Aller au contenu

Discussion:Marie Curie

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Ajouter un sujet
Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Dernier commentaire : il y a 3 ans par Malik2Mars dans le sujet +Ébauche

Madame Curie

[modifier]

Notification Jarash : bonjour, ne serait-il pas plus simple d'utiliser l'édition courante, chez Folio, plutôt que de retraduire en français une traduction anglaise ? Cordialement, Lykos (discussion) 11 septembre 2017 à 11:28 (CEST)Répondre

Au passage, il n'y a aucun besoin d'acheter quelque édition que ce soit, puisque le livre Madame Curie date de 1935 et qu'il en existe de nombreuses versions légalement disponibles en ligne, par exemple sur l'Internet Archive. C'est là que j'avais trouvé la première citation que j'ai fait figurer dans l'article quand je l'ai créé. --Eunostos (discussion) 2 octobre 2018 à 13:59 (CEST)Répondre
Notification Eunostos : j'ignorais que ce livre était sur Internet Archive. Cela étant, Ève Curie est morte en 2007, il y a à peine onze ans. Lykos (discussion) 2 octobre 2018 à 20:01 (CEST)Répondre
P.S. : j'ai sans doute mal cherché, mais je n'ai trouvé que des traductions, pas l'original français. Lykos (discussion) 2 octobre 2018 à 20:30 (CEST)Répondre
Les traductions sont sans doutes soumises au droit d'auteur dans d'autres pays, ce qui pourrait peut-être expliquer qu'elles soient en ligne ? Je ne sais pas. En tout cas je suppose que j'avais dû en trouver une version en français en ligne, parce que je ne possède pas le livre en papier. Mais ça fait un bon moment que j'avais créé l'article, il faut que je retrouve d'où j'avais tiré la citation et que j'ajoute le lien, ce serait plus clair. --Eunostos (discussion) 2 octobre 2018 à 22:09 (CEST)Répondre

+Ébauche

[modifier]

Bonjour, cette page est clairement une ébauche. En regardant l’historique cette nuit je me suis arrêté sur spécial:diff/285001. En fait, on retrouve parfois cette citation en entier, parfois « raccourcie ». Il me semble plus pertinent de la citer en entier. Je verrai en fonction de mes lecture et du temps à dispo pour améliorer cette entrée. Bien à vous ! Malik2Mars (discussion) 14 juin 2021 à 14:27 (CEST)Répondre

Par exemple on la retrouve, en partie, dans Rolland Viau, La motivation dans la création scientifique, 2007, p. 134 . On trouve donc « Enfin, la grande valeur que Marie Curie accorde à la recherche scientifique se constate par le grand nombre d’extraits de textes et de discours dans lesquels elle affirme toute la beauté de la science et l’importance que celle-ci revêt pour l’humanité. », il cite ensuite 3 extraits dont celui-ci. Rapportées de chez rapportées… enfin, pour le constater faut ouvrir (et surtout lire) qlq livres… Malik (discussion) 24 juin 2021 à 21:37 (CEST)Répondre
Je note ici cette partie (pour le moment) : « Je suis de ceux qui pensent que la Science a une grande beauté [...]. Un savant dans son laboratoire n’est pas seulement un technicien : c’est aussi un enfant placé en face de phénomènes naturels qui l’impressionnent comme un conte de fées. Nous ne devons pas laisser croire que tout progrès scientifique se réduit à des mécanismes, des machines, des engrenages, qui, d’ailleurs, ont aussi leur beauté propre (citée par E. Curie, 1938, p. 465). »
@Eunostos bonjour, j'ai sous les yeux (dans les mains^^) l'ouvrage de 1938, une version en 304p. on trouve bien à la page 271 la citation intégrale, je suis d'avis de la remettre ici en entier. D'ailleurs, donner qlq précisions me semble pertinent pour certains extraits. On verra. Malik (discussion) 25 juin 2021 à 15:07 (CEST)Répondre
Comme dit plus haut, rapportée de chez rapportée : (dans sa version intégrale) p.84 de Remi Dussart, Marie Curie, Hatier, 2002  (petit bouquin, lecture facile) qui, donc, sous « L’apologie de la science » propose cette citation sous laquelle on a « propos de Marie Curie lors du débat sur « L’Avenir de la science ». Madrid, 1933. cités dans Françoise Giroud, Une femme honorable, Fayard, 1981. ». Malik (discussion) 25 juin 2021 à 16:24 (CEST)Répondre

Notes de lectures

[modifier]

 Voir Marie Curie#Bibliographie

D’ailleurs, l’organisation de la page ne m’apparaît pas évidente à cette heure. Je manque probablement de recul. Arf. J’ai des ajouts sous la main mais je sais pas trop où les mettre. Grrr. Malik (discussion) 24 juin 2021 à 22:01 (CEST)Répondre

Je me demande aussi comment faire avec sa correspondance, reprise assez souvent. Voir ci dessous les précisions. Malik (discussion) 26 juin 2021 à 16:41 (CEST)Répondre
J’ai lu un truc assez drôle sur Albert Einstein discutant avec Marie Curie - en baladant avec les enfants - au sujet de son interrogation sur « l’ascenseur » (voir par ex. Thibault Damour) mais j’arrive plus à remettre la main dessus. Faut que je cherche un peu _^^_. Note : faudrait d’ailleurs faire une place pour des citations les concernant ainsi que la correspondance ! Malik (discussion) 30 juin 2021 à 21:04 (CEST)Répondre
Ah ça yé. Je sais pourquoi j’ai pas remis la main dessus direct : c’est dans la bio qui concerne sa fille. Claudine Monteil, Ève Curie : l’autre fille de Pierre et Marie Curie, O. Jacob, 2016 (ISBN 978-2-7381-3355-7), p. 35 , chap. Grandir à l’ombre de la science. Après relecture de certains passages de qlq ouvrages à dispo je trouve que les lettres ou extraits du journal écrit après le décès de Pierre sont poignants. Pleure. Malik (discussion) 30 juin 2021 à 23:40 (CEST)Répondre
Voilà la citation : « L’été, en montagne, ils discutent, sans remarquer les crevasses le long du chemin. Soudain, devant Ève et Irène, Einstein s’exclame : « vous comprenez, madame, ce que j’ai besoin de savoir, c’est ce qui arrive exactement aux passagers d’un ascenseur quand celui-ci tombe dans le vide ». Irène, dix-sept ans, et Ève, neuf ans, s’esclaffent. Elles ne comprennent pas que se joue devant elles la théorie de la relativité. »
Malik (discussion) 30 juin 2021 à 23:48 (CEST)Répondre


Ève Curie : Madame Curie

[modifier]
Ève Curie en 1937.
  • Madame Curie, Ève Curie, éd. Gallimard, 1938, p. .
Je lis plusieurs choses à la fois : l’étude suivie d’un seul sujet pourrait lasser ma précieuse cervelle, déjà fort surmenée ! Quand je me sens absolument inapte à lire utilement je résouds des problèmes d’algèbre de trigonométrie qui ne supportent pas de fautes d’inattention et me remettent dans le droit chemin.


Certains gens prétendent, que malgré tout, il faut que je goutte à cette sorte de fièvre qu’on appelle l’amour. Ceci n’entre absolument pas dans mes plans. Si jadis j’ai pu en avoir d’autres, ils se sont envolés en fumée, je les ai enterrés, enfermés, cachetés et oubliés - car tu n’ignores pas que les murs sont toujours plus forts que les têtes qui essayent de les démolir...
  • à Henriette, décembre 1886.
  • Madame Curie, Ève Curie, éd. Gallimard, 1938, p. 62-63


Rémi Dussart : Marie Curie

[modifier]


Natacha Henry : Les sœurs savantes

[modifier]


Je suis tellement furieux de la façon dont les canailles osent réagir ainsi contre vous, qu’il me faut absolument donner libre cours à mes sentiments. […] J’ai besoin de vous dire combien j’en suis venu à vous admirer pour votre esprit, votre énergie, votre honnêteté. Je considère que j’ai de la chance de vous avoir rencontré personnellement à Bruxelles. Je serai toujours reconnaissant d’avoir parmi nous des gens comme vous - aussi bien que Langevin - des être humains authentiques, en la compagnie desquels on peut se réjouir. Si la populace continue à s’occuper de vous, ne lisez plus ces torchons. Laissez-les aux vipères pour lesquelles ils ont été fabriqués. Je vous adresse, ainsi qu’à Langevin et Perrin, mes sentiments les plus cordiaux.
  • Les sœurs savantes, Natacha Henry, éd. Vuibert, 2015  (ISBN 978-2-311-10029-7), chap. Amours cachées 1910-1911, p. 157


Quelquefois le courage me manque, et je me dis que je devrais cesser de travailler, aller habiter à la campagne et me consacrer au jardinage. Mais mille liens me retiennent, et je ne sais quand je pourrai m’arranger ainsi. Je ne sais pas non plus si, même en écrivant des livres scientifiques, je pourrais me passer du laboratoire.
  • à Bronia, 1927 [Donnée aussi par Dussart 2002, p. 84 qui précise sa source : Ève Curie, Madame Curie]
  • Les sœurs savantes, Natacha Henry, éd. Vuibert, 2015  (ISBN 978-2-311-10029-7), chap. Les dernières fois 1933-1939, p. 245


Rolland Viau : La motivation dans la création scientifique

[modifier]

Je note donc ici (tjr le même ouvrage, p.147. Là il cite Curie, M. (1996). Pierre Curie, p. 124. (Note de la note: il cite pas mal de fois Quinn, S. (1996). Marie Curie)) : « La vie d’un grand savant dans son laboratoire n’est pas comme beaucoup peuvent le croire une idylle paisible ; elle est plus souvent une lutte opiniâtre livrée aux choses, à l’entourage et surtout à soi-même. Une grande découverte ne jaillit pas du cerveau du savant tout achevée, comme Minerve surgit tout équipée de la tête de Jupiter ; elle est le fruit d’un labeur préliminaire accumulé. Entre des journées de production féconde viennent s’intercaler des journées d’incertitude où rien ne semble réussir, où la matière elle-même semble hostile, et c’est alors qu’il faut résister au découragement. »

Malik (discussion) 24 juin 2021 à 22:11 (CEST)Répondre
Pour celle-ci, voir aussi wikisource s:page:Curie_-_Pierre_Curie,_1924.djvu/104. Malik (discussion) 25 juin 2021 à 23:50 (CEST)Répondre