Union européenne
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L’Union européenne (UE) est une association de vingt-sept États indépendants qui ont, par un traité, délégué l'exercice de certaines compétences à des organes communs destinés à coordonner leur politique dans un certain nombre de domaines. L'Union européenne est une association d'États qui a pour principe de respecter la souveraineté internationale de ses membres, au regard du droit international.
Citations
Les Suisses doivent comprendre avant tout ceci : ceux qui commandent à Bruxelles vous méprisent. Ils haïssent la Suisse et souhaitent la faire disparaître. Elle prouve en effet que l’on peut fort bien prospérer à l’extérieur de l’UE.
Cela ne plaît pas à Bruxelles. Malheureusement, le gouvernement suisse se montre ces derniers temps plutôt faible. Je ne peux que constater que la Suisse ne devrait pas se laisser tyranniser.
- « La communautarisation de l'Europe est très risquée », Nigel Farage, Bulletin de l'ASIN (ISSN 2234-973), nº 7 février 2013, entrevue au Sonntagsblick le 03.02.2013, p. 6
« L'Union européenne, d'accord, ce n'est pas le paradis escompté, mais vous n'avez pas le droit d'en sortir », nous serine-t-on en substance. Il serait donc impossible de « sortir de l'Europe ». Au delà des nuées de sauterelles, des pluies de crapauds et d'autres plaies divines qui s'abattraient sur le pays qui aurait l'audace de vouloir se retirer, on a longtemps invoqué le fait que les traités étaient conclus pour une durée « illimitée ». Cette fable, mille fois répétée, jamais vérifiée (et même: jamais discutée), ne résiste pas à une analyse sérieuse.
- « Sortir de l'euro? Sortir de l'Union? Est-ce juridiquement possible? », Bruno Gollnisch, NationsPresseMagazine, nº 24, mars 2012, p. 10
L'Union européenne, c'est le fruit de la confusion entre l'idée abstraite de la chose et la chose elle-même. L'Union européenne c'est une construction politique, institutionnelle qui n'est en elle-même ni la paix, ni l'Europe, ni la civilisation européenne. Elle est souvent présentée comme un moyen de défendre la civilisation européenne alors qu'elle se construit, au moins depuis le milieu des années 80, sur la table rase de l'histoire, des cultures, des héritages spirituels, anthropologiques, et donc sur l'arasement de la civilisation européenne.
- « Dernières Nouvelles de l'Occident, Henri Guaino », propos recueillis par Hadrien Desuin, L'Incorrect, nº 19, avril 2019, p. 72
Tenus à l'écart des de décisions politiques qui ne disent pas leur nom, les citoyens nourrissent un sentiment de frustration et de confiscation que reflètent cruellement les taux de participation aux élections nationales et européennes. [...] Et c'est à force de ne pas le reconnaître que que les responsables européens et les gouvernements des vingt-huit États membres empêchent la réparation du système par le débat démocratique. [...] Le médiateur européen – une médiatrice depuis 2013 – s'en inquiète d'ailleurs sérieusement.
- Lobbytomie : comment les lobbies empoisonnent nos vies et la démocratie, Stéphane Horel, éd. La Découverte, 2018 (ISBN 978-2-7071-9412-1), p. 298
Mariette Paschoud
Mais pour l'Europe, c'est autre chose, car, à part quelques référendums court-circuités ; une « gouvernance » centrale non élue et autoritaire ; une politique économique qui conduit certaines populations à la misère et les jette dans les rues, pendant que les autres paient à leur corps très défendant pour « sauver » les premières ; et enfin, on ne le répétera jamais assez, des lois pénales qui bâillonnent les mal-pensants, l'Union européenne est la communauté la plus pacifique, la plus réconciliatrice, la plus démocratique et la plus respectueuse des droits de l'homme qui se puisse concevoir, et tout le monde le sait. la preuve ? Il paraît que 80 % des Suisses seulement s'opposeraient à une adhésion de notre pays à ce paradis terrestre.
- « Bricoles », Mariette Paschoud, Le pamphlet, nº 418, octobre 2012, p. 1
D’où la nécessité de le repenser et de faire en sorte que les plus riches paient ce qu’ils doivent à la société dans laquelle – et grâce à laquelle – ils ont accumulé leur patrimoine et leur fortune ! Je suis très inquiet de voir les divisions croissantes au sein de l’Union européenne, en particulier entre les grands pays : Italie, Allemagne, France. Leur fiscalité devrait converger car sans impôt commun, l’Europe fédérale n’aura jamais de capacité commune. Comment fera-t-on face à l’emballement du réchauffement climatique ? Repenser l’impôt et la démocratie, c’est repenser notre union et hausser notre niveau de confiance mutuelle. La concurrence de tous contre tous, c’est au contraire la défiance, donc la voie vers le démantèlement communautaire.
- (fr) « Thomas Piketty : « La fiscalité est le prolongement concret des idéologies » », Thomas Piketty [entretien avec le journaliste Richard Werly], Le temps, nº 6515, 14 septembre 2019, p. 13 (lire en ligne)
[...] dans l'Union européenne, le pouvoir n'est pas détenu par le peuple mais par des collectifs anonymes : un conglomérat de Conseil des ministres, autorités, Conseil national et administrations. Ils fonctionnent en compositions variables et à portes closes. Les fonctionnaires ne rendent pas de comptes aux électeurs. Individuellement, ils n'assument aucune responsabilité. Ils ne sont fidèles qu'aux procédures qu'ils ont créées eux-mêmes. Aucun tribunal ne juge leurs résultats.
- « L'Union européenne et l'État de droit », Franz Ludwig Schenk Graf von Stauffenberg, Exposés à l'occasion de la 24e assemblée générale ordinaire de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre du 25 avril 2009 à l'hôtel national à Berne, juillet 2009, p. 16
Pourtant l'UE avait posé des conditions strictes à ses États membres. On ne permettait pas à n'importe quel État d'adhérer. Un État ne pouvait y adhérer que s'il était un État de droit démocratique, connaissant la séparation des pouvoirs. Mais l'UE ignore ces critères lorsqu'il s'agit d'elle-même. Si elle était elle-même un État, elle ne pourrait pas adhérer à l'UE !
- « L'Union européenne et l'État de droit », Franz Ludwig Schenk Graf von Stauffenberg, Exposés à l'occasion de la 24e assemblée générale ordinaire de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre) du 25 avril 2009 à l'hôtel national à Berne, juillet 2009, p. 14
La séparation des pouvoirs, qui est une des conditions d’existence de l'État de droit depuis Montesquieu, est bel et bien morte au sein de l'Union européenne.
- « L'Union européenne et l'État de droit », Franz Ludwig Schenk Graf von Stauffenberg, Exposés à l'occasion de la 24e assemblée générale ordinaire de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre du 25 avril 2009 à l'hôtel national à Berne., Juillet 2009, p. 13
- Citation choisie pour le 26 novembre 2010.
L'Europe qu'on nous propose n'est ni libre, ni juste, ni efficace. Elle enterre la conception de la souveraineté nationale et les grands principes issus de la Révolution : 1992 est littéralement l'anti-1789. Beau cadeau d'anniversaire que lui font, pour ses 200 ans, les pharisiens de cette République qu'ils encensent dans leurs discours et risquent de ruiner par leurs actes !
- discours à l'assemblée nationale lors des débats sur le traité de Maastricht
- « Discours prononcé par Philippe Séguin le 5 mai 1992 », Philippe Séguin, Mediapart, 1er novembre 2014 (lire en ligne)
Un jour de session, j'ai assisté à un scène éclairante, hilarante. Un vent de panique soufflait dans les travées, des députés couraient dans tous les sens : des journalistes du Sunday Times s'étaient fait passer pour des lobbyistes. Certains collègues avaient accepté de l'argent en échange du dépôt d'amendements législatifs. Plusieurs eurodéputés, notamment un Roumain et un Slovène, anciens ministres, durent démissionner, pris la main dans la sac. Beaucoup d'autres cédaient à l'affolement. L'hémicycle était blême. Les visages défaits. L'épouvante était palpable sur tous les bancs.
Les lobbyistes tiennent à leur réputation, qui est d'être ponctuel - c'est le métier qui veut cela. S'ils paient, c'est rubis sur l'ongle.
Les lobbyistes tiennent à leur réputation, qui est d'être ponctuel - c'est le métier qui veut cela. S'ils paient, c'est rubis sur l'ongle.
- Le moment est venu de dire ce que j'ai vu, Philippe de Villiers, éd. Albin Michel, 2015, p. 200
À Bruxelles, l'essentiel de ce qui se fait ne se voit pas. Ce qui se trame ne se dit pas. Rien ne transpire, rien n'affleure. C'est un monde obscur. L'Europe est un être des abysses, ce qu'elle craint, c'est la lumière. Personne ne connaît la Commission. Et pourtant, nous savons tous que c'est elle qui pilote l'Union - plus précisément une poignée de très hauts fonctionnaires qui contrôlent les commissaires. Même quand elle est, avec son nouveau président, un bateau ivre, elle commande aux gouvernements.
- Le moment est venu de dire ce que j'ai vu, Philippe de Villiers, éd. Albin Michel, 2015, p. 200
Quand un pouvoir est ainsi déterritorialisé, déraciné, il devient abstrait, lointain, facile à circonvenir. Le peuple ne le surveille plus. Il n'est plus de chair humaine. C'est une aubaine pour ceux qu'on appelle les « experts », et pour les réseaux invisibles au service de stratégies d'influence du fondamentalisme marchand et financier.
- Le moment est venu de dire ce que j'ai vu, Philippe de Villiers, éd. Albin Michel, 2015, p. 201