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Orazio Gentileschi

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Orazio Gentileschi est un peintre italien caravagesque maniériste, né à Pise le 8 juillet 1563[1] et enterré à Londres le . La peintre Artemisia Gentileschi est sa fille.

Homme âgé avec un nez pointu, barbe et moustache vêtu d'un ample manteau. Sa main droite sort du manteau et pointe vers quelque chose.
Orazio Gentileschi en 1635

Citations

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Avec tes merdes, tu nous les broutes,
Giovanni papier Q !
Accroche donc ta chaîne en or
Á tes couilles de hareng saur
Et va secouer tes croûtes
Espèce de sale cocu
Loin de ceux qui ne font pas cas
de ton affreux caca...

  • (it)

    Gioan Bagaglia tu non sai un ah
    Le tue pitture sono pituresse
    volo vedere con esse
    che con guadagnarai
    mai una patacca
    che di contano panno
    da farti un paro di bragesse
    che ad ognun mostarai
    quel che fa la cacca...


Artemisia est devenue si habile que je n'ai aucun mal à affirmer qu'elle est aujourd'hui sans égal. En effet, elle a produit des œuvres qui démontrent un degré de compréhension que même les grands maîtres de la profession n'ont peut-être pas atteint.
  • « Artemisia Gentileschi, la première grande peintre de l'Histoire », Alessandra Pagano (propos rapportés par), National Geographic, 1er juillet 2024 (lire en ligne)


Citations sur

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Ses compositions ne semblaient jamais plus équilibrées, ses couleurs plus lumineuses, ses anges plus éthérés, ses madones plus douces et plus nobles qu'après une beuverie. A condition d'avoir passé sa colère contre lui-même avant de reprendre sa palette, d'avoir déversé son dégoût pour ses propres péchés sur l'être le plus proche et le plus cher, sur son double : sur sa fille.
  • Artemisia, Alexandra Lapierre, éd. Robert Laffont, 1998  (ISBN 978-2-266-22514-4), chap. Suzanne et les vieillards, p. 67


Sa palette chantait les reflets irisés de la soie, jouait dans la profondeur des velours, enroulait des voiles d'or sur les épaules diaphanes de ses madones, et n'aspirait qu'à traduire l'Idéal. Rien dans son œvre qui ne fut composé, réfléchi.


Avec sa petite tête d'oiseau qui dodelinait à droite, à gauche, toujours au aguets ; avec son torse maigre et dur , il semblait inaltérable. Il donnait à ses interlocuteur l'image d'un homme de fer grâce à ses efforts constants pour contrôler ses nerfs.


Citation sur ses œuvres

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Judith et sa servante,1624

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Judith et sa servante avec la tête d'Holopherne
Orazio ne donnait pas à la servante Abra les traits d'une femme âgée. À l'inverse de toutes les traditions, au contraire du récit de la Bible, il la peignait sous l'aspect d'une jeune fille aux aguets.


Diane chasseresse, entre 1624 et 1630

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Diane chasseresse (Huile sur toile)
La torsion extrême (et anatomiquement impossible) et serpentine du corps, d’une grande poésie picturale, est à la fois un souvenir du maniérisme toscan et de l’école de Fontainebleau.
  • Tableau exposé au Musée de Nantes.

Adeline Collange-Perugi, « Diane chasseresse », sur Musée d'Arts de Nantes (consulté le 27 octobre 2024)

Références

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  1. Acte de baptême du 9 juillet 1563 conservé à l'Archivio della primaziale (Pise), Libro dei Battezzati 1561-1564 mentionné par Alexandra Lapierre, Artemisia,Paris, Robert Laffont, 1988, p.540, Annexes, ISBN 978-2-266-22514-4.
  2. Alexandra Lapierre, Artemisia,Paris, Robert Laffont, 1988, p.538-539, Annexes, ISBN 978-2-266-22514-4

Voir aussi

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