« Serafina Battaglia » : différence entre les versions
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{{Citation|Toute femme, quelque part, abrite une âme de mère qui pourrait, si elle est touchée dans ses sentiments les plus profonds, à travers la mort et le deuil, révéler tous les secrets, les serments, les plans macabres qui soudent l'honorable société des hommes de la mafia. Serafina Battaglia, femme de mafieux qui, dans les années soixante-dix, décide de témoigner devant les tribunaux contre les assassins de son compagnon et de son fils, s'exprime ainsi dans la presse : « Les mafieux sont des marionnettes, et ils ne fanfaronnent que devant ceux qui les craignent. Mais si quelqu'un a le courage de les attaquer, de les détruire, ils deviennent lâches : ce ne sont pas des hommes d'honneur, mais des lavettes. »}} |
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{{Réf Livre|titre= Letizia Battaglia, passion, justice, liberté : photographies de Sicile |
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|auteur= Alexander Stille, Renate Siebert, Roberto Scarpinato, Leocula Orlando, Simona Mafai, Melissa Harris, Angela Casiglia Battaglia |
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|traducteur=Pierre Girard et Marguerite Pozzoli |
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|éditeur=Actes Sud/Motta |
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|année=1999 |
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|ISBN= 978-2-742-72413-0 |
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|auteur de la contribution=Renate Siebert |
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|titre de la contribution=Femmes et mafia |
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|page=119 |
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Version du 11 octobre 2024 à 06:34
Serafina Battaglia, née en 1919 et morte le Godrano, est la première femme à témoigner contre la mafia sicilienne, la Cosa Nostra (it), en Italie. Elle commence à témoigner, le , révoltée par l'assassinat de son mari, Stefano Leale, et de son fils, Salvatore Leale.
Contre la Costa Nostra
Si les femmes des hommes assassinés décidaient de parler comme je le fais, non pas par haine ou par vengeance, mais par soif de justice, la mafia en Sicile n’existerait plus.
- (it) Se le donne dei morti ammazzati si decidessero a parlare così come faccio io, non per odio o per vendetta ma per sete di giustizia, la mafia in Sicilia non esisterebbe più da un pezzo
- (it) « Serafina Battaglia, la “vedova della lupara” prima donna contro la mafia », Silvia Morosi e Paolo Rastelli, Poche Storie, 30 gennaio 2017 (lire en ligne)
Les mafiosi sont des marionnettes. Ils ne font que jouer l’imbécile avec ceux qui en ont peur, mais si vous avez le courage de les attaquer et de les démolir, ils deviennent des lâches. Ce ne sont pas des hommes d’honneur, mais des bouts de pied.
- (it) I mafiosi sono pupi. Fanno gli spavaldi solo con chi ha paura di loro, ma se si ha il coraggio di attaccarli e demolirli diventano vigliacchi. Non sono uomini d'onore ma pezze da piedi.
- Interview accordée à Mauro De Mauro (it) de L’Ora, 21 janvier 1964.
- (it) « Morta Serafina Battaglia, fu la prima a testimoniare contro i boss della mafia », Il Piccolo, Il Piccolo, 10 septembre 2004 (lire en ligne)
Citation sur
Toute femme, quelque part, abrite une âme de mère qui pourrait, si elle est touchée dans ses sentiments les plus profonds, à travers la mort et le deuil, révéler tous les secrets, les serments, les plans macabres qui soudent l'honorable société des hommes de la mafia. Serafina Battaglia, femme de mafieux qui, dans les années soixante-dix, décide de témoigner devant les tribunaux contre les assassins de son compagnon et de son fils, s'exprime ainsi dans la presse : « Les mafieux sont des marionnettes, et ils ne fanfaronnent que devant ceux qui les craignent. Mais si quelqu'un a le courage de les attaquer, de les détruire, ils deviennent lâches : ce ne sont pas des hommes d'honneur, mais des lavettes. »
- « Femmes et mafia », Renate Siebert, dans Letizia Battaglia, passion, justice, liberté : photographies de Sicile, Alexander Stille, Renate Siebert, Roberto Scarpinato, Leocula Orlando, Simona Mafai, Melissa Harris, Angela Casiglia Battaglia (trad. Pierre Girard et Marguerite Pozzoli), éd. Actes Sud/Motta, 1999 (ISBN 978-2-742-72413-0), p. 119