Trantor
Apparence
Trantor est une planète fictive imaginée par Isaac Asimov. Capitale de l'empire galactique pendant douze mille ans, ses quarante milliards d'habitants se consacrent presque exclusivement à l'administration.
Citations du cycle de l'Empire
[modifier]Les Courants de l'espace, 1952
[modifier]L'expansion de la république trantorienne, devenue d'abord la confédération trantorienne, puis l'empire trantorien, avait laissé derrière elle un sillage d'hommes éventrés, d'astronefs éventrés, de planètes éventrées. Et cependant, l'holocauste avait consolidé la puissance de Trantor et la paix régnait [...].
- Les Courants de l'espace, Isaac Asimov (trad. Michel Deutsch), éd. Presses Pocket, 1984 (ISBN 2-266-04209-2), p. 72 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Citations du cycle de Fondation
[modifier]L'urbanisation progressive de la planète finit par donner naissance à une ville unique qui couvrait les quelque deux cents millions de kilomètres carrés de la surface de Trantor. La population compta jusqu'à quarante milliards d'habitants, lesquels se consacraient presque tous à l'administration de l'Empire.
- Encyclopedia Galactica, 116e édition, publiée en 1020 de l’Ère de la Fondation.
- Fondation, Isaac Asimov (trad. Jean Rosenthal), éd. Denoël, 1966 (ISBN 2-207-24911-5), partie I.Les Psychohistoriens, p. 14 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Quand on nait dans un alvéole, quand on grandit dans un couloir, qu'on travaille dans une cellule et qu'on prend ses vacances dans un solarium où les gens se bousculent, on ne risque rien de moins que la dépression nerveuse le jour où on s'aventure à l'air libre sans rien que le ciel au-dessus de sa tête.
- On retrouve ici le concept de cité sous cloche, sans contact avec l'extérieur, qu'Asimov dépeindra dans Les Cavernes d'acier.
- Fondation, Isaac Asimov (trad. Jean Rosenthal), éd. Denoël, 1966 (ISBN 2-207-24911-5), partie I.Les Psychohistoriens, p. 17 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Fondation et Empire, 1952
[modifier]Mais [Trantor] était plus qu'une planète ; c'était le pouls vivant d'un Empire de vingt millions de systèmes stellaires. La planète n'avait qu'une fonction, l'administration ; qu'un but, le gouvernement ; elle ne fabriquait qu'un seul produit, la loi. Trantor n'était qu'une distorsion fonctionnelle.
- Fondation et Empire, Isaac Asimov (trad. Jean Rosenthal), éd. Denoël, 1966 (ISBN 2-207-24912-3), partie Partie I.Le Général, p. 84 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
On pouvait faire le tour de Trantor sans jamais quitter un bâtiment ni voir la ville.
- Fondation et Empire, Isaac Asimov (trad. Jean Rosenthal), éd. Denoël, 1966 (ISBN 2-207-24912-3), partie Partie I.Le Général, p. 85 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
C'était étrange qu'un monde qui avait été le centre de la Galaxie pendant deux mille ans, qui avait régné sur un espace sans limites et avait abrité des législateurs et des gouvernants dont les caprices s'étendaient à des parsecs, pût mourir en un mois. C'était étrange que la gloire de la Galaxie ne fût plus qu'un corps pourrissant. Et pitoyable !
- Fondation et Empire, Isaac Asimov (trad. Jean Rosenthal), éd. Denoël, 1966 (ISBN 2-207-24912-3), partie Partie III.Le Clown, p. 218-219 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Seconde Fondation, 1953
[modifier]Trantor était un monde dévasté qui renaissait de ces cendres. Incrusté comme un bijou terni au milieu de l'affolante nuée de soleils, au centre de la Galaxie – parmi les montagnes et les grappes d'étoiles entassées avec une prodigalité aveugle –, il rêvait alternativement du passé et de l'avenir.
- Seconde Fondation, Isaac Asimov (trad. Pierre Billon), éd. Denoël, 1966 (ISBN 2-207-24913-1), partie II.Arcadia Darell, p. 217 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Dans la fulgurante tourmente qui avait déchainé sur elle la ruine et la mort, la coque métallique qui enveloppait la planète s'était crevassée et effondrée en une douloureuse caricature de sa propre grandeur.
- Seconde Fondation, Isaac Asimov (trad. Pierre Billon), éd. Denoël, 1966 (ISBN 2-207-24913-1), partie II.Arcadia Darell, p. 217 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
C'était l'endroit sacré entre tous ! Le saint des saints ! Seule de toute la planète, elle avait survécu au Grand Pillage et, depuis un siècle, elle était demeurée complète et indemne ; jetant un défi à l'univers.
- À propos de l'ancienne grande bibliothèque impériale.
- Seconde Fondation, Isaac Asimov (trad. Pierre Billon), éd. Denoël, 1966 (ISBN 2-207-24913-1), partie II.Arcadia Darell, p. 218 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Fondation foudroyée, 1982
[modifier]TRANTOR ! Pendant huit mille ans, ç'avait été la capitale de la plus vaste et la plus puissante des entités politiques, embrassant une union de systèmes planétaires sans cesse grandissante. Douze mille ans plus tard, c'était devenu la capitale d'une entité politique englobant l'ensemble de la Galaxie. C'était le centre, le cœur, l'épitomé de l'Empire galactique. Il était impossible de penser à l'Empire sans penser à Trantor.
- Fondation foudroyée, Isaac Asimov (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1983 (ISBN 2-207-24930-1), chap. 5, p. 101 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Les survivants d'une planète jadis imposante achevèrent de détruire ce qui avait pu subsister et, en l'espace d'une génération, Trantor qui avait été la plus grande planète qu'eût jamais connue la race humaine n'était plus devenue qu'un inconcevable amas de ruines.
- Fondation foudroyée, Isaac Asimov (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1983 (ISBN 2-207-24930-1), chap. 5, p. 103 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Proverbes
[modifier]Tous les chemins mènent à Trantor, et c'est là que finissent les étoiles.
- La citation complète est : « Tous les chemins mènent à Trantor, dit le vieux proverbe, et c'est là que finissent les étoiles. »
- Seconde Fondation, Isaac Asimov (trad. Pierre Billon), éd. Denoël, 1966 (ISBN 2-207-24913-1), partie II.Arcadia Darell, p. 271 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Tous les astronefs atterrissent à Trantor.
- Fondation foudroyée, Isaac Asimov (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1983 (ISBN 2-207-24930-1), chap. 5, p. 103 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Plus long que de chercher quelqu'un à Trantor.
- Fondation foudroyée, Isaac Asimov (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1983 (ISBN 2-207-24930-1), chap. 5, p. 103 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Entre ça et Trantor, il y a un monde.
- Fondation foudroyée, Isaac Asimov (trad. Jean Bonnefoy), éd. Denoël, 1983 (ISBN 2-207-24930-1), chap. 5, p. 103 (voir la fiche de référence de l'œuvre)