Gaston Defferre
Apparence
Gaston Paul Charles Defferre, né le 14 septembre 1910 à Marsillargues (Hérault) et mort le 7 mai 1986 à Marseille, est un homme politique et résistant français. Membre de la SFIO puis du Parti socialiste, il est maire de Marseille d'août 1944 à novembre 1945, puis de mai 1953 à sa mort.
Citations rapportées de Gaston Defferre
[modifier]Alors que les portes paroles locaux du Parti communiste avaient imputé aux Guerini les violence subies par les conseillers municipaux et l'assassinat d'un ouvrier métallurgique, le leader socialiste Gaston Defferre préféra attaquer les communistes :
« Les drapeaux américain et britannique qui flottaient sur l'hôtel de ville ont été arrachés parles hordes communistes... Nous savons maintenant de quoi les communistes sont capable : je ne doute pas que le gouvernement n'en tire les conséquences. Le Parti socialiste déplore ces incidents, et il ne tolérera pas que ceux qui se disent députés soient à même de défier la loi » (Le Provence, 17 novembre 1947)
Quelques jours après, le député communiste Jean Cristophe réfuta les allégations de Defferr, accusant à son tour les truands aux ordres des Guerini d'être à la soldes des Partis gaullistes et socialiste de Marseille. Lorsque Defferre s'éleva pour nier qu'il pût même connaître M. Guerini, un autre député communiste lui rappela qu'un cousin de Guerini était rédacteur en chef de son journal Le Provence. Puis il prit la parole pour révéler quelques signes inquiétants de la renaissance du milieu marseillais : les collaborateurs étaient libérés de prison sur parole et les fonctionnaires autorisaient la réouverture des boîte de nuit du milieu, au nombre desquelles figurait le Club Parakeet des Guerini. Ces établissements avaient été fermés en juin 1947 sur ordre de Cristofol lui-même, alors mais de la ville (cf La Marseillaise, 19 novembre 1947).- Marseille sur Héroïne - Les beaux jours de la French Connection (1945-1975), Alfred McCoy, éd. L'esprit Frappeur, 1990, chap. Les socialistes, les Guerini et la CIA, p. 43-44
Ils fuient, tant pis ! En tout cas, je ne les recevrai pas ici. D'ailleurs, nous n'avons pas de place. Rien n'est prêt. Qu'ils aillent se faire pendre ailleurs où ils voudront. En aucun cas et à aucun prix je ne veux de pieds-noirs à Marseille.
- Gaston Defferre dans Paris-Presse, le 2 juillet 1962
- « C'est de cette façon qu'en juillet 1962, on traita les rapatriés d'Algérie », Manuel Gomez, Boulevard Voltaire, 31 juillet 2015 (lire en ligne)
Français d'Algérie, allez vous faire réadapter ailleurs. Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer… Jamais je ne les recevrai dans ma cité.
- Gaston Defferre dans Paris-Presse, le 22 juillet 1962
- « C'est de cette façon qu'en juillet 1962, on traita les rapatriés d'Algérie », Manuel Gomez, Boulevard Voltaire, 31 juillet 2015 (lire en ligne)
Pezet est un petit… Un petit… Un tout petit… Problème, comparé aux grands dossiers du présent.
- Pezet était le rival au sein du PS de Defferre, ce dernier fait référence à sa petite taille.
- Gaston Defferre, Georges Marion, éd. Albin Michel, 1989, p. 345