Roger Köppel

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Roger Köppel

Roger Jürg Köppel né le 21 mars 1965 à Küsnacht, est un journaliste suisse, entrepreneur des médias et publiciste.

Citations[modifier]

Ce qu’il faut, c’est un État qui dise comme les États-Unis, voilà notre frontière, les Mexicains ne peuvent pas entrer comme ils veulent. Or l’Union européenne n’est pas un État et n’est plus une union d’États. Qui est responsable de surveiller les frontières? Ce n’est pas clair. Dans ce contexte la Suisse a le devoir de garder les siennes, c’est la Constitution qui le dit. Il existe une migration illégale qui vient du Sud et ne peut être tolérée. Quelqu’un qui cambriole une maison est puni, quelqu’un qui cambriole un État reçoit des prestations sociales, ce n’est pas normal. Notre tradition humanitaire ne doit pas devenir un permis de migration globale.
  • « «Entre la classe politique et le peuple, il y a un conflit d’intérêts» », Entrevue de Roger Köppel par Laurent Nicolet, Migros Magazine, nº 27, 29 juin 2015, p. 26-27


Ce n’est pas si compliqué d’expliquer aux Européens que nous ne sommes pas membres de l’Union et que le Conseil fédéral a le devoir de mettre en pratique les décisions du peuple. Que peuvent-ils répondre? Qu’il faut supprimer la démocratie? Le problème, c’est que nos politiciens sont contre les décisions du peuple: ils vont à Bruxelles non pour les défendre mais pour les corriger. On peut parler de conflit d’intérêts entre la classe politique et le peuple.
  • « «Entre la classe politique et le peuple, il y a un conflit d’intérêts» », Entrevue de Roger Köppel par Laurent Nicolet, Migros Magazine, nº 27, 29 juin 2015, p. 27


J’appelle politique de gauche toute politique qui privilégie l’intérêt de l’État contre le droit des citoyens et la démocratie directe. Une politique qui débouche sur une augmentation du pouvoir des politiciens et une diminution du pouvoir des citoyens. Une politique de droite au contraire, c’est celle qui s’engage pour la liberté, l’indépendance, la responsabilité personnelle. Force est de constater aujourd’hui que la politique de gauche pèse davantage. On retrouve cette tendance même au sein des partis bourgeois.
  • « «Entre la classe politique et le peuple, il y a un conflit d’intérêts» », Entrevue de Roger Köppel par Laurent Nicolet, Migros Magazine, nº 27, 29 juin 2015, p. 27


Le principe de l'accord-cadre est fort simple: l'UE commande, la Suisse obéit. En cas de litige, le dernier mot appartient aux juges de l'UE. Si la Suisse maintient son refus par l'exercice des droits démocratiques de son peuple, l'UE peut prendre des sanctions. Rendez-vous compte, si à l'avenir nous exerçons notre bon vieux droit de vote et si nous décidons autrement que le commande Bruxelles, nous serons punis - comme de vulgaires criminels.
  • « Une Suisse libre n'existe que sans accord-cadre », Roger Köppel, Bulletin de l'ASIN, avril 2019, p. 4


L’UDC n’a rien contre la protection de l’environnement et la pureté de l’air. Nous ne sommes pas contre non plus d’avoir une nature préservée. Bien au contraire. Seulement nous, l’UDC, sommes des praticiens de l’environnement et non des théoriciens de l’écologie ! Et notre logo reste également vert, même lorsqu’on le gratte. Tandis que chez tous les autres, la couleur rouge finit toujours par apparaître tôt ou tard ! En d’autres termes, nous n’avons rien contre la préservation de nos ressources naturelles !
  • « L’UDC n’a rien contre la protection de l’environnement ! », Roger Köppel, Franc-parler, avril 2019, p. 8


Cela étant, nous sommes en tant que bourgeois profondément convaincus de l‘économie de marché et de l’importance de la responsabilité individuelle ; nous sommes donc contre une économie planifiée contrôlée par l‘Etat en matière de politique climatique et environnementale, comme l’exigent nos opposants ! Nous sommes contre les pseudos recettes vertes, autrement dit rouge foncé, qui veulent détruire notre prospérité et qui ne se traduiront par aucun bénéfice pour l’environnement ou le climat. Nous sommes contre les profiteurs rouges et verts, contre les arnaqueurs du climat qui abusent des changements climatiques mondiaux pour se remplir les poches, et ce, à grande échelle. Nous sommes contre les milieux de gauche, qui prétendent être les sauveurs du climat et qui ne font en fin de compte que de recycler leurs vieux programmes marxistes en décomposition pour les imposer de manière dictatoriale – et contre toute raison et expérience – le tout aux frais de notre classe moyenne et de notre commerce. Nous ne sommes pas non plus contre le climat, mais nous sommes contre le collectivisme climatique et environnemental de l‘État que nos opposants veulent imposer aujourd’hui à la population de ce pays.
  • « L’UDC n’a rien contre la protection de l’environnement ! », Roger Köppel, Franc-parler, avril 2019, p. 8


Tout comme la soi-disant mort des forêts à l’époque, le changement climatique est utilisé aujourd’hui pour promouvoir l’insécurité, la panique et la destruction de toutes les valeurs éprouvées de notre société bourgeoise.
  • « L’UDC n’a rien contre la protection de l’environnement ! », Roger Köppel, Franc-parler, avril 2019, p. 9


Parce que les milieux de gauche et des verts abusent du changement climatique pour imposer un régime de contrainte. Ces gens cherchent à provoquer un changement de système. Les idées communistes des verts de la fin des années quatre-vingts refont surface aujourd'hui. En provoquant et en entretenant l'hystérie climatique et en semant la panique, ils cherchent à démanteler l'économie de marché. Ils veulent tout supprimer: la liberté de mouvement, l'approvisionnement énergétique sûr, le libre choix, la prospérité, la société industrielle. Ils veulent nous dicter comment nous déplacer, comment chauffer et nous imposer ce que nous devons manger. Comme de coutume, la classe moyenne doit supporter et payer ces excès. Cherchant à placer la population sous tutelle et à redistribuer tous les biens, les verts considèrent la Suisse comme un compte en banque duquel ils peuvent prélever de l'argent que d'autres y ont versé.
  • « Nouvelles catastrophes, anciennes méthodes », Roger Köppel, édition spéciale de l'Union démocratique du centre, juin 2019, p. 3


Cette hystérie climatique est avant tout une gigantesque machine à faire de l'argent. On fait peur aux gens pour les priver de leur liberté et leur soutirer de l'argent. Cela rappelle le trafic des indulgences pratiqué au moyen-âge. Les gens payaient parce qu'on leur disait qu'ils n'iraient pas au paradis s'ils ne versaient pas leur obole. On assiste aujourd'hui exactement à la même folie concernant le climat. Des milieux politiques abusent du climat pour renforcer leur pouvoir et faire de l'argent.
  • « Nouvelles catastrophes, anciennes méthodes », Roger Köppel, édition spéciale de l'Union démocratique du centre, juin 2019, p. 3


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