|citation=Ils n'ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c'est tout ce qu'ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu'ils viennent.
}}
{{Réf Émission
|auteur=Éric Zemmour
|date=29 septembre 2020
|diffuseur=Cnews
|émission=Face à l'info
}}
=== Sur l'antiracisme ===
=== Sur l'antiracisme ===
Version du 22 novembre 2021 à 17:44
Éric Zemmour, né le 31 août 1958 à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est un écrivain et journaliste politique français. Il fût reporter au service politique du Figaro, chroniqueur et polémiste à la fois dans l'émission télévisée On n'est pas couché sur France 2, Ça se dispute sur I-Télé / CNews, L'Hebdo sur France Ô et Z comme Zemmour sur RTL.
Essais d'Éric Zemmour
Mélancolie française, 2010
Le raciste hiérarchise les individus en fonction de leur race ; le Français pense que tout étranger, quelles que soient son origine, sa race, sa religion, peut accéder au nirvana de la civilisation française. Attitude un brin arrogante, xénophobe même, mais aucunement raciste. Le raciste, à l'instar de l'Anglais, considère qu'un Indien, malgré tous ses efforts, ne parviendra jamais à parler avec l'accent d'Oxford.
Mélancolie française, Éric Zemmour, éd. Fayard/Denoël, 2010, p. 233
Le Premier Sexe, 2006
Privé de ses propres mots, l'homme (mâle) a été peu à peu privé d'une pensée propre.
La machine est rodée. Implacable. D'abord, on ne lui parle que de grands principes, d'universel, d'humanité : il n'y a plus d'hommes, il n'y a plus de femmes, rien que des êtres humains égaux, forcément égaux, mieux qu'égaux, identiques, indifférenciés, interchangeables. Le discours qui confond ses propres valeurs avec celles de l'humanité est celui de toutes les puissances dominantes, de l'Empire romain jusqu'à la grande nation, du bon temps des colonies jusqu'à l'american way of life.
Des hommes avec ou sans majuscule au temps d'une société patriarcale. Et puis, dans un second temps, on suggère la supériorité évidente des valeurs féminines, la douceur sur la force, le dialogue sur l'autorité, la paix sur la guerre, l'écoute sur l'ordre, la tolérance sur la violence, la précaution sur le risque. Et tous, hommes et femmes, surtout les hommes, de communier dans cette nouvelle quête du Graal. La société unanime somme les hommes de révéler la « féminité » qui est en eux. Avec une bonne volonté confondante, suspecte, malsaine, les hommes font tout ce qu'ils peuvent pour réaliser ce programme ambitieux : devenir une femme comme les autres. Pour surmonter enfin leurs archaïques instincts. La femme n'est plus un sexe mais un idéal.
Le Premier Sexe, Éric Zemmour, éd. Denoël, 2006, p. 10-11
Comme tous les petits mâles depuis le début de l'Humanité, les jeunes Arabes ont peur des femmes.
Peur de ces machines à castrer, peur de ne pas être à la hauteur de leur appétit qu'ils espèrent et craignent insatiable. Autour de la Méditerranée, on règle depuis toujours cette peur de la féminité en exprimant une virilité exacerbée, surjouée, et en dissimulant les attraits de la sensualité féminine, cheveux et chevilles, poitrines et hanches, sous des vêtements amples, informes. Nos Arabes réagissent ainsi. Les plus religieux obligent leurs sœurs à se voiler ; les autres exigent des filles qu'elles portent les mêmes vêtements qu'eux, survêtements, tennis. Ainsi, grimées en garçons, elles leur font moins peur.
Si elles persistent à se vouloir féminines, à vouloir leur faire peur, à mettre au défi leur virilité incertaine et fragile, alors, pour pouvoir les désirer, pour être sûr de bander, ils appliquent l'autre méthode masculine, le plan B des hommes depuis l'Homo sapiens, l'irrespect militant, d'autant plus furieux, violent même, qu'il est inquiet. Seules la « salope », la « pute » peuvent réveiller le désir fragile du mâle.
Le Premier Sexe, Éric Zemmour, éd. Denoël, 2006, p. 113-114
C'est tout le paradoxe féminin. Les femmes conduisent quand la vitesse est limitée ; elles fument quand le tabac tue ; elles obtiennent la parité quand la politique ne sert plus à grand-chose ; elles votent à gauche quand la Révolution est finie ; elles deviennent un argument de marketing littéraire quand la littérature se meurt ; elles découvrent le football quand la magie de mon enfance est devenue un tiroir-caisse. Il y a une malédiction féminine qui est l'envers d'une bénédiction. Elles ne détruisent pas, elles protègent. Elles ne créent pas, elles entretiennent. Elles n'inventent pas, elles conservent. Elles ne forcent pas, elles préservent. Elles ne transgressent pas, elles civilisent. Elles ne règnent pas, elles régentent. En se féminisant, les hommes se stérilisent, ils s'interdisent toute audace, toute innovation, toute transgression. Ils se contentent de conserver. On explique en général la stagnation intellectuelle et économique de l'Europe par le vieillissement de sa population. Mais Cervantes écrivit Don Quichotte à soixante-quinze ans ; de Gaulle revint au pouvoir à soixante-huit, et le chancelier allemand Adenauer à plus de soixante-dix. On ne songe jamais — ou on n'ose jamais songer — à sa féminisation.
Le Premier Sexe, Éric Zemmour, éd. Denoël, 2006, p. 128-129
Propos médiatiques
Sur ses origines familiales
Je viens d'Afrique du Nord. Moi, mes ancêtres étaient des Juifs berbères […]. Ils ont vécu avec les Arabes pendant 1 000 ans.
Je suis né à Montreuil en Seine-Saint-Denis. Je ne suis donc pas un immigré […] et mes parents étaient français. Mais mes origines sont en effet berbères et mon nom signifie en effet olivier en berbère.
« Éric Zemmour : “Je ne demande pas la francisation des noms” », Laurent Martinet, L'Express.fr, 11 mars 2010 (lire en ligne)
Sur la France et les Français
La nation française se dissout dans l’Europe, la mondialisation, l’immigration et le multiculturalisme.
« L’Essence d’une nation », Éric Zemmour, Le Spectacle du Monde, 6 décembre 2009, p. 31 (lire en ligne)
Moi, je ne suis pas exactement un immigré, moi, je suis un peu comme un Martiniquais ou un Alsacien, c'est-à-dire que c'est la France qui est venue chez moi et qui m'a conquis et je la bénis, moi, de m'avoir colonisé.
En réponse à la question : « Y a-t-il une différence entre les Français de souche et les autres Français ? »
Il n'empêche que globalement, on le voit bien, depuis quinze ans, il y a eu la conjonction de deux choses : un, la prédominance, le fait de privilégier les considérations physiques sur les considérations techniques dans le recrutement du foot français […] mais qui donnent pour des raisons mystérieuses, en tout cas, réelles, une sur-présence des grands joueurs noirs costaux. Et alors ? Il n'y a rien d'extraordinaire là-dedans, c'est un fait, on le voit, on le constate, c'est tout.
Les féministes se plaignaient que les femmes fussent confinées dans le privé en raison de leur nature. Cet essentialisme leur était intolérable. Elles estiment désormais que les femmes doivent être députés uniquement en raison de leur nature. Peu importent leur valeur, leurs compétences, leurs convictions, leurs idées. Cet essentialisme retourné comme un gant ne les choque plus.
Dans tous les pays scandinaves, on a constaté que l'arrivée massive des femmes dans la classe politique avait été concomitante de l'évacuation de la politique tout court : plus de débat idéologique et le moins possible d'État dans la vie économique. Comme si la parité avait été la politique de la sortie de la politique.
Aujourd'hui, la composition d'un gouvernement n'obéit plus qu'à une seule préoccupation qui confine à l'obsession : la parité. Et si on veut se faire bien voir des medias, on ajoute un zeste de diversité. C'est ainsi qu'ont éclos Rama Yade, Rachida Dati, Najat Vallaud-Belkacem.
Cette substitution, ce grand remplacement n'est pas le fruit du hasard, ni une erreur à corriger : il est le cœur du système. On parle de parité pour occulter la question sociale.
La bourgeoisie des métropoles qui a gagné la présidentielle impose aussi sa conception des rapports homme-femme, égalitariste jusqu'à l'indifférenciation, au reste de la population, qui doit taire ses réserves sous peine de passer pour ringarde ou phallocrate.
Cette quête de parité est comme celle de la morale, elle n'a pas de fin. Ne donnez pas aux femmes le social ou la famille, il leur faut les finances ou la défense ! Ce ne sera jamais assez.
Je pense que les religions monothéistes sont très sévères avec l'homosexualité parce qu'à l'époque il y avait très peu de monde sur la Terre. Et je pense que d'ailleurs, c'est une de, comme ça, de mes idées, que la tolérance moderne, entre guillemets, pour l'homosexualité vient de la surpopulation actuelle.
Comme il y a dans certains quartiers une majorité de gens qui viennent de l'immigration arabo-africaine, et c'est tout à fait normal aussi, ils vivent à leur manière, et donc les gens minoritaires, les Français autochtones minoritaires, dès qu'ils peuvent, quand ils ont les moyens, s'en vont. Parce que pour les petits vieux qui n'ont pas les moyens, ils restent là et ils sont obligés de faire des kilomètres pour trouver une boucherie qui ne soit pas halal, justement c'est ça toute l'histoire et donc, dès qu'ils peuvent, ils quittent tous ces coins-là.
Il y a des trafics dans ces quartiers, […] il y a de la polygamie aussi. Il y a beaucoup de délinquance, […] entre le trafic de drogue et la délinquance en col blanc, il y a une petite différence.
Pourquoi on est contrôlé [par la police] 17 fois [par jour] ? Mais parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes ; c'est comme ça, c'est un fait.
Éric Zemmour a été condamné pour provocation à la discrimination raciale à 1000 euros d'amende avec sursis.
« Propos sur “les Noirs et les Arabes” : Éric Zemmour condamné », Humberto De Oliveira, leparisien.fr, 18 février 2011 (lire en ligne)
La discrimination, c'est la vie […] les employeurs ont le droit [de refuser des Arabes ou des Noirs].[...] Discriminer ça veut dire choisir [...] et on choisit ce que l'on veut.
Éric Zemmour a été condamné pour provocation à la discrimination raciale à 2000 euros d'amende.
Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est un fait.
« Eric Zemmour jugé pour sa phrase sur "les Noirs et les Arabes" », Éric Zemmour, Canal+, 6 mars 2010 (lire en ligne)
Sur le racisme
Mais tout est raciste, c'est pas possible. On ne peut plus rien dire sans se faire insulter de raciste, j'en sais quelque chose. Il faut arrêter avec ça. Il faut arrêter
.
L’antiracisme est le continuateur du communisme sur le plan des méthodes : intimidation, sectarisme et excommunication. Tout anticommuniste est un chien, disait Sartre. Celui qui n’adhère pas aux thèses antiracistes est pire qu’un chien, c’est un nazi, il sort de l’humanité. Surtout, je crois profondément qu’un progressisme a remplacé l’autre : c’est parce qu’ils ont échoué à changer l’Homme que les progressistes ont voulu changer les hommes. D’où la défense d’une immigration massive et incontrôlée.
« Trois questions à Éric Zemmour », Philippe Dufay, Madame Figaro, 19 janvier 2008 (lire en ligne)
Jean Baudrillard avait relevé qu’il existait SOS-Baleines et SOS-Racisme, les premiers voulaient sauver les baleines, et les seconds, sauver les racistes, pour conserver leur magnifique sentiment de supériorité morale. […] La race pure était le projet délirant de Hitler ; la religion du métissage est le Graal de notre époque.
« Éric Zemmour répond aux blogueurs », Éric Zemmour, Vendredi, 28 novembre 2008, p. 4
Sur Karl Marx
Il est vrai que Karl Marx a fait l'analyse du capitalisme mondialisé la plus intelligente qui ait jamais été écrite.
« Zemmour marxiste ? », Éric Brunet, Valeur actuelles, 16 octobre 2014, p. 30
Sur le régime de Vichy et les Juifs
Vichy a fait un pacte avec le diable pour sauver les Juifs français. Horrible, mais dans la plupart des autres pays occupés, tous les Juifs ont été exterminés !
« Zemmour refuse de se coucher ! », Basile de Koch, Valeur actuelles, 16 octobre 2014, p. 85
Éric Zemmour est un juif arabe – lui préfère dire « Juif berbère », une expression « qui permet de se distinguer de l'arabité mal vue », sourit l'historien Benjamin Stora.
Il est une supercherie : il s’est fait passer et on le fait passer par la grâce de l’autorité médiatique pour ce qu’il n’est pas : un penseur, un historien, un politiste. Une ferveur d’autodidacte triomphant aux jeux télévisés, des emballements de lessiveuse à citations, une absence complète de garde-fous critiques, un culot monstre tiennent lieu des qualités réelles, en termes de savoir mais aussi et sans doute surtout de prudence, de tact et de sens des responsabilités qu’on serait en droit d’exiger de ceux qui se prononcent ex media, comme autrefois d’autres ex cathedra, sur les sujets les plus complexes, les plus périlleux et les plus douloureux. Il est une supercherie française : seule une certaine déliquescence morale et culturelle, seul un état d’incapacité chronique de la société française à se réformer sans tout ce luxe inutile de crispations identitaires, de remugles corporatistes, seule la propension à remettre ses pas dans les vieilles ornières, comme au bon temps des années 1930, comme aux bonnes heures des continuités masquées des jeunesses vichystes, seul enfin ce bon vieux malaise français auquel on n’échappe qu’en de courts moments de grâce expliquent le phénomène. Il faut que la cuisine hexagonale soit décidément un peu crapoteuse pour qu’on se retrouve ainsi, en 2010, avec du zemmour dans le pâté.
Eric Zemmour, une supercherie française : pamphlet barbaresque, Mohamed Sifaoui, éd. Armand, 2010, p. 11
Pascal Dayez-Burgeon
On n'abusera pas du plaisir facile du bêtisier : Talleyrand siégeant dans un Quai d'Orsay bâti vingt ans après sa mort (p.93), le Belge Paul-Henri Spaak naturalisé néerlandais (p.172), ou encore Antonio Gramsci, né en 1891, sacré « grand révolutionnaire du XIXème siècle » (p.20): quelle précocité ! A pédantiser sans peine, on triomphe sans gloire. Eminemment plus critiquable est en revanche la philosophie de l'histoire, si l'on ose dire, qui sous-tend « Mélancolie française ». L'histoire, pour Eric Zemmour, c'est du grand guignol. Tout n'y est que bataille « titanesque », coup de théâtre « inouï » et complot « universel » entre grands de ce monde qui sont autant d'archétypes : Clovis « le fier Sicambre », Charlemagne « à la barbe fleurie » ou le maréchal Pétain au « souvenir manichéen ».
Critique du livre de Zemmour Mélancolie française par Pascal Dayez-Burgeon, normalien, agrégé d'histoire et chercheur au CNRS.
« Le bêtisier historique d'Eric Zemmour », L'Obs, L'Obs, 21 avril 2010 (lire en ligne)
On objectera qu'Eric Zemmour ne serait pas le premier autodidacte à pêcher par excès d'enthousiasme, un peu comme Lorant Deutsch et son « Métronome », beau succès de librairie. A ceci près que Lorant Deutsch est passionné par Paris, où il a fait des recherches de terrain. Eric Zemmour, lui, se moque bien de l'histoire de France, de Navarre ou de Belgique. En fait, une seule chose l'obsède : le grand complot américano-maghrébo-gauchiste qui veut la peau de notre beau pays. Comme ces vieilles lunes ne sont ni très neuves ni très bien fréquentées, le badigeon historique sert à en redorer le blason. Un peu comme si Eric Zemmour enrégimentait Clovis, Philippe Auguste, Napoléon et le général de Gaulle pour étayer ses opinions. (...) Des faits, des chiffres, des analyses pour étayer ces prédictions ? Inutile. Eric Zemmour se pose par avance en martyre du « politiquement incorrect » : « le premier qui révélera la vérité sera exécuté » (p.185) ! CQFD : la preuve par l'histoire, la preuve par l'absurde.
Critique du livre de Zemmour Mélancolie française par Pascal Dayez-Burgeon, normalien, agrégé d'histoire et chercheur au CNRS.
« Le bêtisier historique d'Eric Zemmour », L'Obs, L'Obs, 21 avril 2010 (lire en ligne)
Dieudonné
Le problème de Zemmour c’est qu’il n’y a personne en face pour lui dire […] quand il dit que les Noirs, les Arabes peuplent les prisons… Je dis oui pour les délits mineurs. Mais les gros escrocs de la planète sont tous des juifs. Les Madoff, tout ça. Zemmour, tu ne crois pas que c’est à eux qu’il faut d’abord s’en prendre avant de s’en prendre à ceux qui volent les miettes ?
Déclarations de Dieudonné dans une interview filmée et postée sur Internet en réponse à Éric Zemmour qui avait indiqué que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes.
Zemmour, t’es représentant de la race aryenne maintenant ? Tes grands parents sont tous nés dans le Maghreb. Vous avez trahi le Maghreb, tu continues à le faire. Tu es un Maghrébin. Tu es la liaison entre l’Afrique noire et le monde blanc ! Tu ne représente pas la Scandinavie. Tu me mens.
Déclarations de Dieudonné dans une interview filmée et postée sur Internet en réponse à Éric Zemmour qui avait déclaré à Rokhaya Diallo : « J’appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire. »
Ironie de la situation : Zemmour passe son temps à distribuer des bons et des mauvais points de « francité » aux Français issus du Maghreb, alors que toute la généalogie de ce même Zemmour renvoie à ce même Maghreb. À ce petit jeu, Zemmour sera toujours perdant car… il devrait le savoir : on trouvera toujours plus français que soi !
Serge Uleski en blogosphère, Serge Uleski, éd. The Book Edition, 2012, p. 361
Denis Peschanski
Denis Peschanski, directeur de recherche au CNRS et membre du conseil scientifique du mémorial de la Shoah, ne veut pas batailler sur le terrain historique avec le journaliste qui fait, selon lui, de très "nombreuses erreurs" dans ce domaine. "Il n'y a rien de neuf dans cette thèse très traditionnelle destinée à justifier et réhabiliter Pétain. Ce n'est en rien une hypothèse historique", dit-il.
Il estime que le propos du polémiste "correspond à un mouvement culturel très réactionnaire qui passe par la réappropriation d'un discours pétainiste - travail, famille, patrie - et la dénonciation de ceux qui sont considérés comme responsables de la crise". Il s'agit des "immigrés pour Zemmour", comme, rappelle M. Peschanski, l'étaient "les Juifs, les communistes, les étrangers et les francs-maçons" dans les années 30.
Au sujet des thèses avancées par Zemmour tentant de réhabiliter le régime de Vichy dans son livre Le Suicide français.
« Des historiens s'indignent des thèses de Zemmour », Agence France Presse (AFP), Le Point, 19 octobre 2014 (lire en ligne)
Henry de Lesquen
Les nègres de Zemmour aiment la France, non lui. Zemmour n’aime pas la France, il fait profession de l’aimer. Nuance. Ce n’est pas un sentiment, c’est un fonds de commerce.
« Sarkozy a des racines juives mais la France n’en a pas », Henry de Lesquen, lesquen2017.com, 7 avril 2016 (lire en ligne)
Omar Sy
L'extrait qu'ils ont montré dans C à vous, c'est un extrait où volontairement je ne cite pas Éric Zemmour car je n'ai pas envie de lui donner d'intérêt parce que je connais son système. Il fait de la provoc' pour de la provoc' et il dit des choses pour qu'après, justement... Et là, Daphné, sans le vouloir, vous êtes rentrée dans son système à lui. (...) Il ne faut plus qu'il soit invité parce que c'est un criminel. Il a été condamné pour incitation à la haine raciale. Personne ne le dit mais il a été condamné ce mec-là. (...) En lui passant cet extrait qui date de deux ans, elle associe son nom au mien. C'est le pire qui puisse m'arriver. (...) Je n'ai pas envie d'être traîné dans la boue avec les cochons.
Lors d'une interview sur Europe 1, en s'adressant à la journaliste Daphné Bürki qui lui demandait de réagir à un propos de Zemmour.
« Omar Sy annule sa promo, et c'est un peu à cause d'Eric Zemmour », Audrey Kucinskas, 20 Minutes, 17 octobre 2017 (lire en ligne)
Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :