Pyramides d'Égypte

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Les Pyramides de Gizeh en Égypte, en 2006.

Les pyramides d'Égypte, de tous les vestiges monumentaux que nous ont légués les Égyptiens de l'Antiquité, et notamment les trois grandes pyramides de Gizeh, sont à la fois les plus impressionnantes et les plus emblématiques de cette civilisation. Si elle fut, à son origine, destinée au roi, l'idée d'une sépulture pyramidale fut rapidement reprise par les proches du souverain. Khéops semble avoir été le premier à autoriser ses femmes à se faire élever un tel tombeau. La grande pyramide de Gizeh, construite par Khéops, fait partie des Sept Merveilles du monde antique et est classée au patrimoine mondial de l'humanité.

Égyptologie[modifier]

Les pyramides d'Égypte n’ont jamais cessé de fasciner les hommes - et avant toutes les autres les trois, fabuleuses, de Guizeh. Ces montagnes de pierre ont, à travers les siècles, provoqué étonnement et admiration ; « leur masse indestructible a fatigué le temps », peut-on redire à la suite du poète Delille. Aussi, une véritable « discipline » s’est-elle constituée : la pyramidologie, « science » des pyramides - ou, le plus souvent d’ailleurs, de le Grande Pyramide, lieu par excellence de toutes les extravagances. Certaines théories s’affirment essentiellement ésotériques, aux visées souvent biblistes : fausses étymologies, citations tronquées du Livre des Morts, on reste confondu devant les trésors d’ingéniosité, ou bien plutôt d’ingénuité, déployés en la circonstance. […] Certes, on se doit de rester le plus largement ouvert aux hypothèses nouvelles et aux techniques de pointe : encore faut-il que ces dernières soient menées dans un véritable esprit scientifique, par des praticiens éprouvés.


Représentations dans les arts[modifier]

Littérature[modifier]

Paul Éluard , Capitale de la douleur, 1926[modifier]

L'image d'homme

« [...] L'œillet de poète sacrifia les cieux pour une chevelure blonde. Le caméléon s'attarda dans une clairière pour y construire un minuscule palais de fraises et d'araignées, les pyramides d'Égypte faisaient rire les passants, car elles ne savaient pas que la pluie désaltère la terre. Enfin, le papillon d'orange secoua ses pépins sur les paupières des enfants qui crurent sentir passer le marchand de sable. »
  • Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Éluard, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966  (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, L'image d'homme, p. 132


Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927[modifier]

Dans le désert, perdu, irrémédiablement perdu, l’explorateur casqué de blanc se rend compte enfin de la réalité des mirages et les trésors inconnus, les faunes rêvées, les flores invraisemblables constituent le paradis sensuel où il évoluera désormais, épouvantail sans moineaux, tombeau sans épitaphe, homme sans nom, tandis que, formidable déplacement, les pyramides révèlent les dés cachés sous leur masse pesante et posent à nouveau le problème irritant de la fatalité dans le passé et de la destinée dans le futur.


Bande dessinée[modifier]

Astérix et Cléopâtre, Goscinny et Uderzo, 1965[modifier]

Cléopâtre : Mon peuple a construit les pyramides ! La tour de Pharos ! Les temples ! Les obélisques !
Jules César : C'est vieux, tout ça.


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