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Paul Cézanne

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Paul Cézanne
Paul Cézanne en 1899.

Paul Cézanne ou Paul Cezanne, né le à Aix-en-Provence et mort le dans la même ville, est un peintre français, membre un temps du mouvement impressionniste et considéré comme le précurseur du post-impressionnisme et du cubisme.

Citations

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Correspondance

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Toute ma vie, j'ai travaillé pour arriver à gagner ma vie, mais je croyais qu'on pouvait faire de la peinture bien faite sans attirer l'attention sur son existence privée. Certes, un artiste désire s'élever intellectuellement le plus possible, mais l'homme doit rester obscur. Le plaisir doit résider dans l'étude.
  • Paul Cézanne, correspondance, recueillie, annotée, et préfacée par John Rewald, éd. Grasset, 1995  (ISBN 2-246-06183-0), chap. Lettres à de jeunes amis, lettres sur la peinture (1894-1906), p. 249 (lire en ligne)


Permettez-moi de vous répéter ce que je vous disais ici : traitez la nature par le cylindre, la sphère, le cône, le tout mis en perspective, soit que chaque côté d'un objet, d'un plan, se dirige vers un point central. Les lignes parallèles à l'horizon donnent l'étendue, soit une section de la nature ou, si vous aimez mieux, du spectacle que le Pater Omnipotens Aeterne Deus étale devant nos yeux. Les lignes perpendiculaires à cet horizon donnent la profondeur. Or, la nature, pour nous hommes, est plus en profondeur qu'en surface, d'où la nécessité d'introduire dans nos vibrations de lumière, représentées par les rouges et les jaunes, une somme suffisante de bleutés, pour faire sentir l'air.
  • Paul Cézanne, correspondance, recueillie, annotée, et préfacée par John Rewald, éd. Grasset, 1995  (ISBN 2-246-06183-0), chap. Lettres à de jeunes amis, lettres sur la peinture (1894-1906), p. 300 (lire en ligne)


Le Louvre est un bon livre à consulter, mais ce ne doit être encore qu'un intermédiaire. L'étude réelle et prodigieuse à entreprendre, c'est la diversité du tableau de la nature.
  • Lettre à Émile Bernard, Aix, 12 mai 1904.
  • Paul Cézanne, correspondance, recueillie, annotée, et préfacée par John Rewald, éd. Grasset, 1995  (ISBN 2-246-06183-0), chap. Lettres à de jeunes amis, lettres sur la peinture (1894-1906), p. 302 (lire en ligne)


Le Louvre est le livre où nous apprenons à lire. Nous ne devons cependant pas nous contenter de retenir les belles formules de nos illustres devanciers. Sortons-en pour étudier la belle nature, tâchons d'en dégager l'esprit, cherchons à nous exprimer suivant notre tempérament personnel. Le temps et la réflexion d'ailleurs modifient peu à peu la vision, et enfin la compréhension nous vient.
  • Lettre à Émile Bernard, Aix, 1905
  • Paul Cézanne, correspondance, recueillie, annotée, et préfacée par John Rewald, éd. Grasset, 1995  (ISBN 2-246-06183-0), chap. Lettres à de jeunes amis, lettres sur la peinture (1894-1906), p. 313 (lire en ligne)


Je vous dois la vérité en peinture et je vous la dirai.
  • Lettre à Émile Bernard, Aix, 23 octobre 1905
  • Paul Cézanne, correspondance, recueillie, annotée, et préfacée par John Rewald, éd. Grasset, 1995  (ISBN 2-246-06183-0), chap. Lettres à de jeunes amis, lettres sur la peinture (1894-1906), p. 315 (lire en ligne)


Citations sur Paul Cézanne

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« Cézanne n'était pas seulement « notre père à tous » (Picasso), « le maître par excellence » (Klee), mais un modèle spirituel, « une sorte de bon dieu de la peinture » (Matisse), l’auteur d'une « construction mystique » (Franz Marc), ayant, par les formes, « redonné une âme » à la peinture (Kandinsky)[n 1]. »

François Cheng

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Voir le recueil de citations : François Cheng

Chez Cézanne, la beauté est formée de rencontres à tous les niveaux. Au niveau de la nature représentée, c’est la rencontre entre le caché et le manifesté, entre le mouvant et la fixité ; au niveau de l’agir de l’artiste, c’est la rencontre entre les touches apposées, entre les couleurs appliquées. Et au-dessus de cet ensemble, il y a la rencontre décisive entre l’esprit de l’homme et celui du paysage à un moment privilégié, avec dans l’intervalle ce quelque chose de tremblant, de vibrant, d’inachevé, comme si l’artiste se faisait réserve ou accueil, en attendant la venue de quelque visiteur qui sache habiter ce qui est capté, offert.


Oui, à l’aube du XXe siècle, se dresse, en Occident, cette figure singulière avec qui, par-dessus les siècles, les grands maîtres des Song et des Yuan viendraient volontiers converser. Indéniablement, l’œuvre de Cézanne est la plus proche de la grande voie du paysage en Chine. Elle a assez d’envergure pour être le lieu de jonction où les deux traditions peuvent se reconnaître et se féconder, et ceci dans la perspective d’un commun renouvellement. Car, du côté de l’Occident, le cubisme n’a exploité qu’une part superficielle de toute la richesse contenue dans cette œuvre.


Maurice Denis

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Voir le recueil de citations : Maurice Denis
Hommage à Cézanne
Je suis profondément touché de la lettre que vous avez bien voulu m'écrire. Rien ne pouvait m'être plus agréable que de vous savoir averti, au fond de votre solitude, du bruit qu'on a fait autour de l'Hommage à Cézanne. Peut-être aurez-vous ainsi quelque idée de la place que vous tenez dans la peinture de notre temps, des admirations qui vous suivent, et de l'enthousiasme éclairé de quelques jeunes gens dont je suis, qui se peuvent dire, avec raison, vos élèves, puisque ce qu'ils ont compris de la peinture, c'est à vous qu'ils le doivent ; et nous ne saurions jamais assez le reconnaître.
  • Lettre à Paul Cézanne, Paris, 13 juin 1901.
  • Paul Cézanne, correspondance, recueillie, annotée, et préfacée par John Rewald, éd. Grasset, 1995  (ISBN 2-246-06183-0), chap. Lettres à de jeunes amis, lettres sur la peinture (1894-1906), p. 275 (lire en ligne)


La Visite à Cezanne
Je n’ai jamais entendu un admirateur de Cézanne me donner des raisons claires et précises de son admiration ; et cela est rare même chez les artistes, chez ceux qui sentent le plus directement l’art de Cézanne. J’ai entendu des mots – qualité, saveur, importance, intérêt, classicisme, beauté, style… Et par exemple, de Delacroix ou de Monet on peut en brèves formules émettre une opinion motivée, aisément intelligible. Mais être précis au sujet de Cézanne, quelle difficulté !
  • « Cézanne », L'Occident, septembre 1907, p. 118 [texte intégral] .
  • Conversations avec Cezanne, éd. critique présentée par P.M. Doran, éd. Macula, 1978 (2005)  (ISBN 2-86589-000-7), chap. Maurice Denis : « Cézanne » (extraits de Théories), p. 167


La peinture de Cézanne est à la lettre cet art essentiel dont la définition est laborieuse au critique, dont la réalisation semble impossible. Il imite les objets sans nulle exactitude et il ne nous intéresse à aucun sujet accessoire de sentiment ou de pensée. Lorsqu’il imagine une esquisse il assemble des couleurs et des formes en dehors de toute préoccupation littéraire : son effort est plus voisin de celui d’un tapissier persan que de celui d’un Delacroix transposant en harmonies colorées mais avec des intentions de lyrisme ou de drame une scène de la Bible ou de Shakespeare. Effort si l’on veut négatif, mais qui témoigne d’un instinct inouï de la peinture. Il est celui qui peint. Renoir me disait un jour : « Comment fait-il ? Il ne peut pas mettre deux touches de couleur sur une toile sans que ce soit déjà très bien ».
  • « Cézanne », L'Occident, septembre 1907, p. 124 [texte intégral] .
  • Conversations avec Cezanne, éd. critique présentée par P.M. Doran, éd. Macula, 1978 (2005)  (ISBN 2-86589-000-7), chap. Maurice Denis : « Cézanne » (extraits de Théories), p. 172


Vassily Kandinsky

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Voir le recueil de citations : Vassily Kandinsky
Il savait faire d'une tasse à thé une créature douée d'une âme, ou plus exactement reconnaître dans cette tasse un être. Il élève la « nature morte » à un niveau tel que les objets extérieurement « morts » deviennent intérieurement vivants. Il traite ces objets de la même façon que l'homme, car il avait le don de voir partout la vie intérieure. Il l'exprime en couleurs, qui deviennent une note intérieure picturale, et lui donne une forme réductible à des formules à résonance abstraite, rayonnantes d'harmonie, souvent mathématiques. Ce n'est pas un homme, une pomme, un arbre qui sont représentés, mais tout ce qui est utilisé par Cézanne pour la création d'une chose peinte à sonorité intérieure que l'on nomme image.
  • Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989  (ISBN 978-2-07-032432-3), chap. III. Tournant spirituel, p. 89-90


Les Grandes Baigneuses
La première tâche - la composition de l'image entière - est ainsi devenue le but définitif ! [en note] Un excellent exemple à ce propos : Les baigneuses de Cézanne, composition en triangle. (Le Triangle mystique!) Une telle construction suivant une forme géométrique est un principe ancien, qui avait été finalement abandonné parce qu'il dégénérait en formules académiques figées, qui n'avaient pas de signification intérieure, pas d'âme. L'application de ce principe par Cézanne lui a redonné une âme, par l'accent mis sur l'élément purement pictural – compositionnel. Dans ce cas important le triangle n'est pas un moyen accessoire de l'harmonisation du groupe, mais le but artistique du tableau présenté d'une manière éclatante. Ici la forme géométrique est en même temps un moyen de composition en peinture : l'œuvre est centrée sur une recherche purement artistique, avec une nette intervention de l'abstrait. C'est pourquoi Cézanne modifie à bon droit les proportions humaines. Ce n'est pas seulement la silhouette entière qui doit tendre vers la Pointe du triangle, mais également chacune des parties du corps, dont certaines, irrésistiblement projetées vers le haut par un souffle intérieur, s’allègent et s'étirent visiblement.
  • Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989  (ISBN 978-2-07-032432-3), chap. VI, p. 120


Paul Klee

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Voir le recueil de citations : Paul Klee
Voilà pour moi le maître par excellence, propre à m’instruire beaucoup plus que Van Gogh.

Franz Marc

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Voir le recueil de citations : Franz Marc
Cézanne et Greco (en) ont des affinités spirituelles malgré les siècles qui les séparent. Meier-Graefe et Tschudi ont associé triomphalement le vieux mystique Greco au "Père Cézanne"; leurs œuvres marquent aujourd'hui le début d'une ère nouvelle de la peinture. Tous les deux sentaient dans le "Weltbild" la construction mystique intérieure qui est le grand problème de la génération actuelle.
  • Rédigé en octobre 1911.
  • « Biens spirituels », Franz Marc, dans L'Almanach du "Blaue Reiter" (Le Cavalier bleu), Vassily Kandinsky et Franz Marc, éd. Klincksieck, 1987  (ISBN 2-252-02567-0), p. 77-78


Henri Matisse

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Voir le recueil de citations : Henri Matisse
Si vous saviez toute la force morale, tout l'encouragement que me donna pendant toute ma vie son merveilleux exemple! Aux moments de doute, quand je me cherchais encore, effrayé parfois de mes découvertes, je pensais: Si Cézanne a raison, j'ai raison, et je savais que Cézanne ne s'était pas trompé. Il y a, voyez-vous, dans l'œuvre de Cézanne des lois d'architecture qui sont bien utiles à un jeune peintre. Il eut, entre les plus grands, ce mérite de vouloir, donnant à sa tâche de peintre sa plus haute mission, que les tons fussent des forces dans un tableau. Qu'on ne s'étonne pas que Cézanne ait si longuement et si constamment hésité. Pour ma part, chaque fois que je me trouve devant ma toile, il me semble que c'est la première fois que je peins. Il y avait tant de possibilités en Cézanne qu'il avait, plus qu'un autre, besoin de mettre de l'ordre dans sa cervelle. Cézanne, voyez-vous, est bien une sorte de bon Dieu de la peinture. Dangereuse, son influence? Et puis après? Tant pis pour ceux qui n'ont pas assez de force pour la subir ! Ne pas être assez robuste pour supporter sans faiblir une influence est une preuve d'impuissance.
  • Écrits et propos sur l'art, Henri Matisse, éd. Hermann, 2014, chap. Le métier de peindre, p. 84 (lire en ligne)


Maurice Merleau-Ponty

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Voir le recueil de citations : Maurice Merleau-Ponty
Cézanne n'a pas cru devoir choisir entre la sensation et la pensée, comme entre le chaos et l'ordre. Il ne veut pas séparer les choses fixes qui apparaissent sous notre regard et leur manière fuyante d'apparaître, il veut peindre la matière en train de se donner forme, l'ordre naissant par une organisation spontanée. Il ne met pas la coupure entre « les sens » et l’« intelligence », mais etre l’ordre spontané des choses perçues et l'ordre humain des idées et des sciences. Nous percevons des choses, nous nous entendons sur elles, nous sommes ancrés en elles et c'est sur ce socle de « nature » que nous construisons des sciences. C'est ce monde primordial que Cézanne a voulu peindre, et voilà pourquoi ses tableaux donnent l'impression de la nature à son origine, tandis que les photographies des mêmes paysages suggèrent les travaux des hommes, leurs commodités, leur présence imminente. Cézanne n'a jamais voulu « peindre comme une brute », mais remettre l'intelligence, les idées, les sciences, la perspective, la tradition, au contact du monde naturel qu'elles sont destinées à comprendre, confronter avec la nature, comme il le dit, les sciences « qui sont sorties d'elle ».
  • Sens et non-sens (1966), Maurice Merleau-Ponty, éd. Gallimard, 1996, partie I. Ouvrages, p. 18-19


Pablo Picasso

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Voir le recueil de citations : Pablo Picasso
Le petit-fils de Cézanne, c’est moi[n 2].
  • Picasso, Cézanne (exposition, Aix-en-Provence, Musée Granet), Collectif, éd. Réunion des musées nationaux, 2009  (ISBN 978-2-7118-5600-8), partie « Introduction » (Bruno Ely) et « De Cézanne à Picasso. Chez Vollard » (Anne Roquebert), p. 21 et 40


Ce n'est pas ce que l'artiste fait qui compte, mais ce qu'il est. Cézanne ne m'aurait jamais intéressé s'il avait vécu et pensé comme Jacques-Émile Blanche, même si la pomme qu'il avait peinte eût été dix fois plus belle. Ce qui nous intéresse, c'est l'inquiétude de Cézanne, c'est l'enseignement de Cézanne, ce sont les tourments de Van Gogh, c'est-à-dire le drame de l'homme. Le reste est faux.
  • « Cahiers d'art », Christian Zervos, Conversation avec Picasso, 1935, p. 178 (lire en ligne)


Si je connais Cézanne ! Il était mon seul et unique maître ! Vous pensez bien que j’ai regardé ses tableaux… J’ai passé des années à les étudier… Cézanne! Il était comme notre père à nous tous. C’est lui qui nous protégeait.


Léger a toujours prétendu que « la peinture est comme un verre de gros rouge », vous savez pourtant comme moi que tous les peintres n'en boivent pas. Ils peignent aussi avec autre chose que cela, naturellement ! Léonard de Vinci était à mi-chemin de la vérité quand il écrivait que la peinture est chose mentale. Cézanne, lui, osa affirmer « qu'on peint avec ses couilles ». Personnellement, je crois que la vérité, c'est Léonard de Vinci plus Cézanne. Mais en tous cas le gros rouge ne suffit pas.
  • En 1951.
  • Vivre avec Picasso, Françoise Gilot et Carlton Lake, éd. Calmann-Lévy, 1965, partie VI «..Le coup de cymbale inattendu d'une violence concertée  », p. 267


Une grande chose, dit Picasso, dans la peinture moderne, c'est celle-ci. Un peintre comme Tintoret, par exemple, il commence sa toile, et après il continue, et à la fin quand il l'a remplie et travaillée de partout, alors seulement la toile est terminée. Tandis que si tu prends une toile de Cézanne (et c'est visible encore plus dans les aquarelles) dès qu'il commence à mettre une touche la toile est déjà là.
  • Picasso dit…; suivi de Picasso sur la place, Hélène Parmelin, éd. Les Belles Lettres, 2013  (ISBN 9782251909028), chap. Cézanne et Tintoret, p. 64 (lire en ligne)


Maria Helena Vieira da Silva

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Voir le recueil de citations : Maria Helena Vieira da Silva
Ce que je voudrais mettre en pratique c'est moi-même. S'appuyer en regardant les maîtres. Cézanne est un pilier, n'est-ce pas ? Cézanne est là comme un pilier. Cézanne est là pour nous enseigner la grammaire et pour qu’on admire. Mais moi, je dois me développer comme je suis. C’est ça que je cherche. Je prends mon bien là où je le trouve.
  • Georges Charbonnier, Le monologue du peintre .
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), partie Renouveler l'expérience du voir, chap. 2. La rencontre de l'art moderne, p. 97-98


Les Joueurs de cartes (Musée d'Orsay, inv. RF 1969).
Ce qui a compté le plus pour moi au Louvre n'y est plus. Je me souviens… Je tournais, j'errais, cherchant la clé de tout cela, pour sortir de toute cette peinture qui me déroutait, m'angoissait. Et puis j'ai trouvé. Il y avait en haut, tout au bout du Louvre, comme si c'était la fin de quelque chose, une petite salle contenant les impressionnistes. Sur le mur du fond, trois Cézanne : un Paysage, la grande Nature morte aux oranges et, au milieu, Les joueurs de cartes. Ces deux petits bonshommes qui n'arrêtaient pas de battre les cartes, de jouer… C'était la clé pour passer derrière le mur apparemment sans issue.
  • Preuves, 175, 1965.


Notes et références

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  1. Françoise Cachin et Joseph J. Rishel, « Il est celui qui peint », dans cat. expo, 1995, p. 15.
  2. Cité d’après Pierre Daix, Dictionnaire Picasso, Laffont, 1995 (ISBN 2-221-07443-2) [lire en ligne], p. 181  (nouvelle édition Le nouveau dictionnaire Picasso, Laffont, 2012 (ISBN 978-2-221-11627-2), p. 178 ).

Voir aussi

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Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :

  • Conversations avec Cezanne (éd. critique présentée par P.M. Doran), Macula, (réimpr. 2005) (ISBN 2-86589-000-7)
  • [Coutagne et Ely 1984] Denis Coutagne et Bruno Ely, Cézanne au musée d'Aix, Musée Granet, (SUDOC 006155855)
  • [Hoog 1989] Michel Hoog, Cézanne, « Puissant et solitaire », Gallimard, coll. « Découvertes » (no 55), (ISBN 2-07-053059-0, lire en ligne)
  • [Coutagne et Ely 1990] Denis Coutagne (dir.) et Bruno Ely (dir.), Sainte-Victoire, Cézanne, 1990 (exposition, Musée Granet, Musée des tapisseries, Pavillon de Vendôme, Aix-en-Provence, 16 juin-2 septembre 1990), Réunion des musées nationaux, (ISBN 2-7118-2367-9)
  • Cézanne (Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 25 septembre 1995-7 janvier 1996, Londres, Tate gallery, 8 février-28 avril 1996, Philadelphie, Philadelphia museum of art, 26 mai-18 août 1999), Réunion des musées nationaux, (ISBN 2-7118-3178-7, lire en ligne)
  • [Arrouye 2006] Jean Arrouye (dir.), Cézanne, d’un siècle à l’autre, Paranthèses, (ISBN 2-86364-632-X)
  • [Coutagne 2006] Denis Coutagne, Cézanne en vérité(s) : "Je vous dois la vérité en peinture et je vous la dirai", Actes sud, (ISBN 2-7427-6105-5)
  • [Lebensztejn 2006] Jean-Claude Lebensztejn, Études cézanniennes, Flammarion, (ISBN 2-08-011604-5)
  • Cézanne en Provence (National Gallery of Art, Washington, 29 janvier - 7 mai 2006, Musée Granet, Aix-en-Provence, 9 juin - 17 septembre 2006), Réunion des musées nationaux, (ISBN 2-7118-4906-6)
  • Ce que Cézanne donne à penser (actes du colloque d'Aix-en-Provence, 5, 6 et 7 juillet 2006, organisé par le Musée Granet, l'Université de Provence et les Amis du Musée Granet et de l'œuvre de Cézanne), Gallimard, (ISBN 978-2-07-012061-1)
  • Picasso, Cézanne (exposition, Aix-en-Provence, Musée Granet), Réunion des musées nationaux, (ISBN 978-2-7118-5600-8)
  • [Coutagne 2011] Denis Coutagne (dir.), Cézanne et Paris (Paris, Musée du Luxembourg, 12 octobre 2011 - 26 février 2012), Musée du Luxembourg-Sénat/RMN-Grand Palais/Petit Palais, Musée des beaux-arts de la Ville de Paris, (ISBN 978-2-7118-5875-0)
  • Denis Coutagne (dir.) et François Chedeville (dir.), Cezanne Jas de Bouffan : art et histoire, Fage, Société Paul Cézanne, (ISBN 978-2-84975-581-5)