Mariage
Dans la plupart des sociétés, le mariage est l'alliance d'un homme et d'une femme, dans le but de former une famille. C'est parfois aussi l'alliance de deux hommes ou de deux femmes dans le même but.
Cinéma
Henri Jeanson, Fanfan la Tulipe, 1952
Fanfan : Pour mettre fin à mes exploits.
Adeline la Franchise : Qu'est-ce que tu as fait ?
Fanfan : L'amour. Avec préméditation.
Adeline la Franchise : C'est pas un crime.
Fanfan : Si, quand il y a récidive.
Adeline la Franchise : Et où te conduisent-ils ?
Littérature
Essai
Jacques Chardonne, Le ciel dans la fenêtre, 1959
- Le ciel dans la fenêtre, Jacques Chardonne, éd. Albin Michel, 1959, p. 138
Charles Dantzig, Dictionnaire égoïste de la littérature française, 2005
- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 280-281
Prose poétique
Benjamin Péret, L'Auberge du cul volant, 1922
- « L'Auberge du cul volant », Benjamin Péret, Littérature Nouvelle Série, nº 3, Mai 1922, p. 16
André Breton, Poisson soluble, 1924
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 6, p. 43
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 6, p. 43
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 16, p. 73
Roman
François Rabelais ; Tiers Livre, 1552
- (fr) = « Nous voyons bon nombre de personnes si heureuses en cette rencontre, qu'en leur mariage semble reluire quelque idée et représentation des joies du paradis. D'autres y sont tant malheureuses, que les diables qui tentent les ermites de par les déserts de Thébaïde et de Montserrat ne le sont davantage. Il convient de s'en remettre au hasard, les yeux bandés, baissant la tête, baisant la terre et se recommandant à Dieu au demeurant, une fois la décision prise. »
- Pantagruel donne son avis sur le mariage à Panurge, son indécis compagnon.
- Tiers Livre, Rabelais, éd. Gallimard, 1966, chap. X, « Comment Pantagruel remonstre à Panurge difficile estre le conseil de mariage, et des sors Homeriques et Virgilianes », p. 169-171 (texte intégral sur Wikisource)
- Les diaboliques (Celle qui n'était plus), Boileau-Narcejac, éd. Folio, 1952 (ISBN 2-07-036326-0), chap. III, p. 107
Wilkie Collins, La dame en blanc, 1860
- La dame en blanc (1860), Wilkie Collins, éd. Le Masque, coll. « Labyrinthes », 2010 (ISBN 978-2-7024-3501-4), partie II, L'histoire continue, racontée par Frederick Fairlie, Esquire, de Limmeridge House, p. 297
Marie d'Agoult, Nélida, 1866
- Il est ici question du grand monde.
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Première partie, chap. V, p. 76
[...] quinze jours après le départ de son mari, elle reçut la lettre qu'on va lire :
« Vous me pardonnerez, n'est-il pas vrai, mon cher ange, de n'avoir pas cédé à un caprice enfantin, le premier que je vous aie vu, et sans doute ausi le dernier. Des gens bien nés, tels que nous, se doivent l'un à l'autre une liberté entière, car il est bien certain qu'ils n'en sauraient abuser. Je pars pour Milan avec Mme Zepponi. Elle n'a pas trouvé à Paris la personne qui devait l'accompagner, et je ne puis lui laisser faire seule un si long trajet. Quoi qu'on puisse vous dire de ce voyage de pure courtoisie, n'écoutez pas les méchants propos. Ne donnez pas à nos envieux la joie de vous savoir inquiète. Allez à Paris ; préparez-vous à ouvrir votre maison à l'entrée de l'hiver. Je serai ravi d'apprendre que vous vous amusez, et que vous avez tous les succès qui vous sont dus.
Tout à vous,
Timoléon.
P.-S. J'oubliais de vous dire que je prendrai peut-être le plus long pour revenir, c'est-à-dire l'Algérie et l'Espagne. Le démon des voyages me parle à l'oreille ; je lui sacrifie volontiers ; il m'a toujours été propice. »
|...] Elle lut et relut vingt fois cette lettre si étrange, si polie, si glaciale, si peu soucieuse de ce qu'elle devait souffrir. Tout ce qu'elle avait entrevu avec effroi du monde et de ses habitudes était donc bien véritable. Les hommes les meilleurs y pratiquaient ouvertement le plus abominable égoïsme ; les nœuds du mariage n'étaient qu'un simulacre qui n'engageait à rien qu'à des politesses mutuelles, et la foi jurée ne pesait pas un atome dans la balance des fantaisies.
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Troisième partie, chap. XIII, p. 168
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Quatrième partie, chap. XXIII, p. 266
James Joyce, Ulysse, 1922
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 611
Renée Dunan, La Culotte en jersey de soi, 1923
En réalité notre « élevage », le dressage pour la nuit de noces et le principe de l'obéissance passive dans le mariage sont des actions catastrophiques. Il est prodigieux que des siècles de ces règles n'aient pas ramenée la femme au rôle de bête à joie, exclusivement. Par chance nous avons du ressort.
Mais comme le radiologiste se voit souvent cinq, dix, vingt ans après avoir subi le contact des rayons mortels, atteint de maux pitoyables et rongeants, il advient que des femmes soient amenées aux désordres sexuels, amours irrésistibles, folies galantes et nymphomanies à diverses manifestations. C'est le fruit des traités de Fénelon sur l'éducation des filles...
Mais la plupart de nous préféreraient vivre sans homme, c'est assuré.
- La Culotte en jersey de soi (1923), Renée Dunan, éd. Le Cercle Poche, 2011 (ISBN 978-2-84714-152-8), La Gazelle chassée, p. 219
Ahmadou Kourouma, En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
Qui accomplit la totalité des obligations que le mariage lui impose et espère n’attend jamais en vain.
- En attendant le vote des bêtes sauvages, Ahmadou Kourouma, éd. Seuil, 1998 (ISBN 2-02-033142-X), p. 41
Médias
Presse
Pascal Bruckner, La séduction est un mystère insondable, 2009
- « La séduction est un mystère insondable », Pascal Bruckner, propos recueillis par Pablo Davila, Coopération (journal), nº 53, 28 décembre 2009, p. 71
Psychologie
Mary Esther Harding, Les Mystères de la femme, 1953
- Les Mystères de la femme (1953), Mary Esther Harding (trad. Eveline Mahyère), éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 2-228-89431-1), chap. VII. La lune mère, p. 170