Gauche et droite en politique

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Gauche et droite en politique renvoient à deux notions: celles de droite et de gauche renvoient à une opposition en politique.

Citations[modifier]

(...) il y a une gauche, une droite classique, et puis il y a le troisième tiers: celui du rejet, de la contestation. On l'appellera ici le Tiers État. Qui se cache derrière ce nouvel ordre politique? Tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans l'univers bourgeois qui se partage tous les pouvoirs depuis la Guerre. Car dans la tête du Tiers État, entre sociaux-démocrates pragmatiques et partis de droite ouverts, c'est blanc bonnet, bonnet blanc. Être du Tiers, c'est rejeter la mondialisation, la finance spéculée, la libre circulation du capital, mais aussi, à bien des égards, celle des marchandises (notamment en matière agricole). Et avant tout, bien sûr, celles des personnes. Le Tiers (...) réclame le retour du protectionnisme, celui des barrières douanières et des contrôles. Il croit à la préférence locale. Ou nationale. Il n'a pas enterré les nations.


(...) ces notions ne recouvrent pas une réalité substantielle, au-delà des projections que l'on peut faire de ce système de pensée. Il s'agit d'une arme par destination, née au sein de la Révolution, qui a repoussé sur sa droite ceux qui refusaient plus ou moins, totalement ou partiellement, les principes des Lumières et de 1789. La droite l'est toujours par défaut, et quand elle essaye de théoriser ce défaut, elle reste prisonnière d'un système que son adversaire lui a imposé.
  • À propos des notions de gauche et droite.
  • « Enquête sur la droite en France: Philippe Maxence: "un refus pratique et pacifique d'un système qui mutile l'homme" », Philippe Maxence, propos recueillis par Eric Letty, Monde & Vie (ISSN 0335.3788), nº 875, mai 2013, p. 32


J’appelle politique de gauche toute politique qui privilégie l’intérêt de l’État contre le droit des citoyens et la démocratie directe. Une politique qui débouche sur une augmentation du pouvoir des politiciens et une diminution du pouvoir des citoyens. Une politique de droite au contraire, c’est celle qui s’engage pour la liberté, l’indépendance, la responsabilité personnelle. Force est de constater aujourd’hui que la politique de gauche pèse davantage. On retrouve cette tendance même au sein des partis bourgeois.
  • « «Entre la classe politique et le peuple, il y a un conflit d’intérêts» », Entrevue de Roger Köppel par Laurent Nicolet, Migros Magazine, nº 27, 29 juin 2015, p. 27


[...] j'ai toujours considéré que les notions de "droite" et de "gauche" servaient surtout, pour le plus grand intérêt de certains parasites, à diviser mes compatriotes en deux camps soi-disant inonciliables alors que le camp auquel j'appartiens, que l'on peut appeler völkisch ("populaire organique" (...)) a toujours eu pour objectif l'unité de la Communauté du peuple.


Dieu est peut-être mort à la fin du siècle dernier, mais les religions se portent bien. Si la gauche et la droite sont devenues, à partir de la Révolution française, des concepts universels, si l’une et l’autre ont prouvé leur terrible pouvoir de réduction et de séduction, c’est qu’elles tirent leur substance de la religion, c’est qu’elles ne sont, d’une certaine façon, que de la religion continuée par d’autres moyens.


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