« Humanité » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
Ligne 39 : | Ligne 39 : | ||
|original=Menschheit erwache! Zusammenschluß aller Mächte gegen den Friedensstörer! Keine Erwägungen, keine Resolutionen, keine Redensarten, keine „Neutralität.“ Ran an den Feind des Menschentums!|langue=de}} |
|original=Menschheit erwache! Zusammenschluß aller Mächte gegen den Friedensstörer! Keine Erwägungen, keine Resolutionen, keine Redensarten, keine „Neutralität.“ Ran an den Feind des Menschentums!|langue=de}} |
||
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=Friedric Kellner|éditeur=N/A (non publié)|année=25 juin 1941|traducteur=Wikiquote|page=77}} |
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=Friedric Kellner|éditeur=N/A (non publié)|année=25 juin 1941|traducteur=Wikiquote|page=77}} |
||
==== [[Anaïs Nin]], ''Henry et June — Les cahiers secrets'', 1986 ==== |
|||
''' Août (1932) ''' |
|||
{{Citation|citation=<poem>Il est vrai, comme le dit Allendy, que je mêle aux inventions de mon esprit de véritables sentiments, si bien que j'en deviens prisonnière, en toute bonne foi. Il m'a appelé « la plus sympathique » des menteuses. Oui, je suis la plus noble des hypocrites. Mes mobiles, ainsi que le révèle la psychanalyse, sont presque dénués de toute malveillance. Ce n'est pas pour faire du mal que je permets à mon amant de dormir dans le lit de mon mari. C'est parce que je n'ai aucun sens du sacré. Si Henry avait été lui-même plus audacieux, j'aurais fait prendre un somnifère à Hugo et j'aurais dormi avec lui. Mais il était trop timoré, même pour me voler un baiser. Ce n'est que lorsque Hugo fut parti qu'il me jeta sur les feuilles de lierre au fond du jardin. |
|||
J'avais passé l'autre fois quatre jours avec un amant humain et passionné. Mais cette fois je fus baisée par un cannibale. J'exprimais des sentiments humains, mais je savais qu'en cet instant précis il n'était plus un homme. L'écrivain se drape dans son humanité, mais ce n'est qu'un camouflage.</poem>}} {{Réf Livre|titre=Henry et June — Les cahiers secrets|auteur=[[Anaïs Nin]]|éditeur=Stock|traducteur=Béatrice Commengé|année=2007|année d'origine=1986|page=280|section=Août (1932)|ISBN=978-2-234-05990-0}} |
|||
=== Manifeste === |
=== Manifeste === |
Version du 26 février 2012 à 22:58
L'humanité est un terme qui désigne à la fois l'ensemble des êtres humains de manière descriptive, et l'unité constitutive du groupe humain de manière évaluative.
Cinéma
Jean Halain, Fantômas, 1964
Claude Lelouch, L'aventure c'est l'aventure, 1972
Aldo : C'est pas à toi, cette phrase.
Jacques : Non, mais ça fait plaisir à entendre.
Ethnographie
Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, 1955
- Tristes Tropiques, Claude Lévi-Strauss, éd. Pocket, 2001 (ISBN 2-266-11982-6), p. 37 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Médias
Presse
Charles-Augustin Sainte-Beuve, Causeries du lundi
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Montesquieu, 18 et 25 octobre. Causeries du lundi, t. VII, p. 123
Littérature
Critique
Michèle Le Dœuff & Margaret LLasera, Voyage dans la pensée baroque, 1983
- Voyage dans la pensée baroque in la Nouvelle Atlantide (Préface), Michèle Le Dœuff et Margaret LLasera, éd. Payot, 1983, p. 127
Écrit intime
Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, 1782
- Rêveries du promeneur solitaire, Jean-Jacques Rousseau, éd. Le Livre de Poche, coll. « Classiques », 2001 (ISBN 978-2-253-160991), Huitième Promenade, p. 154
Friedrich Kellner, Le journal de Friedrich Kellner, 1941
- (de) Menschheit erwache! Zusammenschluß aller Mächte gegen den Friedensstörer! Keine Erwägungen, keine Resolutionen, keine Redensarten, keine „Neutralität.“ Ran an den Feind des Menschentums!
- Journal, Friedric Kellner (trad. Wikiquote), éd. N/A (non publié), 25 juin 1941, p. 77
Anaïs Nin, Henry et June — Les cahiers secrets, 1986
Août (1932)
Il est vrai, comme le dit Allendy, que je mêle aux inventions de mon esprit de véritables sentiments, si bien que j'en deviens prisonnière, en toute bonne foi. Il m'a appelé « la plus sympathique » des menteuses. Oui, je suis la plus noble des hypocrites. Mes mobiles, ainsi que le révèle la psychanalyse, sont presque dénués de toute malveillance. Ce n'est pas pour faire du mal que je permets à mon amant de dormir dans le lit de mon mari. C'est parce que je n'ai aucun sens du sacré. Si Henry avait été lui-même plus audacieux, j'aurais fait prendre un somnifère à Hugo et j'aurais dormi avec lui. Mais il était trop timoré, même pour me voler un baiser. Ce n'est que lorsque Hugo fut parti qu'il me jeta sur les feuilles de lierre au fond du jardin.
J'avais passé l'autre fois quatre jours avec un amant humain et passionné. Mais cette fois je fus baisée par un cannibale. J'exprimais des sentiments humains, mais je savais qu'en cet instant précis il n'était plus un homme. L'écrivain se drape dans son humanité, mais ce n'est qu'un camouflage.
- Henry et June — Les cahiers secrets (1986), Anaïs Nin (trad. Béatrice Commengé), éd. Stock, 2007 (ISBN 978-2-234-05990-0), Août (1932), p. 280
Manifeste
Tristan Tzara, Dada n°3, 1918
- Tristan Tzara dans le troisième tirage de sa revue Dada en 1918.
- Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000 (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, Dada, 3 décembre 1918, p. 131
Roman
Jean-Jacques Rousseau, Julie ou La nouvelle Héloïse, 1761
- Julie ou La nouvelle Héloïse (1761), Jean-Jacques Rousseau, éd. Garnier-Flammarion, coll. « GF Flammarion », 1967 (ISBN 2-08-070148-7), partie II, Lettre XXVII. Réponse de Julie, p. 218
Charles Robert Maturin, Melmoth — L'homme errant, 1820
- Melmoth — L'homme errant (1820), Charles Robert Maturin (trad. Jacqueline Marc-Chadourne), éd. Phébus, coll. « Libretto », 1996 (ISBN 978-2-85-940553-3), Histoire de Stanton, p. 87
- Melmoth — L'homme errant (1820), Charles Robert Maturin (trad. Jacqueline Marc-Chadourne), éd. Phébus, coll. « Libretto », 1996 (ISBN 978-2-85-940553-3), Histoire des amants, p. 587
Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray, 1890
- (en) Humanity takes itself too seriously. It is the world's original sin. If the cave-man had known how to laugh, History would have been different.
- Le Portrait de Dorian Gray (1891), Oscar Wilde (trad. Eugène Tardieu et Georges Maurevert), éd. A. Savine, 1895, chap. III, p. 59
Émile Zola, L'Argent, 1891
- L'Argent, Émile Zola, éd. Charpentier, 1891, partie VII, p. 245-246 (texte intégral sur Wikisource)
Ernst Jünger, Sur les falaises de marbre, 1939
- Sur les falaises de marbre (1942), Ernst Jünger (trad. Henri Thomas), éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 2005, p. 71
Théâtre
Térence, Heauton Timoroumenos, 163 av. J.C.
- (la) Homo sum: humani nil a me alienum puto.
- « Heauton Timoroumenos » (163 av. JC), dans Comédies, tome II, éd. Collection des universités de France, acte 1, scène 1, p. 23, vers 77 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 15 avril 2008.
Philosophie
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, 1885
- Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « De la nouvelle idole », p. 69
- Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « De la chasteté », p. 72
Friedrich Nietzsche, Par-delà bien et mal, 1886
- Par-delà le bien et le mal, Friedrich Nietzsche (trad. Henri Albert), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1991 (ISBN 978-2-253-05614-0), partie IX, chap. « Qu'est-ce qui est noble ? », § 263, p. 338
- Par-delà le bien et le mal, Friedrich Nietzsche (trad. Henri Albert), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1991 (ISBN 978-2-253-05614-0), partie IX, chap. « Qu'est-ce qui est noble ? », § 271, p. 349
Filippo Mignini, Dieu tout-pensant, 2010
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
- « Dieu tout-pensant », Filippo Mignini, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 76
Autres projets: