« James Baldwin (écrivain) » : différence entre les versions
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'''{{w|James Baldwin (écrivain)|James Arthur Baldwin}}''' [ d͡ʒeɪmz ˈɑɹθɚ ˈbɒldwən]1, né le 2 août 1924 dans le quartier de Harlem, à New York, et mort le 1er décembre 1987 à Saint-Paul-de-Vence, dans les Alpes-Maritimes, en France, est un écrivain américain, auteur de romans, de poésies, de nouvelles, de pièces de théâtre et d’essais. |
'''{{w|James Baldwin (écrivain)|James Arthur Baldwin}}''' [ d͡ʒeɪmz ˈɑɹθɚ ˈbɒldwən]1, né le 2 août 1924 dans le quartier de Harlem, à New York, et mort le 1er décembre 1987 à Saint-Paul-de-Vence, dans les Alpes-Maritimes, en France, est un écrivain américain, auteur de romans, de poésies, de nouvelles, de pièces de théâtre et d’essais. |
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{{Citation|J’imagine que les gens s’accrochent à leurs haines avec tant d’obstination en partie parce qu’ils devinent que lorsque la haine a disparu, on a plus à faire qu’à la souffrance.| |précisions=« Me and My House », ''Harper’s Magazine'', novembre 1955.}} |
{{Citation|J’imagine que les gens s’accrochent à leurs haines avec tant d’obstination en partie parce qu’ils devinent que lorsque la haine a disparu, on a plus affaire <!--[« à faire », sic.]--> qu’à la souffrance.| |précisions=« Me and My House », ''Harper’s Magazine'', novembre 1955.}} |
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{{Réf Livre |
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| titre = Chronique d’un pays natal |
| titre = Chronique d’un pays natal |
Version du 23 septembre 2021 à 06:43
James Arthur Baldwin [ d͡ʒeɪmz ˈɑɹθɚ ˈbɒldwən]1, né le 2 août 1924 dans le quartier de Harlem, à New York, et mort le 1er décembre 1987 à Saint-Paul-de-Vence, dans les Alpes-Maritimes, en France, est un écrivain américain, auteur de romans, de poésies, de nouvelles, de pièces de théâtre et d’essais.
Citations
- La conversion (1953), James Baldwin (trad. Michèle Albaret-Maatsch), éd. Rivages, coll. « Poche », 2019 (ISBN 9782743648701), p. .
Notes of a Native Son, 1955
- Commentary, février 1948.
- « Le ghetto de Harlem [The Harlem Ghetto [lire en ligne]] » (1948), dans Chronique d’un pays natal (1955), James Baldwin (trad. J. A. Tournaire), éd. Gallimard, 1973 (ISBN 2-07-028427-1), p. 83
- Commentary, février 1948.
- « Le ghetto de Harlem [The Harlem Ghetto [lire en ligne]] » (1948), dans Chronique d’un pays natal (1955), James Baldwin (trad. J. A. Tournaire), éd. Gallimard, 1973 (ISBN 2-07-028427-1), p. 89
- « Me and My House », Harper’s Magazine, novembre 1955.
- « Réflexions en noir et blanc [Notes of a Native Son] » (1955), dans Chronique d’un pays natal (1955), James Baldwin (trad. J. A. Tournaire), éd. Gallimard, 1973 (ISBN 2-07-028427-1), p. 125
- « Me and My House », Harper’s Magazine, novembre 1955.
- « Réflexions en noir et blanc [Notes of a Native Son] » (1955), dans Chronique d’un pays natal (1955), James Baldwin (trad. J. A. Tournaire), éd. Gallimard, 1973 (ISBN 2-07-028427-1), p. 139
The Fire Next Time, 1963
Et mon cachot trembla…
« Lettre à mon neveu à l’occasion du centenaire de l'Émancipation. »
- La prochaine fois, le feu (1963), James Baldwin (trad. Michel Sciama), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2018 (ISBN 9782072786204), p. 26
- La prochaine fois, le feu (1963), James Baldwin (trad. Michel Sciama), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2018 (ISBN 9782072786204), p. 29
- La prochaine fois, le feu (1963), James Baldwin (trad. Michel Sciama), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2018 (ISBN 9782072786204), p. 30
- Citation choisie pour le 3 octobre 2021.
- La prochaine fois, le feu (1963), James Baldwin (trad. Michel Sciama), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2018 (ISBN 9782072786204), p. 32
- Au moment même où je me crus perdu
- Mon cachot trembla, mes chaînes tombèrent.
- La prochaine fois, le feu (1963), James Baldwin (trad. Michel Sciama), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2018 (ISBN 9782072786204), p. 32
- Citation choisie pour le 20 septembre 2021.
Au pied de la Croix
« Lettre d’une région de mon esprit »
- La prochaine fois, le feu (1963), James Baldwin (trad. Michel Sciama), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2018 (ISBN 9782072786204), p. .
The Negro and The American Promise (interview), 1963
Cette interview est également traduite en français et compilée dans I AM Not Your Negro, 2017.
- Les Noirs et la promesse Américaine [The Negro and The American Promise], enregistrée le 24 mai 1963, diffusée le 28 mai à la télévision de Boston.
- Nous, les Nègres. Entretiens avec Kenneth B. Clark : James Baldwin, Malcolm X, Martin Luther King [The Negro Protest] (1963), Kenneth B. Clark [présentation et préface de Albert Memmi] (trad. André Chassigneux), éd. La découverte, 2008 (ISBN 9782707154392), chap. 1. James Baldwin, p. 46
Going to Meet the Man, 1965
- Face à l’homme blanc (1965), James Baldwin (trad. Jean-René Major), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1996 (ISBN 2-07-040049-2), p. .
No Name in the Street, 1972
- Chassés de la lumière (1972), James Baldwin (trad. Magali Berger), éd. Ypsilon, 2015 (ISBN 978-2-35654-052-2), p. .
Jimmy’s Blues, 1983
crée la situation,
puis la situation
crée l’imagination.
Il est possible, certes,
que ce soit le contraire :
Colomb fut découvert
par ce qu’il a trouvé.
- (en) Imagination
creates the situation,
and, them, the situation
creates imagination.
It may, of course,
be the other way around :
Colombus was discovered
by what he found.
- « Imagination », dans Jimmy’s Blues : poèmes [édition bilingue] (1983), James Baldwin (trad. Hubert Nyssen et Philippa Wehle), éd. Actes Sud, 1985 (ISBN 2-86869-010-6), p. 52-53
et laisser choir,
je me demande
comment savoir
la différence.
Ce doit être un peu
la différence
entre ciel et enfer
mais à l’avance
comment savoir ?
Si laisser choir
c’est dire non,
que veut dire alors
tenir bon ?
- (en) Between holding on,
and letting go,
I wonder
how you know
the difference.
It must be something like
the difference
between heaven and hell
but how, in advance
can you tell ?
If letting go
is saying no,
then what is holding on
saying ?
- « Énigme (le jour de mon anniversaire)
(pour Rico) », dans Jimmy’s Blues : poèmes [édition bilingue] (1983), James Baldwin (trad. Hubert Nyssen et Philippa Wehle), éd. Actes Sud, 1985 (ISBN 2-86869-010-6), p. 70-71
Retour dans l’œil du cyclone, 2015
- Mademoiselle, août 1960.
- « Point de non retour [They Can’t Turn Back] » (1960), dans Retour dans l’œil du cyclone, James Baldwin (trad. Hélène Borraz), éd. Christian Bourgois, 2015 (ISBN 978-2-267-02875-1), p. 29
- Esquire, juillet 1961.
- « La nouvelle génération perdue [The New Lost Generation] » (1961), dans Retour dans l’œil du cyclone, James Baldwin (trad. Hélène Borraz), éd. Christian Bourgois, 2015 (ISBN 978-2-267-02875-1), p. 66-67
- New York Times, 7 mars 1965.
- « Le rêve américain et le Noir américain [(en) « The American Dream and the American Negro » » (1965), dans Retour dans l’œil du cyclone, James Baldwin (trad. Hélène Borraz), éd. Christian Bourgois, 2015 (ISBN 978-2-267-02875-1), p. .
- New York Times, 9 avril 1967.
- « Les Noirs sont antisémites parce qu’il sont anti-Blancs [(en) « Negroes Are Anti-Semitic Because They're Anti-White »] » (1967), dans Retour dans l’œil du cyclone, James Baldwin (trad. Hélène Borraz), éd. Christian Bourgois, 2015 (ISBN 978-2-267-02875-1), p. .
- New York Times, 9 avril 1967.
- « Les Noirs sont antisémites parce qu’il sont anti-Blancs [(en) « Negroes Are Anti-Semitic Because They're Anti-White »] » (1967), dans Retour dans l’œil du cyclone, James Baldwin (trad. Hélène Borraz), éd. Christian Bourgois, 2015 (ISBN 978-2-267-02875-1), p. .
I Am Not Your Negro, 2017
- I Am Not Your Negro (2017), James Baldwin (textes rassemblés et édités par Raoul Peck) (trad. Pierre Furlan), éd. Robert Laffont / Velvet Film, coll. « 10-18 », 2018 (ISBN 9782264073655), chap. Je ne suis pas un nègre, p. 145
Autres citations
- Au sujet de sa renonciation à la foi chrétienne.
- « "Blacks say atheists were unseen civil rights heroes" », James Baldwin (propos cités par Kimberly Winston), USA Today, 23 février 2012 (lire en ligne)
- (en) You think your pain and your heartbreak are unprecedented in the history of the world, but then you read. It was Dostoevsky and Dickens who taught me that the things that tormented me most were the very things that connected me with all the people who were alive, or who ever had been alive. Only if we face these open wounds in ourselves can we understand them in other people. An artist is a sort of emotional or spiritual historian. His role is to make you realize the doom and glory of knowing who you are and what you are. He has to tell, because nobody else can tell, what it is like to be alive.
- (en) « Doom and glory of knowing who you are », James Baldwin (propos cités par Jane Howard) (trad. Wikiquote), LIFE, vol. 54 nº 21, 24 mai 1963, p. 89
- (en) Most of us, no matter what we say, are walking in the dark, whistling in the dark. Nobody knows what is going to happen to him from one moment to the next, or how one will bear it. This is irreducible. And it's true of everybody. Now, it is true that the nature of society is to create, among its citizens, an illusion of safety; but it is also absolutely true that the safety is always necessarily an illusion. Artists are here to disturb the peace.
- "An interview with James Baldwin", 1961.
- (en) Conversations with James Baldwin, James Baldwin (cité par Fred L. Standley et Louis H. Pratt) (trad. Wikiquote), éd. University Press of Mississippi, 1989, chap. "An interview with James Baldwin" (1961), p. 21
- (en) Perhaps I did not succumb to ideology, as you put it, because I have never seen myself as a spokesman. I am a witness. In the church in which I was raised you were supposed to bear witness to the truth. Now, later on, you wonder what in the world the truth is, but you do know what a lie is.
- (en) « James Baldwin: Reflections of a Maverick », James Baldwin (propos recueillis par Julius Lester) (trad. Wikiquote), New York Times, 27 mai 1984 (lire en ligne)
Julius Lester : Quelle est à vos yeux la tâche à laquelle font face les écrivains noirs d'aujourd'hui, sans distinction d'âge ou de génération ?
Baldwin : Cela peut paraître étrange, mais je dirais : de rendre la question de la couleur obsolète.
Julius Lester : Et comment un écrivain noir ferait-il cela ?
Baldwin : Eh bien, vous me posez une question téméraire, je vais vous faire une réponse téméraire : il ferait cela en comprenant pour commencer que le monde n'est pas blanc. Et en comprenant que la vraie terreur qui s'empare du monde blanc maintenant est une terreur viscérale. Je ne peux pas le prouver, mais je le sais. C'est la terreur d'être décrit par ceux qu'ils ont passé tant de temps à décrire. Et cela va rendre le concept de couleur obsolète.
- (en)
Julius Lester : What do you see as the task facing black writers today, regardless of age or generation?
Baldwin : This may sound strange, but I would say to make the question of color obsolete.
Julius Lester : And how would a black writer do that?
Baldwin : Well, you ask me a reckless question, I'll give you a reckless answer - by realizing first of all that the world is not white. And by realizing that the real terror that engulfs the white world now is a visceral terror. I can't prove this, but I know it. It's the terror of being described by those they've been describing for so long. And that will make the concept of color obsolete.
- James Baldwin estime que la tâche qui attend les jeunes auteurs noirs de son temps consiste à rendre obsolète la question de la couleur de peau.
- (en) « James Baldwin: Reflections of a Maverick », James Baldwin (propos recueillis par Julius Lester) (trad. Wikiquote), New York Times, 27 mai 1984 (lire en ligne)
Bibliographie
- (en) Fred L. Standley et Louis H. Pratt (dir.), Conversations with James Baldwin, Jackson, University Press of Mississippi, 1989. (ISBN 0878053883)