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Noëlle Roger

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Noëlle Roger en 1932.

Noëlle Roger, née le et morte le , est une femme de lettres suisse.

Citations

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Docteur Germaine, 1904

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Geneviève était bien la fleur exquise d’une société malade qui se regarde mourir.


Docteur Germaine, 1904

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Et tous sont les esclaves des conventions, des préjugés et des routines. Eux qui devraient protester sans perdre haleine, ils acceptent toutes les injustices, toutes les infamies modernes. Ils les respectent. Ils en vivent. Ils les défendent. Ils les consacrent. Et ils attendent, en se félicitant, leur récompense future.


L’impossible oubli, 1907

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La vie lui apparut comme un cimetière sans limite et elle errait parmi les tombes de ses rêves, de ses illusions, de ses espoirs, tous ses morts : les amis disparus, emportés par l’existence, les oubliés, dont le visage soudain tressaille et pleure au fond de vous, et tous ceux qui l’avaient déçue, tant le défilé des jours les lui révélaient différents des figures qu’elle édifiait. Tous ses morts... Et elle était jeune encore, et déjà le cimetière s’élargissait autour d’elle, et la magnificence des arbres et des fleurs ne parvenait pas à dissimuler son étendue...


Le nouvel Adam, 1924

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Silenrieux est l’expression vivante de notre temps d’accélération sans merci. Notre temps où les hommes, rués au plaisir, affamés d’argent et de pouvoir, laissent mourir leur âme. Silenrieux, qui les méprise, a ceci de commun avec eux : emporté par le mouvement dévorant de son intelligence, lui aussi, il laisse perdre son âme...
  • Le nouvel Adam (1924), Noëlle Roger, éd. Albin Michel, 1924, p. 248


Celui qui voit, 1926

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J’ai appris à accepter ce dépouillement. J’ai appris à tuer en moi le désir…
  • Celui qui voit (1926), Noëlle Roger, éd. Calmann-Levy, 1926, p. 208


Le chercheur d'ondes, 1931

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Fenêtre à la française avec ses deux battants
La pensée est notre seule liberté, une liberté fragile que nous ne savons pas ordonner, notre seule fenêtre ouverte sur l’infini — mais dont le moindre souffle referme le battant.
  • Le chercheur d'ondes (1931), Noëlle Roger, éd. L'illustration, 1931, p. 10


On peut avoir du génie sans être une célébrité.
  • Le chercheur d'ondes (1931), Noëlle Roger, éd. L'illustration, 1931, p. 18


Le nouveau Lazare, 1935

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Pensez-vous arrêter le cheminement des ondes ? Nos actes… comme les ondes… se propagent à l’infini…
  • Le nouveau Lazare (1935), Noëlle Roger, éd. L'illustration, 1935, p. 49


Citations sur

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Le talent de Mme Noëlle Roger résulte de sa faculté d'observation, de sa sensibilité et de sa sincérité ; il ne s'attarde pas aux chemins de traverse, aux hors-d'œuvre plus ou moins incertains, il va droit à son but par la route la plus droite.
  • Critique de son livre La route de l'Orient
  • « La route de l'Orient », Edgard Mercinier, Le Globe, revue Genevoise de Géographie, nº 53, 1914, p. 114-115 (lire en ligne)

Voir aussi

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Liens

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