Toute œuvre d'art est l'enfant de son temps et, bien souvent, la mère de nos sentiments.
Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989 (ISBN978-2-07-032432-3), chap. I. Introduction, p. 51
Un art doit apprendre d’un autre comment il utilise ses moyens afin d’utiliser ensuite ses propres moyens selon les mêmes principes, c’est-à-dire selon le principe qui lui est propre. Lors de cet apprentissage, l’artiste ne doit pas oublier que chaque moyen implique un mode d’utilisation particulier et que c’est ce mode qui est à découvrir. Dans l’utilisation de la forme, la musique peut aboutir à des résultats qui resteront inaccessibles à la peinture. En revanche, la musique le cède sur d’autres points à la peinture. Par exemple, la musique dispose du temps, de la durée. La peinture, si elle ne dispose pas de cet avantage, peut de son côté donner au spectateur tout le contenu de l’œuvre en un instant, ce que ne peut donner la musique.
Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989 (ISBN978-2-07-032432-3), chap. IV. La pyramide, p. 97
Quiconque approfondit les trésors intérieurs cachés de son art est à envier, car il contribue à élever la pyramide spirituelle, qui atteindra le ciel.
Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989 (ISBN978-2-07-032432-3), chap. IV. La pyramide, p. 99
En règle générale, la couleur n'est donc pas un moyen d'exercer une influence directe sur l'âme. La couleur est la touche. L'œil est le marteau. L'âme est le piano aux cordes nombreuses. L'artiste est la main qui, par l'usage convenable de telle ou telle touche, met l'âme humaine en vibration. Il est donc clair que l'harmonie des couleurs doit reposer uniquement sur le principe de l'entrée en contact efficace avec l'âme humaine. Cette base sera définie comme le principe de la nécessité intérieure.
Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989 (ISBN978-2-07-032432-3), chap. V. Action de la couleur, p. 110
Toute chose extérieure renfermant cependant nécessairement un élément intérieur (plus ou moins apparent), toute forme a un contenu intérieur. La forme est donc l’extériorisation du contenu intérieur.
Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989 (ISBN978-2-07-032432-3), chap. VI. Le langage des formes et des couleurs, p. 116
Le son musical a un accès direct à l’âme. Il y trouve un écho essentiellement immédiat car l’homme « à la musique en lui-même. »
Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989 (ISBN978-2-07-032432-3), chap. VI. Le langage des formes et des couleurs, p. 111
Mais, de même que le corps, l’esprit se fortifie et se développe par l’exercice. Comme un corps qu’on néglige et qui devient faible et finalement impotent, l’esprit s’affaiblit. Le sentiment inné de l’artiste est comme le talent de l’Évangile qui ne doit pas être enterré. L’artiste qui laisse ses dons inemployés est le serviteur paresseux.
Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989 (ISBN978-2-07-032432-3), chap. VI. Le langage des formes et des couleurs, p. 137
Le bleu est la couleur typiquement céleste. Le bleu développe très profondément l’élément de calme.
Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989 (ISBN978-2-07-032432-3), chap. VI. Le langage des formes et des couleurs, p. 145
La peinture est un art, et l’art dans son ensemble n'est pas une vaine création d'objets qui se perdent dans le vide, mais une puissance qui a un but et doit servir à l'évolution et à l'affinement de l'âme humaine, au mouvement du Triangle. Il est le langage qui parle à l'âme, dans la forme qui lui est propre, de choses qui sont le pain quotidien de l'âme et qu'elle ne peut recevoir que sous cette forme.
Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989 (ISBN978-2-07-032432-3), chap. VIII. L’œuvre d’art et l’artiste, p. 197
Est beau ce qui procède d'une nécessité intérieure de l'âme. Est beau ce qui est beau intérieurement.
Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Vassily Kandinsky, éd. Denoël, coll. « Folio. Essais », 1989 (ISBN978-2-07-032432-3), chap. VIII. L’œuvre d’art et l’artiste, p. 197
L'Almanach du Blaue Reiter
La forme est toujours liée au temps, c’est-à-dire relative, car elle n’est que le moyen aujourd’hui nécessaire par lequel la manifestation actuelle se communiqué et résonne. La résonance est donc l’âme de la forme, qui ne peut prendre vie que par elle, et agit de l’intérieur vers l’extérieur. La forme est l’expression extérieure du contenu intérieur.
« Sur la question de la Forme », Wassily Kandinsky, dans L'Almanach du "Blaue Reiter" (Le Cavalier bleu), Vassily Kandinsky et Franz Marc, éd. Klincksieck, 1987 (ISBN2-252-02567-0), p. 197
Regards sur le passé, Vassily Kandinsky, éd. Hermann, 2014 (ISBN978-2-7056-8913-1), p. 146-147
Écrits complets II, La forme, Vassily Kandinsky, éd. Denoe͏̈l, 1970, p. .
La critique d’art est le pire ennemi de l’art.
« Sur la question de la Forme », Wassily Kandinsky, dans L'Almanach du "Blaue Reiter" (Le Cavalier bleu), Vassily Kandinsky et Franz Marc, éd. Klincksieck, 1987 (ISBN2-252-02567-0), p. 223
Regards sur le passé, Vassily Kandinsky, éd. Hermann, 2014 (ISBN978-2-7056-8913-1), p. 159
Écrits complets II, La forme, Vassily Kandinsky, éd. Denoe͏̈l, 1970, p. .
Le monde est rempli de résonances. Il constitue un cosmos d’êtres exerçant une action spirituelle. La matière morte est un esprit vivant.
« Sur la question de la Forme », Wassily Kandinsky, dans L'Almanach du "Blaue Reiter" (Le Cavalier bleu), Vassily Kandinsky et Franz Marc, éd. Klincksieck, 1987 (ISBN2-252-02567-0), p. 226
Regards sur le passé, Vassily Kandinsky, éd. Hermann, 2014 (ISBN978-2-7056-8913-1), p. 160
Écrits complets, Vassily Kandinsky, éd. Denoël-Gonthier, 1975, vol. 2 (« La forme »), p. 239
Chaque art a son langage propre, c’est-à-dire ses moyens qui n’appartiennent qu’à lui. C’est pourquoi chaque art fait un tout refermé sur soi. Chaque art est une vie singulière. Il est à soi-même un empire. Aussi les moyens des divers arts sont-ils en apparence parfaitement différents. Son, couleur, mot !… Mais, au bout du compte, dans leur profondeur, ces moyens sont absolument semblables : le but ultime efface les différences apparentes et met à nu l’identité intime.
« De la composition scénique », Wassily Kandinsky, dans L'Almanach du "Blaue Reiter" (Le Cavalier bleu), Vassily Kandinsky et Franz Marc, éd. Klincksieck, 1987 (ISBN2-252-02567-0), p. 247-248
Écrits complets III, la synthèse des arts, Vassily Kandinsky, éd. Denoe͏̈l, 1975, p. 43
Regards sur le passé, Vassily Kandinsky, éd. Hermann, 2014 (ISBN978-2-7056-8913-1), p. 168
Dans ce tableau encore, j’étais à vrai dire en quête d’une certaine heure, qui était et qui reste toujours la plus belle heure du jour à Moscou. Le soleil est déjà bas et a atteint sa plus grande force, celle qu’il a cherchée tout le jour, à laquelle il a aspiré tout le jour. […] Le soleil fond tout Moscou en une tache qui, comme un tuba forcené, fait entrer en vibration tout l’être intérieur, l’âme toute entière. […] Rendre cette heure me semblait le plus grand, le plus impossible des bonheurs pour un artiste. Ces impressions se renouvelaient chaque jour ensoleillé. Elles me procuraient une joie qui me bouleversait jusqu’au fond de l’âme, et qui atteignait jusqu’à l’extase.
Regards sur le passé, Vassily Kandinsky, éd. Hermann, 2014 (ISBN978-2-7056-8913-1), p. 91-92
La désintégration de l’atome était la même chose, dans mon âme, que la désintégration du monde entier. Les murs les plus épais s’écroulaient soudain. Tout devenait précaire, instable, mou. Je ne me serais pas étonné de voir une pierre fondre en l’air devant moi et devenir invisible. La science me paraissait anéantie : ses bases les plus solides n’étaient qu’un leurre, une erreur de savants qui ne bâtissaient pas leur édifice divin pierre par pierre, d’une main tranquille, dans une lumière transfigurée, mais tâtonnaient dans l’obscurité, au hasard, à la recherche de la vérité, et dans leur aveuglement prenaient un objet pour un autre.
Regards sur le passé, Vassily Kandinsky, éd. Hermann, 2014 (ISBN978-2-7056-8913-1), p. 99
Nous savons ce que nous voulons bien plus souvent que nous ne découvrons comment le réaliser. Ce comment n’est réellement bon qu’à condition de s’être présenté spontanément, lorsque la main, heureusement inspirée, n’obéit pas à la raison, mais acccomplit d’elle-même, souvent contre la raison, ce qu’il convient de faire.
Conférence de Cologne
Regards sur le passé, Vassily Kandinsky, éd. Hermann, 2014 (ISBN978-2-7056-8913-1), p. 201
L’artiste ne travaille pas pour mériter des louanges et de l’admiration, ou pour éviter le blâme et la haine, mais en obéissant à la voix qui lui commande avec autorité, à la voix qui est celle du maître devant lequel il doit s’incliner, dont il est l’esclave.
Regards sur le passé, Vassily Kandinsky, éd. Hermann, 2014 (ISBN978-2-7056-8913-1), p. 209
Klänge, 1913
Justement ce n’est pas bien, que tu ne voies pas le trouble : car c’est dans le trouble que ça réside.
C’est de là que tout commence …
… Ça a craqué …
Voir
Klänge, Vassily Kandinsky, éd. Christian Bourgois, 1987 (ISBN2-267-00492-5), p. 24-27
Dans les hauteurs profondes, enfin je te trouve. Là où ce qui est lisse pique. Là où ce qui est tranchant ne coupe pas. Tu portes la bague à ta main gauche. Je porte la bague à la main droite. Nul ne voit la chaîne. Mais ces bagues sont les derniers maillons de la chaîne.
Le commencement.
La fin.
Plus tard
Klänge, Vassily Kandinsky, éd. Christian Bourgois, 1987 (ISBN2-267-00492-5), p. 92-93
Point et ligne sur plan, 1926
Tout phénomène peut être vécu de deux façons. Ces deux façons ne sont pas arbitrairement liées aux phénomènes – elles découlent de la nature des phénomènes, de deux de leurs propriétés : Extérieur – Intérieur.
« Point-ligne-plan », dans Écrits complets, Vassily Kandinsky, éd. Denoël-Gonthier, 1975, vol. 2 (« La forme »), p. 53
Point et ligne sur plan, Vassily Kandinsky, éd. Gallimard, coll. « folio / essais », 1991, p. 15
Le point géométrique est un être invisible. Il doit donc être défini comme immatériel. Du point de vue matériel, le point égale Zéro [...]. Ainsi le point géométrique est, selon notre conception, l'ultime et unique union du silence et de la parole.
« Point-ligne-plan », dans Écrits complets, Vassily Kandinsky, éd. Denoël-Gonthier, 1975, vol. 2 (« La forme »), p. 61
Point et ligne sur plan, Vassily Kandinsky, éd. Gallimard, coll. « folio / essais », 1991, p. 27
La ligne géométrique est un être invisible. Elle est la trace du point en mouvement, donc son produit. Elle est née du mouvement - et cela par l'anéantissement de l'immobilité suprême du point. Ici se produit le bond du statique vers le dynamique. [...] Les forces extérieures qui transforment le point en ligne peuvent être de nature très différente. La diversité des lignes dépend du nombre de ces forces et de leurs combinaisons.
« Point-ligne-plan », dans Écrits complets, Vassily Kandinsky, éd. Denoël-Gonthier, 1975, vol. 2 (« La forme »), p. 93
Point et ligne sur plan, Vassily Kandinsky, éd. Gallimard, coll. « folio / essais », 1991, p. 67
Autres citations
Oh! je me souviens bien : quand je commençai à « faire de la poésie », je savais que je deviendrais « suspect » comme peintre. Autrefois on regardait le peintre « de travers » quand il écrivait – même si c'était des lettres. On voulait presque qu'il mange non pas à la fourchette, mais avec un pinceau. C'était un temps sévère, plein de « divisions » strictes, et bien simple dans sa logique. Si le théoricien pense sans pouvoir peindre, c'est le peintre qui doit peindre sans pouvoir penser.
Publié initialement dans la revue XXe siècle, 3, 1938.
« Mes gravures sur bois », Vassily Kandinsky, XXe siècle, nº 27, 1966, p. 17
Kandinsky s’est livré dans ces poèmes [Résonances] aux recherches spirituelles les plus rares. De « l’être à l’état pur » il a fait surgir à la lumière des beautés que jamais personne n’avait encore contemplées. […] Kandinsky […] met le lecteur devant une image de mots qui meurt et qui devient, devant une suite de mots qui meurt et qui devient, devant un rêve qui meurt et qui devient. Par la poésie de Kandinsky, nous assistons au cycle éternel, au devenir et à la disparition, à la transformation de ce monde. Ses poèmes rendent manifestes l’absence, la nullité de la perception et de la raison.
« Kandinsky, le poète », dans Jours effeuillés, poèmes, essais, souvenirs, 1920-1965, Jean Arp, éd. Gallimard, 1966 (ISBN2-07-020283-6), p. 370
Kandinsky est le dompteur des étoiles.
Il peint des étoiles de rêve.
Dans sa peinture il n'y a pas trace de nature morte
mais des soies qui ont le mors aux dents.
La boule la plus petite touche.
Il éveille d'un sommeil ténébreux
les ombres grondantes de la peinture.
Il les éveille avec des coups de pinceau
et elles commencent à fleurir.
Quand Kandinsky lève sa palette
un Quatorze-Juillet de l'infini
suivi d'un tonnerre surnaturel
sort de sa manche cosmique.
Vive Kandinsky!
Vive l'Infini!
« Dompteur des étoiles », Jean Arp, XXe siècle, nº 27, 1966, p. 91
Le « Super-pionnier » [Kandinsky] n’a pas seulement produit une œuvre dont la magnificence sensorielle et la richesse d’invention éclipsent celle de ses contemporains les plus remarquables ; il a donné en outre une théorie explicite de la peinture abstraite, exposant ses principes avec la plus grande précision et la plus grande clarté. Ainsi l’œuvre peint se double-t-il d’un ensemble de textes qui l’éclairent en même temps qu’ils font de Kandinsky l’un des principaux théoricien de l’art.
Voir l’invisible, sur Kandinsky, Michel Henry, éd. François Bourin, 1988, p. 10
Kandinsky appelle abstrait le contenu que la peinture doit exprimer, soit cette vie invisible que nous sommes. En sorte que l'équation kandinskienne, à laquelle nous avons fait allusion, s'écrit en réalité comme suit : Intérieur ≡ intériorité ≡ invisible ≡ vie ≡ pathos ≡ abstrait.
Voir l’invisible, sur Kandinsky, Michel Henry, éd. François Bourin, 1988, p. 25
Kandinsky a été fasciné par le pouvoir d’expression des formes linéaires. Le pathos d’une force qui entre en action et dont aucun obstacle ne vient contrarier l’effort victorieux, c’est le lyrisme. C’est parce que la ligne droite procède de la mise en jeu d’une force unique à laquelle rien ne s’oppose que son domaine est lyrique. Quand deux forces au contraire sont en présence et entrent en conflit, comme c’est le cas avec la courbe ou avec la ligne brisée, nous sommes dans le drame.
Voir l’invisible, sur Kandinsky, Michel Henry, éd. François Bourin, 1988, p. 92
Nina Kandinsky
Je ne connais pas d’exemple plus probant de cet appel du destin que ma première rencontre avec l’homme au côté duquel j’allais trouver le bonheur : c’est par un pur hasard, si je puis m’exprimer ainsi, que j’ai fait la connaissance de Wassily Kandinsky.
C’est seulement après notre mariage qu’il me révéla la raison pour laquelle il avait souhaité spontanément faire ma connaissance.
– J’ai été profondément impressionné par ta voix.
Même sur le plan artistique, Kandinsky avait été stimulé par ma voix. Après notre première conversation téléphonique, il peignit une aquarelle dont le titre trahit l’origine. Il l’appela En hommage à une voix inconnue. Ainsi, avant même que nous nous rencontrions, il était tombé amoureux de ma voix.
Kandinsky et moi, Nina Kandinsky, éd. Flammarion, 1978 (ISBN2-08-064013-5), p. 15
Paul Klee
Ce Kandinsky a l’intention de rassembler une nouvelle communauté d’artistes. A le rencontrer personnellement, je me suis pris d’une sympathie plus profonde pour lui. C’est quelqu’un, une tête exceptionnellement belle, et lucide.
Kandinsky a les yeux fixés sur le monde de la pure lumière.
Paul Klee.
« In der Zauberküche », Lothar Schreyer, dans En souvenir de Paul Klee, Angela Lampe, éd. Centre Pompidou, 2016 (ISBN978-2-84426-740-5), p. 38
Franz Marc
J’ai grand plaisir à écrire sur Kandinsky. Quand je l’imagine, je le vois toujours dans une large rue où des personnages grotesques se pressent en criant ; un homme intelligent circule parmi eux : c’est lui. Kubin devrait le dessiner ainsi. Ses tableaux, par contre, je les vois à l’écart de la rue, plongés dans le bleu du firmament. […] Quand je pense à ces tableaux […] j’ai en tête l’image de « l’esprit » hantant la peinture ; et il la hante avec dureté ! Elle s’était sentie si bien sans lui ; elle est désormais effrayée au plus haut point et se débat, désespérée, pour empêcher « l’esprit » de faire irruption. Paul Klee devrait dessiner cela. Lui seul en est capable.
« Kandinsky », Der Sturm, vol. 4, 1913-1914, 186-187, p. 130.
« Kandinsky », dans Écrits et correspondances, Franz Marc, éd. École nationale supérieure des beaux-arts, 2006 (ISBN2-84056-214-6), p. 191
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