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Parti communiste français

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Le Parti communiste français (PCF) est un parti politique français de gauche, fondé en 1920 au Congrès de Tours, lors de la scission de la SFIO. L'organe officiel du Parti a longtemps été le journal L'Humanité qui lui est désormais structurellement indépendant. Son siège est situé place du Colonel-Fabien à Paris, dans un bâtiment de béton du célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer.

Alfred McCoy

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Alors que les portes paroles locaux du Parti communiste avaient imputé aux Guerini les violences subies par les conseillers municipaux et l'assassinat d'un ouvrier métallurgique, le leader socialiste Gaston Defferre préféra attaquer les communistes :

« Les drapeaux américain et britannique qui flottaient sur l'hôtel de ville ont été arraché parles hordes communistes... Nous savons maintenant de quoi les communistes sont capable : je ne doute pas que le gouvernement n'en tire les conséquences. Le Parti socialiste déplore ces incidents, et il ne tolérera pas que ceux qui se disent députés soient à même de défier la loi » (Le Provence, 17 novembre 1947)

Quelques jours après, le député communiste Jean Cristofol réfuta les allégations de Defferre, accusant à son tour les truands aux ordres des Guerini d'être à la solde des Partis gaullistes et socialiste de Marseille. Lorsque Defferre s'éleva pour nier qu'il pût même connaître M. Guerini, un autre député communiste lui rappela qu'un cousin de Guerini était rédacteur en chef de son journal Le Provence. Puis il prit la parole pour révéler quelques signes inquiétants de la renaissance du milieu marseillais : les collaborateurs étaient libérés de prison sur parole et les fonctionnaires autorisaient la réouverture des boîte de nuit du milieu, au nombre desquelles figurait le Club Parakeet des Guerini. Ces établissements avaient été fermés en juin 1947 sur ordre de Cristofol lui-même, alors maire de la ville (cf La Marseillaise, 19 novembre 1947).
  • Marseille sur Héroïne - Les beaux jours de la French Connection (1945-1975), Alfred McCoy, éd. L'esprit Frappeur, 1990, chap. Les socialistes, les Guerini et la CIA, p. 43-44


La première mesure prise par les socialistes pour briser les grève de Marseille consista à éliminer des rangs des CRS les partisans supposés des communistes. Cette tâche une fois accomplie, il deviendrait possible sans difficulté de donner à ses unités l'ordre d'employer des méthodes violentes contre les grévistes. [...] Cette initiative des socialistes fut certainement du goût des organisation corses aux abois. A la différence de la police régulière, les CRS s'étaient attaqués sérieusement à la contrebande et au marché noir auxquels se livrait le milieu (cf Alguhlon & Barrat, CRS à Marseille, pp.204, 215). Une fois l'épuration menée à bien, les CRS se lancèrent à l'attaque des piquets de grève avec une violence sans frein (Ibd, pp76, 128).
  • Marseille sur Héroïne - Les beaux jours de la French Connection (1945-1975), Alfred McCoy, éd. L'esprit Frappeur, 1990, chap. Les socialistes, les Guerini et la CIA, p. 44-45


Marie-George Buffet, Un peu de courage !

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Ce que nous voulons, c'est combattre le capitalisme jusqu'à sa disparition. Nous voulons que d'autres rapports sociaux s'établissent, d'autres rapports entre les peuples. L'idée de dépassement, c'est celle d'un processus. Tout n'est pas pourri dans ce monde et déjà germent des éléments d'un monde plus juste et plus libre. En grandissant, par ce processus, ils vont peu à peu participer à abolir l'ordre ancien et toutes les logiques mauvaises qui se font jour. Aujourd'hui, ce n'est pas parce qu'on prendra l'Élysée par une manifestation insurrectionnelle que ceux qui font régner l'exploitation sur le monde disparaîtront. Les multinationales ne siègent pas à l'Élysée et ne se réduisent pas à un gouvernement. Qu'est-ce qui peut permettre aujourd'hui à un processus révolutionnaire de s'épanouir pleinement, avec succès ? Je crois que c'est la mise en mouvement d'une multitude de luttes émancipatrices qui petit à petit se mettront en cohérence. Chacune de ces luttes porte des coups au système capitaliste, le fragilise, et toutes ces luttes mises bout à bout donnent à l'exigence d'un autre monde la force suffisant pour que d'autres rapports sociaux s'établissent. C'est le contraire du mythe du « grand soir », c'est un processus de luttes sociales et politiques qui doit conduire à terme à une abolition réussie de ce système de domination. En ce sens, c'est pour moi une belle formule que le « dépassement du capitalisme ».


Pour commencer, il faut d'abord définir l'objectif : qu'est-ce que nous voulons faire ? Nous voulons changer la société. Mais qu'est-ce que cela veut dire, changer la société ? Nous voulons créer de nouveaux rapports entre les individus et entre les peuples, c'est-à-dire inventer des rapports qui ne soient plus des rapports de domination, d'alinéation, d'exploitation, mais des nouvelles solidarités, des nouvelles formes de coopération. Nous voulons permettre la mise en commun de tout ce qui peut apporter aux individus. Nous voulons dépasser le capitalisme.
   Pour arriver à cet objectif, la question ne pose-t-elle qu'en termes de prise du pouvoir ? Non. Elle se pose en termes de prise de conscience et de prise en main par chaque individu non seulement de son propre destin, mais de celui du collectif, de la société.


Ce mot [« communisme »] est aussi une référence. Il est à la fois (...) marqué par un héritage négatif, mais il est aussi une référence de combats passés et actuels. Est-ce qu'il faut effacer une partie de l'histoire ? Je crois qu'il faut plutôt l'affronter. Je ne suis pas sûre d'ailleurs qu'un parti qui changerait son nom reprendrait une dynamique s'il n'est pas capable de porter un regard sur son histoire passée. En Europe, les partis qui ont pensé qu'ils allaient repartir d'un seul coup en effaçant le mot communiste de leur nom se sont trompés. (...) Je ne crois pas que ce soit la solution miracle (...) — d'ailleurs, on continuerait, comme ailleurs, à nous appeler « ex-communistes ».


Notre objectif fondamental, c’est de refaire un grand Parti socialiste sur le terrain occupé par le PC, afin de faire la démonstration que, sur les cinq millions d’électeurs communistes, trois millions peuvent voter socialiste.
  • Mitterrand, une histoire de Français, Jean Lacouture, éd. Le Seuil, coll. « Points », 1999, t. 1, p. 372


Lucien Sève, Commencer par les fins

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Vous pouvez sans nul doute tirer des conclusions passablement écrasantes sur ce qu'a été le "monde communiste", pour accepter très provisoirement cette formulation déjà mystificatrice en elle-même, comme on verra ; mais que de là vous vous croyiez autorisés à juger et condamner implicitement en bloc des réalités aussi diverses que le rôle du PCF dans le Front populaire ou le contenu de pensée des Cahiers de la prison de Gramsci, le combat anti-apartheid des communistes sud-africains ou la figure du Che, le printemps de Prague ou l'actuel effort de refondation communiste engagé dans bien des pays, et cent autres choses du même ordre qui constituent tout aussi bien « le communisme », je dis tranquillement que cela, non, vous ne le pouvez pas. Un peu plus, même : s'efforcer à criminaliser de façon générique une implication militante dans l'histoire qui, en des pays capitalistes comme le nôtre, a consisté pour sa plus grande part tout au long du siècle — et consiste toujours aujourd'hui — à combattre avec abnégation des politiques humainement scandaleuses et plus d'une fois criminelles elles-mêmes, voilà qui n'est pas à mes yeux un sujet de fierté.
  • Commencer par les fins : la nouvelle question communiste, Lucien Sève, éd. la Dispute, 2000  (ISBN 2-84303-035-8), chap. Préliminaire (Une formule piège : « le communisme »), p. 15-16


Coluche, PC-CGT

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La différence entre le beaujolais et le PC, c'est que le beaujolais est sûr de faire 12 %.
  • PC-CGT, Coluche, album Coluche : l'intégrale, vol. 6, 1996 chez Sony Music.


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