L'écologie, également connue sous les noms de bioécologie, bionomie ou science de l'environnement ou environnementale, est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux.
Le terme écologie vient du grec oikos (maison, habitat) et logos (discours) : c'est la science de la maison, de l'habitat.
Citations
L'écologie intégrale ne choisit ni l'humain contre la nature ni la nature contre l'humain. Elle cherche au contraire à réconcilier l'humanisme et l'environnementalisme, à faire la synthèse entre respect absolu de la dignité humaine et préservation de la biodiversité. Promouvoir l'écologie intégrale, c'est reconnaître qu'on ne saurait défendre l'une sans protéger l'autre, se soucier des plus fragiles sans s'opposer à tout ce que nos modes de vie peuvent avoir de dégradant et de destructeur.
Comment l'homme pourrait-il échapper aux fantasmes prométhéens qui menacent désormais son intégrité ? En se retrouvant, tel qu'il est. Sans rêver de se transformer en mutant. Sans exclure personne de l'humanité. C'est ce que propose la révolution de l'écologie humaine.
Pour toucher ce but, elle dispose d'une boussole implacable : l'humanisme intégral. C'est-à-dire « tout l'homme et tous les hommes », et « toute la vie et la vie de tous ».
Si le mouvement écologique est une prise de conscience de la démesure technologique, cette conscience devrait s’étendre aux limites inhérentes à la condition humaine et ne pas adhérer aux projets divers mais convergents, qui voudraient s’en prendre à la condition sexuée, à l’énigme de la naissance et à la condition mortelle, qui favorisent le caractère interchangeable de toute chose et de tout être. Je constate aussi qu’une autre branche de l’écologie, qui s’exprime chez les défenseurs de la « cause animale », manifeste fréquemment une véritable haine de l’humanité.
« L’esprit conservateur est le souci de ce qui tient ensemble le monde de manière invisible », Max-Erwann Gastineau, entretien avec Jacques Dewitte,
Revue Limite, 12 mai 2016 (
lire en ligne)
J'entends souvent cette phrase stupide qui dit que l'écologie est une préoccupation de riches. A ceux qui disent cela, je réponds que c’est un devoir de riches.
- Propos recueillis par Anne-Sophie Mercier
« Hulot : « Je n’aurais pas dû me laisser intimider » », Nicolas Hulot,
Le Monde, 8 février 2012 (
lire en ligne)
Il faut parfois savoir perdre ses illusions pour garder ses rêves.
La crise écologique, par exemple, est traitée superficiellement lorsqu'on ne souligne pas que la mise en place de dispositifs antipolluants n'aura d'effets que si elle s’accompagne d'une diminution de la production globale. Autrement ces mesures transfèrent les ordures chez nos voisins, les réservent à nos enfants, ou les déversent sur le tiers monde.
Certes, il y a des urgences dont il faut s'occuper, des décisions courageuses à prendre, sur le plan politique, économique, législatif. Mais il ne faudrait pas que cela se fasse au détriment des dimensions culturelles, éthiques, éducatives, imaginatives et spirituelles de l'écologie. Je le dis souvent dans mes interventions ; chez beaucoup d'environnementalistes, le lien est très fort entre l'urgence écologique et le catastrophisme. Or, le catastrophisme, comme pensée et comme attitude, est... catastrophique ! On ne peut réenchanter le monde, faire voir sa beauté, sur fond de peur. C'est l'inverse qu'il faut promouvoir, une écologie de la paix, une écologie de la justice, une écologie de la beauté.
Manifeste pour la beauté du monde, Jean-Marie Pelt et sœur Marie Keyrouz, éd. Cherche Midi, coll. « Pour un monde meilleur », 2015
(ISBN 978-2-7491-4364-4), p. 114/115
La cohérence fait défaut à une partie des milieux écologistes : plus proches en réalité du libéral-libertaire que de l'écologique, ils acceptent que l'on fasse à l'humain ce qu'ils refusent que l'on fasse à l'environnement.
Cathos, écolos : mêmes combats ?, Patrice de Plunkett, éd. les Alterscathos, 2015
(ISBN 978-2-36613-007-2), p. 37
Quand tu es une personne connue, ta parole a plus de poids. Et il y a des choses à dire. C'est un des moteurs de mon activité en faveur de l'écologie. Il faut expliquer, partager, il faut que les gens sachent.
Nous sommes dans un équilibre (social, écologique, politique, etc.) tout à fait précaire. [...] je rejoins les collapsologues : les systèmes actuels sont tellement fragilisés et en équilibre les uns par rapport aux autres qu'un effondrement est possible (ce qui a failli arriver avec la crise financière de 2008).
Je suis inquiet de savoir si la planète sera habitable dans cinquante ans, ce dont je ne suis pas sûr du tout.
L'écologie est un terrain essentiel. C'est la machine à dévaster qu'il faut démonter : celle du tourisme de masse, de l'évasion fiscale des très riches, du tourisme de masse, des voyages aériens bon marché, de la consommation unifiée. C'est dans la zone entre les espaces nationaux que beaucoup se joue. Cette zone va-t-elle absorber les nations ou bien être organisée de façon à assurer leur autonomie ?
« Avant, la révolution était un projet. Avec 68, elle devient une posture », Paul Thibaud,
Limite, nº hors série, 2018
(ISBN 978-2-36526-196-8), p. 21
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