Carlo Rovelli

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Carlo Rovelli en 2005

Carlo Rovelli, né le 03 mai 1956 à Vérone (Vénétie) en Italie, est un physicien, directeur de recherche au CNRS au Centre de physique théorique de Luminy (Université d'Aix-Marseille), à l'origine de la théorie de la gravitation quantique à boucles.

Citations[modifier]

Anaximandre de Milet : ou la naissance de la pensée scientifique[modifier]

La science commencerait donc avec Anaximandre ? La question est mal posée : cela dépend de ce que nous choisissons d’appeler « science », un mot qui est très générique. Suivant la signification, plus ou moins large, que nous donnons à ce mot, la science commence avec Newton, Galilée, Archimède, Hypparque, Hyppocrate, Pythagore ou Anaximandre.
  • Anaximandre ou la naissance de la pensée scientifique, Carlo Rovelli, éd. Dunod, 2009  (ISBN 978-2-10-052939-1), chap. 8. Qu’est-ce que la science ? Penser Anaximandre après Einstein et Heisenberg, p. 103


Et si le temps n’existait pas ?[modifier]

Le physicien n’est pas, ne peut pas être, un technicien déconnecté des réalités - puisque c’est de la réalité qu’il prétend parler. Le monde qu’il interroge dans l’accélérateur de particules et le monde où il s’éveille le matin ne font qu’un.
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. Préface, p. VI


Nous voulions changer le monde, le rendre meilleur, moins injuste ; trouver de nouvelles façons de vivre et d'aimer ; expérimenter de nouvelles manières de vivre ensemble ; bref, tout essayer. Nous tombions amoureux tout le temps et discutions à l'infini. Nous voulions apprendre à voir les choses sans a priori. Il y avait des moments de désarroi, et d'autres qui laissaient entrevoir l'aube d'un monde merveilleusement neuf.
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. I. Rébellion et rêves, p. 3


Le chemin n'a pas toujours été facile, mais les espoirs fous et les rêves sans limites ne m'ont pas abandonné ; il fallait seulement avoir le courage de les suivre.
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. I. Rébellion et rêves, p. 3


Avec la science, j'ai découvert un mode de pensée qui d'abord établit des règles pour comprendre le monde, puis devient capable de modifier ces mêmes règles. Cette liberté, dans la poursuite de la connaissance, me fascinait. Poussé par ma curiosité, et peut-être par ce que Federico Cesi, ami de Galilée et visionnaire de la science moderne, appelait « le désir naturel de savoir », je me suis retrouvé, presque sans m'en rendre compte, immergé dans des problèmes de physique théorique.
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. I. Rébellion et rêves, p. 5


Je suis convaincu qu'aujourd'hui le dialogue entre la physique et la philosophie est vital. Dans le passé, ce dialogue a eu un rôle très important dans le développement de la science, particulièrement dans les moments d'évolution conceptuelle majeure de la physique théorique. Galilée et Newton, Faraday et Maxwell, Bohr, Heisenberg, Dirac et Einstein, pour ne mentionner que les exemples les plus importants, se sont nourris de philosophie, et n'auraient jamais pu accomplir les sauts conceptuels immenses qu'ils ont accomplis s'ils n'avaient eu aussi une éducation philosophique. Cela ressort de façon évidente de leurs écrits, dans lesquels les problèmes conceptuels et philosophiques jouent un rôle essentiel, en leur suggérant des questions et en leur ouvrant de nouvelles perspectives.
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. 4. La science ou l’exploration permanente de nouvelles façons de penser le monde, p. 50


Peut-être la plus grande découverte scientifique du XXe siècle est-elle le fait que la science « se trompe ». Que les représentations du monde développées par la science peuvent être, dans un sens précis et vérifiable, fausses. Et donc que l'on peut avoir plusieurs lectures du monde et que chacune ne peut être considérée comme vraie que jusqu'à un certain point.
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. 4. La science ou l’exploration permanente de nouvelles façons de penser le monde, p. 56


Or, je pense que c'est précisément dans la découverte des limites des représentations scientifiques du monde que se révèle la force de la pensée scientifique. Celle-ci n'est pas dans les « expériences », ni dans les « mathématiques », ni dans une « méthode ». Elle est dans la capacité propre de la pensée scientifique à se remettre toujours en cause. Douter de ses propres affirmations. N'avoir pas peur de nier ses propres croyances, même les plus certaines. Le cœur de la science est le changement.
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. 4. La science ou l’exploration permanente de nouvelles façons de penser le monde, p. 56-57


Einstein n’est pas le premier à avoir changé en profondeur notre vision du monde. Beaucoup l’ont fait avant lui, et de manière plus révolutionnaire encore : Copernic et Galilée ont convaincu tout le monde que la Terre sous nos pieds voyage à 30 kilomètres par seconde, Faraday et Maxwell ont rempli l’espace de champs électriques et magnétiques, Darwin nous a convaincu que nous avions des ancêtres communs avec les coccinelles…
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. 4. La science ou l’exploration permanente de nouvelles façons de penser le monde, p. 58-59


Nous connaissons le nom de l'homme qui, le premier, a changé cette image ancienne du monde : Anaximandre, scientifique et philosophe qui vécut six siècles avant Jésus-Christ à Millet, ville grecque sur la côte de la Turquie d'aujourd'hui. C'est lui qui a suggéré, et est arrivé à imposer à tous, une nouvelle lecture du monde : la Terre est un gros caillou qui flotte dans l'espace. Le ciel n'est pas seulement au-dessus de la Terre : il est tout autour de la Terre, y compris au-dessous.
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. 4. La science ou l’exploration permanente de nouvelles façons de penser le monde, p. 60


Les règles de la recherche scientifique sont simples : tout le monde a le droit de parler. […] Les désaccords sont bienvenus : ils sont la source du dynamisme de la pensée. [..] Ces règles sont anciennes ; nous les trouvons décrites avec passion dans la fameuse « Septième Lettre » de Platon, où celui-ci explique comment on peut chercher la vérité :
« Or, après beaucoup d'efforts, lorsque sont frottés les uns contre les autres ces facteurs pris un à un : noms et définitions, visions et sensations, lorsqu'ils sont mis à l'épreuve au cours de contrôles bienveillants et de discussions où ne s'immisce pas l'envie, vient tout à coup briller sur chaque chose la lumière de la sagesse et de l'intelligence, avec l'intensité que peuvent supporter les forces humaines. »
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. 8. La science dans le monde. La démocratie., p. 135-136


Depuis Platon, nous avons parcouru un long chemin, mais nous sommes toujours dans la voie qu’il décrit : une quête idéale de connaissance par le dialogue, par la recherche d’un accord dans le cadre d’une discussion rationnelle.
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. 8. La science dans le monde. La democratie., p. 136


La science devrait être enseignée pour ce qu'elle est : une aventure humaine fascinante, un enchaînement de périodes de grande confusion, d'exploration patiente de nouvelles solutions, de sauts conceptuels vertigineux, d'éclairs de compréhension où les pièces du puzzle s'assemblent brusquement : la Terre bouge, l'information est stockée dans l'ADN, tous les êtres vivants ont des ancêtres communs, l'espace-temps est courbe... c'est une longue histoire pleine de magie et de beauté. L'enseignement de la science devrait être l'enseignement du doute et de l'émerveillement.
  • Et si le temps n’existait pas ? un peu de science subversive, Carlo Rovelli (trad. Élisa Brune), éd. Dunod, 2012  (ISBN 978-2-10-057273-1), chap. 8. La science dans le monde. L’enseignement., p. 139


Sept brèves leçons de physique[modifier]

Adolescent Albert Einstein a passé un an à ne rien faire. Si on ne perd pas son temps, on n'arrive nulle part, choses que les parents d'adolescents oublient souvent. […] Albert lisait Kant, et suivait quelques cours à l'Université de Pavie pour se divertir. C'est de cette façon qu'on devient un vrai scientifique.
  • Sept brèves leçons de physique (2014), Carlo Rovelli (trad. Patrick Vighetti), éd. Odile Jacob, 2015, chap. La plus belle des théories, p. 11


Les équations de la physique quantique (…) demeurent mystérieuses : elles ne décrivent pas ce qui arrive à un système physique mais seulement la façon dont un système agit sur un autre. Qu'est-ce que cela signifie ? Que la réalité essentielle est indescriptible ? Qu'il manque un morceau de l'histoire ? Ou, comme je le crois, que nous devons accepter l'idée que la réalité n'est qu'interaction ?
  • Sept brèves leçons de physique (2014), Carlo Rovelli (trad. Patrick Vighetti), éd. Odile Jacob, 2015, chap. Les quantas, p. 28


Notre monde pourrait être né d'un univers précédent qui était en train de se contracter sous son propre poids, jusqu'à s'effondrer dans un espace très petit, avant de « rebondir » et de recommencer à se dilater, pour devenir l'univers en expansion que nous observons autour de nous.
  • Sept brèves leçons de physique (2014), Carlo Rovelli (trad. Patrick Vighetti), éd. Odile Jacob, 2015, chap. Grains d'espace, p. 57


La chaleur des trous noirs est une pierre de Rosette, écrite en trois langues, Quanta, Gravité et Thermodynamique, et en attente d'être déchiffrée, pour nous dire ce qu'est vraiment l'écoulement du temps.
  • Sept brèves leçons de physique (2014), Carlo Rovelli (trad. Patrick Vighetti), éd. Odile Jacob, 2015, chap. La probabilité, le temps et la chaleur des trous noirs, p. 73


L’Ordre du temps[modifier]

La physique ne décrit pas comment les choses évoluent "dans le temps", mais comment elles évoluent dans leurs temps et comment ces temps évoluent les uns par rapport aux autres.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 1. La perte de l'unicité, Première partie : l'effritement du temps, p. 28


L'entropie — Boltzmann l'avait compris — n'est rien d'autre que le nombre d'états microscopiques que notre vision du monde ne distingue pas.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 2. La perte de direction, Première partie : l'effritement du temps, p. 47


La notion de "présent" se réfère aux choses proches, pas à celles qui sont loin. Notre "présent" ne s'étend pas à tout l'univers. Il forme comme une bulle autour de nous.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 3. La fin du présent, Première partie : l'effritement du temps, p. 58


L'utilité des horloges est d'indiquer à tous la même heure. Mais cette idée est aussi plus moderne que ce que nous pourrions imaginer.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 4. La perte de l'indépendance, Première partie : l'effritement du temps, p. 77


Le temps est-il seulement une façon de mesurer comment changent les choses, ainsi que le veut Aristote ? Ou bien devons-nous penser qu'il existe un temps absolu qui s'écoule en soi, indépendamment des choses ?
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 4. La perte de l'indépendance, Première partie : l'effritement du temps, p. 83


Il existe un intervalle minimal de temps. Au-dessous de celui-ci, la notion de temps n'existe plus, même dans son acception la plus dépouillée.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 5. Quanta de temps, Première partie : l'effritement du temps, p. 102


Tout comme une particule peut être étalée dans l'espace, la différence entre passé et futur peut fluctuer : un événement peut être à la fois avant et après un autre événement.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 5. Quanta de temps, Première partie : l'effritement du temps, p. 105


Les équations fondamentales n'incluent pas une variable temps, mais elles incluent des variables qui changent les unes par rapport aux autres.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 6. Le monde est fait d'événements, pas de choses, Deuxième partie : le monde sans temps, p. 116


[Platon] émet l'hypothèse audacieuse selon laquelle ces polyèdres seraient les formes des atomes de ce qu'on retenait dans l'Antiquité comme les cinq substances élémentaires : la terre, l'eau, l'air, le feu et la quintessence dont sont faits les cieux. Une très belle idée. Complètement fausse. L'erreur réside dans le fait d'essayer de comprendre le monde en termes de choses plutôt qu'en termes d'événements : d'ignorer le changement.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 6. Le monde est fait d'événements, pas de choses, Deuxième partie : le monde sans temps, p. 121


L'absence de temps ne signifie donc pas que tout est gelé et immobile. Elle signifie que la production incessante d'événements qui fatigue le monde n'est pas ordonnée le long d'une gigantesque ligne du temps, n'est pas mesurée par un gigantesque tic-tac. Elle ne forme pas non plus une géométrie quadridimensionnelle. C'est un réseau immense et désordonné d'événements quantiques.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 6. Le monde est fait d'événements, pas de choses, Deuxième partie : le monde sans temps, p. 124


La structure temporelle du monde est plus complexe qu'une simple succession linéaire d'instants. Ce n'est pas pour autant qu'elle n'existe pas ou qu'elle est illusoire.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 7. L'inadéquation de la grammaire, Deuxième partie : le monde sans temps, p. 131


Nous n'avons pas une grammaire adaptée pour dire qu'un événement "a été" par rapport à moi, mais "est" par rapport à toi.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 7. L'inadéquation de la grammaire, Deuxième partie : le monde sans temps, p. 133


Il y a un lien étroit entre énergie et temps.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 9. Le temps est ignorance, Troisième partie : les sources du temps, p. 158


L'entropie est le nombre des configurations microscopiques possibles de l'eau. Mais quelque chose de plus se produit : ce flou lui-même détermine une variable particulière, le temps.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 9. Le temps est ignorance, Troisième partie : les sources du temps, p. 158


La temporalité est profondément liée au flou. Le flou est lié au fait que nous soyons ignorants des détails microscopiques du monde. Le temps de la physique, en définitive, est l'expression de notre ignorance du monde. Le temps est ignorance.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 9. Le temps est ignorance, Troisième partie : les sources du temps, p. 164


Nous déterminons une description macroscopique particulière. La basse entropie initiale, et donc la flèche du temps, pourrait être liée à nous, davantage qu'à l'univers. Voilà l'idée.
  • L’Ordre du temps (2017), Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, coll. « Champs sciences », 2019, chap. 10. Perspective, Troisième partie : les sources du temps, p. 164


Écrits vagabonds[modifier]

  • Écrits vagabonds, Carlo Rovelli (trad. Sophie Lem), éd. Flammarion, 2019  (ISBN 978-2-0814-9382-7), p. .


Autres citations[modifier]

Pour comprendre ce qui se passe au cœur d'un trou noir, il faut une théorie quantique de la gravitation.


Citations rapportées[modifier]

Citations sur[modifier]

Voir aussi[modifier]

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