Langue française
La langue française est une langue romane parlée principalement en :
- France, dont elle est originaire (la « langue d’oïl »);
- Canada (dans toutes les provinces et territoires mais principalement au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick);
- Belgique (en Wallonie, à Bruxelles et dans certaines villes de Flandre);
- Suisse (l'une des trois langues officielles du pays ), parlée principalement en Romandie;
- Sénégal;
- États-Unis (surtout en Louisiane et au Maine (État)|Maine).
Citations
Georges Bernanos, La France contre les robots, 1944
- La France contre les robots (1944), Georges Bernanos, éd. Le castor astral, 2009 (ISBN 978-2-85920-805-9), p. 101
Albert Camus, Carnets II, janvier 1942 - mars 1951, 1964
- Carnets II, janvier 1942-mars 1951, Albert Camus, éd. Gallimard, 1964, p. 337
Albert Caraco, Ma confession, 1975
- Ma confession, Albert Caraco, éd. L'Âge d'Homme, 1975, p. 12
André Chamson, Suite cévenole, 1968
- Dans les Cévennes, vers 1910, la langue de la vie quotidienne est la langue d’oc.
- Suite Cévenole, André Chamson, éd. Plon, 1968, partie Les quatre éléments, chap. Le pouvoir des mots, p. 501
Jean Clair, Les derniers jours, 2004
Cinquante ans plus tard, j’ai l’impression souvent de parler une langue morte, comme ces vieux juifs qui se sont obstinés à écrire en yiddish pour un peuple disparu, ou plus simplement comme ces peuples chassés d’Europe centrale, les communautés juives, les Russes faisant le taxi à Paris, les Polonais émigrés, les Slovènes dispersés, les Tchèques persistant à écrire et à parler dans leur langue pour se donner l’illusion d’y garder leur demeure.
- Les derniers jours, Jean Clair, éd. Gallimard, 2004 (ISBN 978-2-07-014265-1), p. 54
Fantôme parmi les fantômes dans une foule qui se refuse avec hargne et sarcasme à croire à son identité, je persiste à parler une langue que l’on n’écrit ni ne comprend plus guère. Je suis pareil à ces émigrés qui, après avoir passé dix ou quinze ans en Amérique ou en Australie, ne comprennent plus rien au français qu’ils entendent à la radio ou lisent dans les journaux, une fois rentrés chez eux. Je n’aurai pas, pour ma part, longtemps quitté la France. C’est donc la langue qu’on y parle et qu’on écrit qui se sera peu à peu éloignée de moi, au point de m’apparaître insupportable et souvent incompréhensible.
- Les derniers jours, Jean Clair, éd. Gallimard, 2004 (ISBN 978-2-07-014265-1), p. 57
Albert Dauzat, La géographie linguistique, 1922
- La géographie linguistique, Albert Dauzat, éd. Flammarion, 1922, partie deuxième : Les phénomènes internes du langage., chap. premier : Les changements de forme – Régression; rencontres et attractions homonymiques, p. 69
- ↑ Pour les noms formés ultérieurement, l’influence de l’anglais, de l’italien ou d’une autre langue méridionale a fait adopter la forme en -ais, par exemple pour Japonais (ang. Japanese, it. Giapponese…), mais les créations purement françaises sont en -ois : Indo-Chinois, Tonkinois, etc. (le suffixe -ien est d’ailleurs plus fréquemment usité.) — Pour le changement de ouè en è, comme pour celui de a en è devant r, certains contemporains avaient supposé une influence italienne, qui est inadmissible.
François de Closets, Le culte de l'orthographe, c'est fini !, 2009
- « Le culte de l'orthographe, c'est fini ! », François de Closets, Migros Magazine, nº 40, 28 septembre 2009, p. 29
- Citation choisie pour le 14 mars 2010.
- « Le culte de l'orthographe, c'est fini ! », François de Closets, Migros Magazine, nº 40, 28 septembre 2009, p. 30
- « Le culte de l'orthographe, c'est fini ! », François de Closets, Migros Magazine, nº 40, 28 septembre 2009, p. 29-30
Marc Fumaroli, Quand l'Europe parlait français, 2001
- Quand l'Europe parlait français, Marc Fumaroli, éd. Éditions de Fallois, 2001 (ISBN 2-253-15418-0), p. 26
- Quand l'Europe parlait français, Marc Fumaroli, éd. Éditions de Fallois, 2001 (ISBN 2-253-15418-0), p. 27
Guy de Maupassant, Pierre et Jean, 1888
- Pierre et Jean (1888), Guy de Maupassant, éd. Gallimard, 1982 (ISBN 2070374149), p. 60 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 28 février 2009.
François Rabelais, Pantagruel 1542 (édition François Juste)
- Pantagruel (1534), François Rabelais, éd. Gallimard, 1964, chap. VI, « Comment Pantagruel rencontra un Limosin qui contrefaisoit le langaige Françoys », p. 99 (texte intégral sur Wikisource)
« Après tout, même riche d'incomparables potentiels, la langue française n'est pas indispensable : le monde a bien vécu avant elle. Si elle devait céder la place, ce serait précisément à des langues mieux adaptées aux besoins réels et immédiats de ceux qui la délaisseraient. »
— Bernard Kouchner, Ministre des Affaires étrangères de 2007 à 2010[1]
- ↑ « L'Anglais, avenir de la francophonie », page 151 dans Deux ou trois choses que je sais de nous, Éditions Robert Laffont (ISBN 2-221-10645-8)