Rose (fleur)
La rose est la fleur du rosier, arbuste du genre Rosa et de la famille des Rosaceae. La rose des jardins se caractérise avant tout par la multiplication de ses pétales imbriqués, qui lui donne sa forme caractéristique.
Littérature
[modifier]Pierre de Ronsard
[modifier]Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
- « Sonnets pour Hélène », dans Les œuvres de Pierre de Ronsard (1578), Pierre de Ronsard, éd. Buon, 1609, poème XLII, p. 281 (texte intégral sur Wikisource)
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée.
Et son teint au vostre pareil.
- Odes (1545), Pierre de Ronsard, texte établi par Hugues Vaganay, éd. Garnier, 1923, t. 3, ode XVII, p. 75-76 (texte intégral sur Wikisource)
François de Malherbe, Consolation à M. du Périer, XVIIe siècle
[modifier]Mais elle était du monde où les plus belles choses
Ont le pire destin,
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses
L'espace d'un matin.
- « Consolation à M. du Périer », François de Malherbe, dans XVIIe siècle, François de Malherbe, cité par André Lagarde et Laurent Michard, éd. Bordas, 1970 (ISBN 4843069[à vérifier : ISBN invalide]), p. 19 (texte intégral sur Wikisource)
Pierre Corneille, Stances, XVIIe siècle
[modifier]Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront,
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.
- Stances adressées à Mademoiselle Du Parc.
- Poésies diverses, Pierre Corneille (texte établi par Charles Marty-Laveaux), éd. Hachette, 1862, t. 10, LVIII, p. 165-166 (texte intégral sur Wikisource)
Victor Hugo, La Légende des siècles
[modifier]La rose épanouie et toute grande ouverte,
Sortant du frais bouton comme d’une urne verte,
Charge la petitesse exquise de sa main ;
Quand l’enfant, allongeant ses lèvres de carmin,
Fronce, en la respirant, sa riante narine,
La magnifique fleur, royale et purpurine,
Cache plus qu’à demi ce visage charmant,
Si bien que l’œil hésite, et qu’on ne sait comment
Distinguer de la fleur ce bel enfant qui joue,
Et si l’on voit la rose ou si l’on voit la joue.
- (fr) La Légende des siècles (1859), Victor Hugo, éd. Livre de poche, 2000 (ISBN 2-253-16066-0), La rose de l'infante, p. 396, vers 21-30
Marceline Desbordes-Valmore, Poésies inédites, 1860
[modifier]J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n'ont pu les contenir.
- (fr) Poésies (1860), Marceline Desbordes-Valmore, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1983 (ISBN 978-2-07-032243-5), Les roses de Saadi, p. 181, vers 1-3
Musique
[modifier]Roses de Picardie, 1916
[modifier]Les roses luisent en Picardie, dans le secret de la rosée d'argent,
Les roses fleurissent en Picardie, mais il n'y a jamais de rose comme toi !
Et les roses mourront à l'été, et nos routes sont peut-être éloignées l'une de l'autre,
Mais il y a une rose qui ne meurt pas en Picardie !
C'est la rose que je garde dans mon cœur !
- (en)
Roses are shining in Picardy, in the hush of the silver dew,
Roses are flowering in Picardy, but there's never a rose like you!
And the roses will die with the summertime, and our roads may be far apart,
But there's one rose that dies not in Picardy!
'tis the rose that I keep in my heart!
- Roses of Picardy, Frederic Weatherly (paroles), Haydn Wood (musique) (trad. Wikiquote), Elsie Griffin (1916 chez Chappell & Co).
Les Roses blanches, Berthe Sylva, 1926
[modifier]C'est aujourd'hui dimanche.
Tiens, ma jolie maman,
Voici des roses blanches,
Que ton cœur aime tant
Va, quand je serai grand
J'achèt'rai au marchand
Toutes ses roses blanches
Pour toi, jolie maman....
- Les Roses blanches, Charles-Louis Pothier (paroles), Léon Raiter (musique), Berthe Sylva, album Les Roses blanches (1926 chez Odéon).
Cinéma
[modifier]Citizen Kane, d'Orson Welles, 1941
[modifier]- (en) Rosebud…
- Orson Welles, Citizen Kane (1941), écrit par Orson Welles, Herman J. Mankiewicz (trad. Wikiquote)