Visage
Chanson[modifier]
Matmatah[modifier]
C'est la fleur de l'âge au beau milieu des orties
Une fleur sans âge un peu fanée mais jolie
C'est la fleur de l'âge dans son cortège d'inepties
Juste un beau visage qui a traversé la vie
- La Fleur de l'âge, Tristan Nihouarn, Matmatah, album La Cerise (2007 chez Barclay).
Littérature[modifier]
Nicolas Bouvier[modifier]
- Yougoslavie, années 1950
- Œuvres, Nicolas Bouvier, éd. Gallimard, 2004 (ISBN 9 782070 770946), partie L’usage du monde, p. 134
- Œuvres, Nicolas Bouvier, éd. Gallimard, 2004 (ISBN 9 782070 770946), partie L’usage du monde, p. 341
- Œuvres, Nicolas Bouvier, éd. Gallimard, 2004 (ISBN 9 782070 770946), partie L’île sans mémoire, p. 665
- Œuvres, Nicolas Bouvier, éd. Gallimard, 2004 (ISBN 9 782070 770946), partie L’île sans mémoire, p. 665
François Cheng[modifier]
Le visage est ce trésor unique que chacun offre au monde. C'est bien en terme d'offrande, ou d'ouverture, qu'il convient de parler du visage. Car le mystère et la beauté d'un visage, en fin de compte, ne peuvent être appréhendés et révélés que par d'autres regards, ou par une lumière autre. À ce propos, admirons ce beau mot de visage en français. Il suggère un paysage qui se livre et se déploie, et, en lien avec ce déploiement, l'idée d'un vis-à-vis.
- Cinq méditations sur la beauté (2006), François Cheng, éd. Albin Michel, 2017 (ISBN 978-2-226-40042-0), p. 63, 64
Lorsqu'on regarde un artiste faire un portrait, on voit qu'il commence par dessiner un ensemble de contours, pour que le visage « prenne chair » dans un espace. Vient le moment magique où, au moyen de quelques traits, il fait apparaître les yeux. Alors une percée se fait, et on plonge dans une profondeur insaisissable. Ce que les deux perles reflètent et diffusent est un véritable monde comparable à un ciel marin de Bretagne, inépuisable jeu d'ombre et de lumière. S'y joue un secret sans cesse révélé qui dépasse la dimension de la chair, au sens organique du mot.
René Crevel[modifier]
Ainsi puis-je me rappeler que Desnos avait les yeux exorbités. Deux huîtres dans leur coquille qui reflétaient, dans leur passivité glauque et rauque, le mouvement de la mer. Au bord, au commencement, de sa mer, il y avait une plage, de sable le jour, de chair la nuit. Sur la lande près de la plage, dans un verger trop fleuri, une fille s’était laissée choir à terre et m’avait demandé de passer l’après-midi entier à lui presser des géraniums entre les seins.
- « La Période des sommeils », René Crevel, This Quarter vol. 5, nº 1, Septembre 1932, p. 1
Alain Finkielkraut[modifier]
- La Sagesse de l'amour, Alain Finkielkraut, éd. Gallimard, 1984 (ISBN 2-07-032469-9), partie II, chap. La souffrance, p. 71 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Emmanuel Levinas[modifier]
Citation choisie pour le 4 octobre 2016.
André Pieyre de Mandiargues[modifier]
Le sang de l'agneau
- Le Musée noir, André Pieyre de Mandiargues, éd. Gallimard, 1946 (ISBN 2-07-071990-1), Le sang de l'agneau, p. 17
Mo Yan[modifier]
- L'auteur est chinois
- Beaux seins, belles fesses (2001), Mo Yan (trad. N. et L. Dutrait), éd. Seuil, coll. « Points », 2004 (ISBN 9 782020 799096), chap. 51, p. 774
Vladimir Nabokov, Le Mot, 1923[modifier]
- À propos d'un ange.
- « Le Mot », Vladimir Nabokov (trad. Bernard Kreise), Le Magazine Littéraire, nº 495, Mars 2010, p. 11
- L'enchanteur (1939), Vladimir Nabokov (trad. Gilles Barbedette), éd. Seuil (Points), 1986, p. 32-33
Gérard de Nerval, Les Filles du feu, 1834[modifier]
Sylvie
- Les Filles du feu (1834), Gérard de Nerval, éd. Maxi-Livres, coll. « Maxi-Poche Classiques Français », 1997 (ISBN 2-8771-4348-1), partie Sylvie — Souvenir du valois, VI. Othys, p. 123
Alain Vircondelet, Charles de Foucauld, 1997[modifier]
Le visage de Foucauld dans ces années-là change de traits. Il s'effile encore, ne possède plus cet air à peine poupin et jovial qu'un cliché de 1900 révèle, un collier de barbe, la moustache dévorent son visage, où n'habitent plus que ses yeux, brillants, vifs et mobiles, insoutenables à ceux qui mentent et trichent. C'est un visage qui absorbe, appelle et interroge. Un regard qui, sans qu'on ne lui demande rien, renvoie à sa propre interrogation, un regard qui confesse.
- Charles de Foucauld, Alain Vircondelet, éd. Les éditions du Rocher, 1997 (ISBN 9782268026619), p. 251, 252
Virginia Woolf[modifier]
- Les Vagues (1931), Virginia Woolf (trad. Michel Cusin), éd. Gallimard, 2012 (ISBN 978-2-07-044168-6), p. 65