Marie Curie

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Marie Curie.

Marie Curie (née le 7 novembre 1867, morte le 4 juillet 1934) est une physicienne et chimiste polonaise, naturalisée française.

Citations[modifier]

Citations rapportées[modifier]

La vie n’est facile pour aucun de nous. Mais quoi, il faut avoir de la persévérance, et surtout de la confiance en soi. Il faut croire que l’on est doué pour quelque chose, et que, cette chose, il faut l'atteindre coûte que coûte.
  • Madame Curie, Eve Curie, éd. Gallimard, 1938, p. 131


En science, nous devons nous intéresser aux choses, non aux personnes.
  • Madame Curie, Eve Curie, éd. Gallimard, 1938, p. 181


Un savant dans son laboratoire n'est pas seulement un technicien : c’est aussi un enfant placé en face des phénomènes naturels qui l’impressionnent comme un conte de fées.
  • Madame Curie, Ève Curie, éd. Gallimard, 1938, p. 271


Dans la vie, rien n'est à craindre, tout est à comprendre.
  • Our Precarious Habitat, Melvin A. Benarde (trad. Wikiquote), éd. J. Wiley & sons, 1973  (ISBN 0-393-06360-7), p. V


Citations sur[modifier]

Il y a, dans la vie de Marie Curie, un tel nombre de grands traits, que l’on voudrait conter son histoire comme une légende.
  • Madame Curie, Ève Curie, éd. Gallimard, 1938, p. 7


Madame Curie est, de tous les êtres célèbres, le seul que la gloire n’ait pas corrompu.
  • Madame Curie, Ève Curie, éd. Gallimard, 1938, p. 8


Loin - oh ! Si loin d’elle, la pensée qu’en montant dans ce train, elle a enfin opté entre l’obscurité et le flambeau, entre la petitesse des jours égaux et une vie immense.
  • Train pour Paris en 1891. Ève Curie, Madame Curie, Gallimard, « Folio », 1981 [1938], p. 132.


Grâce à elle, les phénomènes abstraits et ennuyeux dépeints dans les manuels reçoivent l’illustration la plus pittoresque.
  • Ève Curie, Madame Curie.
  • Marie Curie : Portrait d’une femme engagée, Marie-Noëlle Himbert, éd. Actes Sud, 2014  (ISBN 978-2-330-03678-2), chap. Un métier, p. 127


Marie leur transmet son amour de la science et son gout de l’effort. Elle leur apprend aussi ses méthodes de travail. Virtuose en calcul mental, elle insiste pour que ses protégés le pratiquent : « Il faut arriver à ne jamais se tromper », affirme-t- elle ; « le secret est de ne pas aller trop vite ». Qu'une des apprenties crée du désordre en construisant une pile electrique, Marie se fache tout rouge : « Ne me dis pas que tu nettoieras "après" ! On ne doit pas salir une table pendant un montage ou une expérience...»
  • Leçons de Marie Curie, Marie Curie [recueillies par Isabelle Chavannes], éd. EDP Sciences, 2003  (ISBN 2-86883-635-6), chap. La coopérative d’enseignement [Ève Curie, extrait de Madame Curie], p. 12


Sur les photographies les plus communément reproduites, Marie Curie apparaît vêtue d’une simple robe noire, les cheveux rassemblés en un strict chignon, les traits tirés, le visage émacié. Du coup on oublie qu’elle fut une femme de chair et de sang. Asexuée, insensible et impassible, Marie Curie n’est plus elle-même; elle est l’allégorie de la science, l’incarnation de l’idée que l’on s’en fait : dure, austère, rigoureuse, exigeante. « Ô mathématiques sévères… » s’exclamait déjà Lautréamont au XIXe siècle. Même son regard, ce regard étonnamment perçant qu’elle a gardé toute sa vie […], droit, aiguisé comme une lame de couteau, apparaît comme une métaphore de ces sciences que l’on dit « dures ».


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