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Impôt

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Quentin Metsys ː "Les collecteurs d'impôts"
Quentin Metsys ː "Les collecteurs d'impôts"

Citations

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Dans toutes les niches fiscales, il y a un gros chien.


Quand Jacques Bonhomme donne cent sous à un fonctionnaire contre un service réellement utile, c'est exactement comme quand il donne cent sous à un cordonnier contre une paire de souliers. Donnan donnant, partant quittes. Mais, quand Jacques Bonhomme livre cent sous à un fonctionnaire pour n'en recevoir aucun service ou même pour en recevoir des vexations, c'est comme s'il les livrait à un voleur. Il ne sert de rien de dire que le fonctionnaire dépensera ces cent sous au grand profit du travail national ; autant en eût fait le voleur ; autant en ferait Jacques Bonhomme s'il n'eût rencontré sur son chemin ni le parasite extra-légal ni le parasite légal.


Quand il s'agit d'impôts, messieurs, prouvez en l'utilité par des raisons tirées du fond, mais non point par cette malencontreuse assertion : « Les dépenses publiques font vivre la classe ouvrière. » Elle a le tort de dissimuler un fait essentiel, à savoir que les dépenses publiques se substituent toujours à des dépenses privées, et que, par conséquent, elles font bien vivre un ouvrier au lieu d'un autre, mais n'ajoute rien au lot de la classe ouvrière prise en masse. Votre argumentation est fort de mode, mais elle est trop absurde pour que la raison n'en ait pas raison.


Il faut avoir à l'esprit que l'impôt est un racket légitime, c'est-à-dire méconnu comme tel, donc reconnu comme légitime.


Mais il y a une condition indispensable pour que tous ces avantages deviennent des réalités. Il ne faut pas que la propriété privée soit épuisée par un excès de charges et d'impôts. Ce n'est pas des lois humaines, mais de la nature qu'émane le droit de propriété individuelle. L'autorité publique ne peut donc l'abolir. Elle peut seulement en tempérer l'usage et le concilier avec le bien commun. Elle agit donc contre la justice et l'humanité quand, sous le nom d'impôts, elle grève outre mesure les biens des particuliers.
  • « Rerum Novarum, Lettre encyclique de sa sainteté le pape Léon XIII », Léon XIII, Le Vatican, 1891 (lire en ligne)


Comme le dit la sagesse fiscale, ce n'est pas parce que vous mettez un impôt sur les vaches que ce sont les vaches qui paient l'impôt


Mike Newell

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Sheikh Amar : J'ai forgé notre mauvaise réputation de toute pièce pour nous débarrasser du plus effroyable démon qui ait jamais hanté notre pays. Tu vois de quoi je veux parler ? L'impôt ! Et tous ces Perses avec leurs armées, leurs forteresses, leurs routes, hein, et qui paye tout ça ? C'est le petit commerce qui le paye !


La fiscalité a une spécificité : elle est le prolongement concret des idéologies. Le système fiscal, la nature et le montant des impôts prélevés et leur utilisation disent, plus que tout autre indicateur, quelle société vous voulez et quel degré d’inégalité vous êtes prêts à accepter. Croyez-vous vraiment que les paradis fiscaux sont le résultat naturel de la mondialisation ? Non. Ils sont le produit d’un raisonnement légal complexe, assumé, voulu.
  • (fr) « Thomas Piketty : « La fiscalité est le prolongement concret des idéologies » », Thomas Piketty [entretien avec le journaliste Richard Werly], Le temps, nº 6515, 14 septembre 2019, p. 13 (lire en ligne)


Je ne crois pas du tout à l’égalité absolue. Ce que je raconte dans mon livre, c’est comment le système s’est toujours organisé pour justifier l’existence de riches, de pauvres et l’écart entre ces catégories. Je démontre ainsi qu’il est faux de prétendre qu’un taux élevé d’imposition sur les plus riches décourage la croissance. Oui, c’est faux. Tout comme il est faux de croire qu’un dirigeant est plus performant s’il est payé 20 millions d’euros par mois au lieu d’un million d’euros !
  • (fr) « Thomas Piketty : « La fiscalité est le prolongement concret des idéologies » », Thomas Piketty [entretien avec le journaliste Richard Werly], Le temps, nº 6515, 14 septembre 2019, p. 13 (lire en ligne)


Les dépenses absolument nécessaires pour la subsistance de l’État étant assurées, le moins qu’on peut lever sur le peuple est le meilleur. Pour n’être pas contraint à faire de grandes levées, il faut peu dépenser et il n’y a pas de meilleurs moyens pour faire des dépenses modérées que de bannir toutes les profusions et condamner tous les moyens qui sont à cette fin.


Voir aussi

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