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Trantor

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Trantor est une planète fictive imaginée par Isaac Asimov. Capitale de l'empire galactique pendant douze mille ans, ses quarante milliards d'habitants se consacrent presque exclusivement à l'administration.

Citations du cycle de l'Empire

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L'expansion de la république trantorienne, devenue d'abord la confédération trantorienne, puis l'empire trantorien, avait laissé derrière elle un sillage d'hommes éventrés, d'astronefs éventrés, de planètes éventrées. Et cependant, l'holocauste avait consolidé la puissance de Trantor et la paix régnait [...].


Citations du cycle de Fondation

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L'urbanisation progressive de la planète finit par donner naissance à une ville unique qui couvrait les quelque deux cents millions de kilomètres carrés de la surface de Trantor. La population compta jusqu'à quarante milliards d'habitants, lesquels se consacraient presque tous à l'administration de l'Empire.
  • Encyclopedia Galactica, 116e édition, publiée en 1020 de l’Ère de la Fondation.


Quand on nait dans un alvéole, quand on grandit dans un couloir, qu'on travaille dans une cellule et qu'on prend ses vacances dans un solarium où les gens se bousculent, on ne risque rien de moins que la dépression nerveuse le jour où on s'aventure à l'air libre sans rien que le ciel au-dessus de sa tête.
  • On retrouve ici le concept de cité sous cloche, sans contact avec l'extérieur, qu'Asimov dépeindra dans Les Cavernes d'acier.


Mais [Trantor] était plus qu'une planète ; c'était le pouls vivant d'un Empire de vingt millions de systèmes stellaires. La planète n'avait qu'une fonction, l'administration ; qu'un but, le gouvernement ; elle ne fabriquait qu'un seul produit, la loi. Trantor n'était qu'une distorsion fonctionnelle.


On pouvait faire le tour de Trantor sans jamais quitter un bâtiment ni voir la ville.


C'était étrange qu'un monde qui avait été le centre de la Galaxie pendant deux mille ans, qui avait régné sur un espace sans limites et avait abrité des législateurs et des gouvernants dont les caprices s'étendaient à des parsecs, pût mourir en un mois. C'était étrange que la gloire de la Galaxie ne fût plus qu'un corps pourrissant. Et pitoyable !


Trantor était un monde dévasté qui renaissait de ces cendres. Incrusté comme un bijou terni au milieu de l'affolante nuée de soleils, au centre de la Galaxie – parmi les montagnes et les grappes d'étoiles entassées avec une prodigalité aveugle –, il rêvait alternativement du passé et de l'avenir.


Dans la fulgurante tourmente qui avait déchainé sur elle la ruine et la mort, la coque métallique qui enveloppait la planète s'était crevassée et effondrée en une douloureuse caricature de sa propre grandeur.


C'était l'endroit sacré entre tous ! Le saint des saints ! Seule de toute la planète, elle avait survécu au Grand Pillage et, depuis un siècle, elle était demeurée complète et indemne ; jetant un défi à l'univers.
  • À propos de l'ancienne grande bibliothèque impériale.


TRANTOR ! Pendant huit mille ans, ç'avait été la capitale de la plus vaste et la plus puissante des entités politiques, embrassant une union de systèmes planétaires sans cesse grandissante. Douze mille ans plus tard, c'était devenu la capitale d'une entité politique englobant l'ensemble de la Galaxie. C'était le centre, le cœur, l'épitomé de l'Empire galactique. Il était impossible de penser à l'Empire sans penser à Trantor.


Les survivants d'une planète jadis imposante achevèrent de détruire ce qui avait pu subsister et, en l'espace d'une génération, Trantor qui avait été la plus grande planète qu'eût jamais connue la race humaine n'était plus devenue qu'un inconcevable amas de ruines.


Proverbes

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Tous les chemins mènent à Trantor, et c'est là que finissent les étoiles.
  • La citation complète est : « Tous les chemins mènent à Trantor, dit le vieux proverbe, et c'est là que finissent les étoiles. »


Tous les astronefs atterrissent à Trantor.


Plus long que de chercher quelqu'un à Trantor.


Entre ça et Trantor, il y a un monde.