Blaise Pascal
Blaise Pascal (19 juin 1623, Clermont-Ferrand - 19 août 1662, Paris) est un mathématicien et physicien, philosophe, moraliste et théologien français.
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), p. 72 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 20, p. 72 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 56, p. 87 (texte intégral sur Wikisource)
À rapprocher de Michel de Montaigne : Quelle verité que ces montaignes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au delà ?
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- Pensées (1670), Blaise Pascal, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 978-2080702661), Misère de l'homme sans dieu, p. 92 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 72, p. 93 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées (1670), Blaise Pascal, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 978-2080702661), De la nécessité du pari, p. 105 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées (1670), Blaise Pascal, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 978-2080702661), De la nécessité du pari, p. 111 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées (1670), Blaise Pascal, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 978-2080702661), De la nécessité du pari, p. 111 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 122, p. 112 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 11 août 2011.
- Pensées (1670), Blaise Pascal, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 978-2080702661), De la nécessité du pari, p. 118 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 126, p. 118 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 126, p. 121 (texte intégral sur Wikisource)
Deux excès :
Exclure la raison, n'admettre que la raison.
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 172, p. 146 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 19 septembre 2010.
Opinions du peuple saines.
Le plus grand des maux est les guerres civiles. Elles sont sûres si on veut récompenser les mérites, car tous diront qu'ils méritent. Le mal à craindre d'un sot qui succède par droit de naissance n'est ni si grand, ni si sûr.
- L'homme est un roseau pensant. Pensées (Liasses I-XV), Blaise Pascal, éd. Gallimard, coll. « Folio sagesse », 2016 (ISBN 978-2-07-046912-3), fragment 87, p. 47 (texte intégral sur Wikisource)
Soumission.
Il faut savoir douter où il faut, assurer où il faut, en se soumettant où il faut. Qui ne fait pas ainsi n'entend pas la force de la raison. Il y en a qui faillent contre ces trois principes, ou en assurant tout comme démonstratif, manque de se connaître en démonstration, ou en doutant de tout, manque de savoir où il faut se soumettre, ou en se soumettant à tout, manque de savoir où il faut juger.
Pyrrhonien, géomètre, chrétien : doute, assurance, soumission.
- Pyrrhoniens : c'est ainsi que Pascal désigne habituellement les sceptiques
- L'homme est un roseau pensant. Pensées (Liasses I-XV), Blaise Pascal, éd. Gallimard, coll. « Folio sagesse », 2016 (ISBN 978-2-07-046912-3), fragment 159, p. 95, 96 (texte intégral sur Wikisource)
Que si les choses naturelles la surpassent, que dira-t-on des surnaturelles ?
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 177, p. 147 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 185, p. 154 (texte intégral sur Wikisource)
Qu'est-ce qu'un homme, dans l'infini ?
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 185, p. 154 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 185, p. 156 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 392, p. 243
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 397, p. 251 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 467, p. 330 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 13 février 2014.
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 470, p. 334 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 509, p. 351 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 572, p. 370 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 647, p. 395 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Édition de Port-Royal, 1670, p. 177 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Édition de Port-Royal, 1670, p. 179 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Édition de Port-Royal, 1670, p. 49 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Hachette et cie, 1904, vol. 2, p. 225 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 28 janvier 2017.
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard, coll. « Le Livre de Poche », 1969, p. 58-60 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Seuil, 1963, p. 503 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Provinciales (1656-57), Blaise Pascal, éd. Firmin Didot, 1853, Lettre XII, p. 227
- Les Provinciales (1862), Blaise Pascal, éd. Monmerqué, 1656, Seizième lettre aux révérends pères jésuites, p. 191
- De l'esprit géométrique, Blaise Pascal, éd. GF Flammarion, 1658, p. 117 (texte intégral sur Wikisource)
N’admettre aucun des termes un peu obscurs ou équivoques, sans définition.
- De L’art de persuader, Blaise Pascal, éd. Mille et une nuits, vers 1660 (ISBN 978-2-755-50173-5), p. 9
Citations rapportées de Blaise Pascal
- Petite Philosophie à l'usage des non-philosophes, Albert Jacquard, éd. Calmann-Lévy (Livre de poche), 1997, p. 125
- Petite Philosophie à l'usage des non-philosophes, Albert Jacquard, éd. Calmann-Lévy (Livre de poche), 1997, p. 203
- Blaise Pascal : Commentaires, Henri Gouhier, éd. J. Vrin, 1971, p. 255
- La philosophie pour les nuls, Christian Godin, éd. First Éditions, 2006 (ISBN 2-87691-998-2), p. 262
Citations sur Blaise Pascal
- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 635
J'aurais beaucoup voulu connaître Blaise Pascal qui est génial, savant, libertin et sceptique jusqu'à trente et un ans et qui meurt à trente-neuf. À trois ans, il perd sa mère. À six ans, il trace à la craie des figures géométriques sur le parquet. À seize ans, il rédige un Essai pour les coniques où, d'après le père Mersenne, le correspondant et l'ami de Descartes, « il passait sur le ventre de tous ceux qui avait traité le sujet ». À vingt-cinq ans, il est dissipé et futile. Après un Archimède enfant, il est un Rimbaud mondain. Un accident de voiture sur le pont de Neuilly lui fait voir la mort de près. Il se convertit et, en huit ans, il se hisse à la hauteur de saint Augustin et des Pères de l'Église.
Pascal n'est pas seulement un écrivain catholique. Comme Bossuet, comme Bloy, comme Péguy, comme Claudel, il est un catholique qui écrit pour convaincre. Mais son génie est tel qu'il ne s'adresse plus seulement aux croyants. Il s'adresse à tous ceux qui s'interrogent sur le mystère de l'existence. Pascal, c'est Montaigne revu à la lumière des Béatitudes.