Susan Sontag

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Sontag en 1979

Susan Sontag née le 16 janvier 1933 à New York et morte le 28 décembre 2004 dans la même ville, est une essayiste, romancière et militante américaine.

Citations[modifier]

L'Œuvre parle[modifier]

Sur la photographie[modifier]

Relisant Sur la photographie cinq ans après sa parution en anglais, je comprends mieux pourquoi il m’a pratiquement fallu la totalité des cinq années qui avaient précédé pour écrire ces six essais (commencés en 1973 et terminés en 1977). Écrire sur la photographie, c’est écrire sur le monde.
  • Préface à l’édition française, 1982.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), p. 11


Le résultat le plus monumental de l’entreprise photographique est de nous donner le sentiment que le monde entier peut tenir dans notre tête, sous la forme d’une anthologie d’images. Collectionner des photographies, c’est collectionner le monde. […] avec les photographies, l’image devient aussi un objet, un objet léger, bon marché à produire, facile à transporter, à accumuler, à stocker.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Dans la caverne de Platon, p. 15-16


Les photographies sont réellement de l’expérience captive, et l’appareil photo est l’arme idéale de la conscience quand elle cherche à multiplier ses possessions. Photographier, c’est s’approprier l’objet photographié.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Dans la caverne de Platon, p. 16


Les images photographiques ne donnent pas tant l’impression d’être des propositions sur le monde que des morceaux du monde, des miniatures de la réalité que quiconque peut produire ou s’approprier. Les photographies, qui bricolent l’échelle du monde, se voient elles-mêmes réduites, agrandies, recadrées, retouchées, manipulées, truquées. Elles vieillissent, sous le coup des maux qui frappent normalement les objets de papier; elles disparaissent; elles prennent de la valeur, et on les achète et les vend ; on les reproduit. Elles qui emballent le monde, elles semblent inviter à l’emballage. On les colle dans des albums, on les encadre et on les pose sur des tables, on les punaise aux murs, on les projette sous forme de diapositives.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Dans la caverne de Platon, p. 17


Étroitement sélectives les unes comme les autres, une peinture ou une description ne peuvent jamais être autre chose qu’une interprétation, tandis qu’une photographie peut être traitée comme une version de la chose elle-même. Mais malgré la présomption de véracité qui confère à toutes les photographies autorité, intérêt et séduction, le travail des photographes n’échappe pas, par nature, au trouble et à l’ambiguïté qui caractérisent normalement les rapports de l’art et de la vérité.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Dans la caverne de Platon, p. 19


Quand ils décident de l’allure d’une image, quand ils préfèrent un cliché à un autre, les photographes ne cessent d’imposer des normes à leur sujet. Bien qu’il soit vrai qu’en un sens l’appareil fait plus qu’interpréter la réalité, qu’il la capture effectivement, les photographies sont autant une interprétation du monde que les tableaux et les dessins.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Dans la caverne de Platon, p. 20


Une photo n’est pas seulement le résultat de la rencontre entre un événement et un photographe ; l’activité photographique est un événement en soi, un événement qui affirme de façon de plus en plus péremptoire ses droits d’intervenir dans tout ce qui se passe, de l’envahir ou de faire comme si de rien n’était.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Dans la caverne de Platon, p. 26


L’évènement terminé, l’image demeurera, lui conférant une espèce d’immortalité (et d’importance) dont il n’aurait jamais joui autrement. Pendant que, sur le terrain, des êtres de chair et de sang se suicident ou s’entre-tuent, le photographe reste derrière son appareil, à créer un tout petit élément d’un autre monde : le monde de l’image, qui se propose de nous survivre à tous.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Dans la caverne de Platon, p. 26-27


Toutes les photos sont des memento mori. Prendre une photo, c’est s’associer à la condition mortelle, vulnérable, instable d’un autre être (ou d’une autre chose). C’est précisément en découpant cet instant et en le fixant que toutes les photographies témoignent de l’œuvre de dissolution incessante du temps.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Dans la caverne de Platon, p. 32


Une photographie est à la fois une pseudo-présence et une marque de l’absence.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Dans la caverne de Platon, p. 33


Souffrir est une chose ; vivre avec les photographies de la souffrance en est une autre, et cela ne renforce pas nécessairement la conscience ni la capacité de compassion. Cela peut aussi les corrompre. La première image de cette espèce que l’on voit ouvre la route à d’autres images, et encore à d’autres. Les images paralysent. Les images anesthésient.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Dans la caverne de Platon, p. 38


Au bout du compte, l’image photographique nous lance un défi : « Voici la surface. À vous maintenant d’appliquer votre réflexion, ou plutôt votre sensibilité, votre intuition, à trouver ce qu’il y a au-delà, ce que doit être la réalité, si c’est à cela qu’elle ressemble. » Les photographies, qui ne peuvent rien expliquer par-elles mêmes, sont d’inépuisables incitations à déduire, à spéculer et à fantasmer.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Dans la caverne de Platon, p. 41-42


Une photographie n’est qu’un fragment et, avec le passage du temps, il perd son ancrage. Il dérive vers un passé abstrait et mou, ouvert à n’importe quel type de lecture (ou d’association avec d’autres photos). On pourrait aussi définir une photographie comme une citation, ce qui fait qu’un album ressemble à une anthologie de citations.
  • Sur la photographie, Susan Sontag (trad. Philippe Blanchard), éd. Bourgois, 2008  (ISBN 978-2-267-02003-8), chap. Objets mélancoliques, p. 106-107


Moi, etcetera[modifier]

A la rubrique « Chine », dans l’Encyclopædia Universalis (vol. 4, Paris, 1968, p. 306) : « Dans les conversations, on aime toujours les successions de courtes phrases dont chacune est induite de la précédente, selon la méthode Chinoise traditionnelle de raisonnement. » La vie vécue à partir de citations. En Chine, l’art de la citation a atteint son apogée. Un guide pour tous les travaux.
  • Moi, etcetera, Susan Sontag (trad. Marie-France de Paloméra), éd. Seuil, 1983  (ISBN 2-02-006362-X), chap. Projet d’un voyage en Chine, p. 23-24


La morale est l’héritage du passé; elle gouverne le domaine du futur. Nous hésitons. Méfiants, ironiques, sans illusions. Le présent est un pont bien difficile à franchir.
  • Moi, etcetera, Susan Sontag (trad. Marie-France de Paloméra), éd. Seuil, 1983  (ISBN 2-02-006362-X), chap. Projet d’un voyage en Chine, p. 29


Pourquoi ne pas vouloir être bons ? Mais pour être bon, il faut être plus simple. Plus simple, comme dans un retour aux origines. Plus simple, comme si l’on faisait table rase des souvenirs.
  • Moi, etcetera, Susan Sontag (trad. Marie-France de Paloméra), éd. Seuil, 1983  (ISBN 2-02-006362-X), chap. Projet d’un voyage en Chine, p. 32


Nous sommes gouvernés par les mots. (La littérature nous dit ce qu’il advient des mots.) Plus précisément, nous sommes gouvernés par les citations. Non seulement en Chine, mais partout ailleurs. Qu’on ne nous parle plus de la transmissibilité du passé ! Fractionnons les phrases, brisons les souvenirs.
  • Moi, etcetera, Susan Sontag (trad. Marie-France de Paloméra), éd. Seuil, 1983  (ISBN 2-02-006362-X), chap. Projet d’un voyage en Chine, p. 35


Temps forts[modifier]

Renaître[modifier]

[…] Après avoir écrit cette dernière phrase, je la relis et songe à l’effacer. Je devrais la garder, pourtant. – Il me semble inutile de ne conserver que la trace des aspects satisfaisants de mon existence – (Ils sont trop rares, de toute façon !) Que je note donc l’écœurant gâchis de cette journée, pour ne pas être complaisante avec moi-même et ne pas compromettre mes lendemains.
  • 1er septembre 1948.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 25


… La poésie doit être : exacte, intense, concrète, signifiante, rythmique, formelle, complexe
… L’art, donc, lutte constamment pour être indépendant de la pure intelligence…

… Le langage n’est pas seulement un instrument mais une fin en soi…
  • 19 décembre 1948.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 27


La musique est à la fois le plus merveilleux et le plus vivant de tous les arts – c’est le plus abstrait, le plus parfait, le plus pur – et aussi le plus sensuel.
  • 25 décembre 1948.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 28


  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 29


[…] au moment précis où je devenais pleinement consciente que je la désirais, elle s’en est également aperçue…

Tout ce qui était si crispé, tout ce qui me faisait si mal au creux de l’estomac, se trouvait maintenant vaincu dans la tension contre son corps, le poids de son corps sur le mien, la caresse de sa bouche et de ses mains…

Je compris tout à ce moment-là, et je n’ai toujours pas oublié…
  • 23 mai 1949.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 48-49


Une pensée m’est venue aujourd’hui – si évidente, comme toujours si évidente ! C’était absurde de soudain la comprendre pour la première fois – je me sentie plutôt étourdie, un peu hystérique : Il n’y a rien, rien qui puisse m’empêcher de faire quoi que ce soit, à part moi…
  • 25 mai 1949.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 51


Je sais la vérité, maintenant – je sais combien il est bon et juste d’aimer – j’ai, en partie, reçu la permission de vivre -
Tout commence maintenant – je me sens renaître.
  • 31 mai 1949.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 57


Comment défendre l’expérience esthétique ? Plus que du plaisir, parce qu’on ne peut pas évaluer les œuvres d’art d’après le plaisir qu’elles procurent – mais qu’elle est en soi supérieure – Non, c’est illogique…
  • 27 septembre 1949.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 77


La moralité structure l’expérience, et non l’inverse. Je suis mon histoire, et pourtant dans mon désir moral de comprendre mon passé, d’être pleinement consciente de moi-même, je devins précisément ce que mon histoire démontre que je ne suis pas – libre.
  • 13 décembre 1949.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 81


  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 89-90


Tout jugement esthétique est en fait une évaluation culturelle.
  • 3 septembre 1956.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 111


Philosopher, ou être un conservateur de la culture ? Je n’avais jamais pensé être autre chose que le second…
La pensée n’a pas de limites naturelles.
La philosophie est une topologie de la pensée…
  • 24 octobre 1956.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 113


  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 113


En philosophie vous sondez, tendrement, les limites de la pensée – ou bien vous les bousculez - ou vous les tirez vers vous – ou vous leur crachez dessus – ou vous peignez de belles frises tout autour d’elles.
  • 24 octobre 1956.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 114


Les trois philosophes que j’admire le plus, Platon, Nietzsche, Wittgenstein, furent de leur propre aveu des penseurs antisystème. Pourrait-on démontrer que l’archipenseur en système – le philosophe qui a lancé le plus violemment son noble esprit contre le lit de Procuste – je veux dire Spinoza – est le mieux compris quand son système est démonté et interprété de manière aphoristique ?
  • 31 octobre 1956.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 115


Dorénavant, j’écrirais le moindre putain de truc qui me passera par la tête. Une sorte de fierté stupide que l’on attrape en se nourrissant trop longtemps de culture supérieure. J’ai la diarrhée de la bouche et suis constipée de la machine à écrire. Je m’en fous si c’est nul. La seule façon d’apprendre à écrire, c’est écrire. L’excuse, c’est que ce que l’on contemple n’est pas assez bon.
  • 6 janvier 1957.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 136


  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 271


Mon désir d’écriture est lié à mon homosexualité. J’ai besoin de cette identité comme arme, pour lutter contre l’arme que la société dirige contre moi.
  • 24 décembre 1959.
  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 274


  • Renaître : journaux et carnets, 1947-1963 [Reborn: Journals and Notebooks 1947–1963] (2008), Susan Sontag (trad. Anne Wicke), éd. Bourgeois, 2010  (ISBN 978-2-2670-2064-9), p. 383


The double standard of aging[modifier]

Les femmes deviennent sexuellement inéligibles bien plus tôt que les hommes.
  • (en) Women become sexually ineligible much earlier than men do.
  • (en) « The double standard of aging », Susan Sontag (trad. Wikiquote), The saturday Review, 23/09/1972, p. 8


Pour la plupart des femmes, le vieillissement est synonyme d'un processus humiliant de disqualification sexuelle progressive.
  • (en) Thus, for most women, aging means a humiliating process of gradual sexual disqualification.
  • (en) « The double standard of aging », Susan Sontag (trad. Wikiquote), The saturday Review, 23/09/1972, p. 8


Le calendrier est l'arbitre finale.
  • (en) The calendar is the final arbiter.
  • (en) « The double standard of aging », Susan Sontag (trad. Wikiquote), The saturday Review, 23/09/1972, p. 10


Les règle de cette société sont cruelles pour les femmes.
  • (en) The rules of this society are cruel to women.
  • (en) « The double standard of aging », Susan Sontag (trad. Wikiquote), The saturday Review, 23/09/1972, p. 15


Les hommes sont "autorisés" à vieillir, sans pénalité, de plusieurs façons, ce qui n'est pas le cas des femmes.
  • (en) Men are “allowed” to age, without penalty, in several ways that women are not. This society offers even fewer rewards for aging to women than it does to men.
  • (en) « The double standard of aging », Susan Sontag (trad. Wikiquote), The saturday Review, 23/09/1972, p. 9


La beauté, affaire de femmes dans cette société, est le théâtre de leur asservissement.
  • (en) Beauty, women’s business in this society, is the theater of their enslavement.
  • (en) « The double standard of aging », Susan Sontag (trad. Wikiquote), The saturday Review, 23/09/1972, p. 29-38
Pour une femme, être obligée de donner son âge, après un certain âge, est toujours une épreuve.
  • (en) For a woman to be obliged to state her age, after “a certain age,” is always a miniature ordeal.
  • (en) « The double standard of aging », Susan Sontag (trad. Wikiquote), The saturday Review, 23/09/1972, p. 29-38


La "féminité" est identifiée à l'incompétence, l'impuissance, la passivité, la non-compétitivité, la gentillesse. L'âge n'améliore pas ces qualités.
  • (en) "Femininity” is identified with incompetence, helplessness, passivity, noncompetitiveness, being nice. Age does not improve these qualities.
  • (en) « The double standard of aging », Susan Sontag (trad. Wikiquote), The saturday Review, 23/09/1972, p. 29-38