. 7


Nous sommes patriotes, nous n'avons pas besoin qu'on nous tienne la main pour faire ce dont notre pays a besoin. A l'heure actuelle, nous sommes non seulement dans l'obligation de payer pour un produit dont nous n'avons pas besoin mais concourrons par la redevance à la diffusion d'une idéologie que nous combattons, celle du Parti socialiste. Bien informés, les hommes sont des citoyens; mal informés, ils deviennent des sujets. Supprimer Billag, c'est une démonstration tangible de la confiance que nous plaçons dans le citoyen libre et responsable, apte à prendre ses décisions en toute indépendance, débarrassé des œillères qu'il paie pour n'avoir qu'une vision très partiale des choses. Contrairement à ce que prétendent les partisans de Billag, c'est bien sa suppression qui est essentielle à la démocratie, une démocratie libérée de toute orientation partisane.
  • « Libérer la démocratie de toute orientation partisane », Céline Amaudruz, Franc-parler, février 2018, p. 5


Sur la criminalité

[modifier]
Claude D., l’assassin de la jeune Marie, retrouvera un jour la liberté grâce à la CEDH. Les criminels étrangers que nous voulions expulser restent en Suisse et continuent de nuire grâce à la CEDH. D’une manière générale, cette cour se place plus souvent au service des criminels que de leurs victimes, souvent des femmes.
  • « Les juges étrangers sur le gril », Céline Amaudruz, Migros Magazine, nº 43, 22 octobre 2018, p. 26


Divers

[modifier]
En ce moment-même se déroule en France le onzième samedi de protestation organisé par les gilets jaunes, un mouvement spontané lancé par des femmes et des hommes qui ne supportaient plus les attaques contre leur pouvoir d'achat. Nos voisins subissent depuis quelques temps diverses hausses, notamment celle de l'essence, ajoutée à certains prélèvements qui leur valent de payer plus tout en gagnant moins. La violence a malheureusement accompagné les manifestations, entrainant blessures graves voir décès de plusieurs personnes et tout porte à croire que ce n'est pas fini. En parallèle au coût humain, le coût économique est d'ores et déjà estimé à plusieurs milliards d'euro. Ces événements mettent clairement en évidence l'importance de la classe moyenne pour un pays. C'est en quelque sorte la colonne vertébrale d'une nation, constituée pour l'essentiel de gens qui subissent toutes les charges sans bénéficier d'aucune facilité.
  • « Nous devons décharger la classe moyenne - c'est elle la colonne vertébrale de notre nation », Céline Amaudruz, L'Idée, nº 1/2019, janvier 2019, p. 5


Personnellement, j’estime qu’il est positif que les gens se préoccupent de notre environnement. Mais je préfère en appeler à la responsabilité individuelle, alors que la gauche ne propose en fait que des hausses de taxes ou d’impôts. Certains veulent aussi interdire les vols internes entre Genève, Zurich ou Lugano, par exemple. Ce serait la mort de Swiss, notre compagnie nationale. Est-ce vraiment ce qu’on veut?
  • « «Si le PLR veut battre la gauche aux États, il doit s’allier avec nous, l’UDC» », Céline Amaudruz propos recueillis par Eric Budry, Tribune de Genève (ISSN 1010-2248), 5 avril 2019, p. 8


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :