Denis Diderot
Denis Diderot (1713 - 1784) est un écrivain, encyclopédiste et philosophe français. Il est notamment le directeur de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers qui paraît de 1751 à 1772.
Pensées philosophiques
- Pensées philosophiques (1746), Denis Diderot, éd. Thomas Crudeli, 1777, pensée 29, p. 53
- Citation choisie pour le 28 octobre 2010.
Entretiens sur « Le Fils naturel » : Dorval et moi
- Dorval répète ici les mots d’une nommée Constance Clairon.
- « Entretiens sur "Le Fils naturel" : Dorval et moi » (1757), dans Œuvres complètes de Diderot, Jules Assézat, éd. Garnier, 1875, t. 7, p. 126
- Citation choisie pour le 19 juin 2020.
Supplément au Voyage de Bougainville
- « Supplément au Voyage de Bougainville » (1772), dans Œuvres de Diderot, Denis Diderot, éd. Gallimard, coll. « La Pléiade », 1965, p. 999 (texte intégral sur Wikisource)
B. Passion d'un animal indigent et avare qui craint de manquer; sentiment injuste de l'homme; conséquence de nos fausses mœurs, et d'un droit de propriété étendu sur un objet sentant, pensant, voulant et libre.
- « Supplément au Voyage de Bougainville » (1772), dans Œuvres de Diderot, Denis Diderot, éd. Gallimard, coll. « La Pléiade », 1965, p. 995 (texte intégral sur Wikisource)
- Supplément au Voyage de Bougainville et autres contes, Denis Diderot, éd. Librio, 1772 (ISBN 978-2-290-00467-8), p. 57 (texte intégral sur Wikisource)
- « Supplément au voyage de Bougainville » (1772), dans Œuvres de Denis Diderot, Denis Diderot, éd. Brière, 1821, t. 2, p. 401
Essai sur les règnes de Claude et de Néron
- Essai sur les règnes de Claude et de Néron, Denis Diderot, éd. Frères de Bure, 1779, p. 440
- Citation choisie pour le 26 juin 2017.
Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers
- (fr) Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel, et chaque individu de la même espèce a le droit d'en jouir aussitôt qu'il jouit de la raison. Si la nature a établi quelque autorité, c'est la puissance paternelle ; mais la puissance paternelle a ses bornes, et dans l'état de nature elle finirait aussitôt que les enfants seraient en état de se conduire. Toute autre autorité vient d'une autre origine que de la nature. Qu'on examine bien, et on la fera toujours remonter à l'une de ces deux sources : ou la force et la violence de celui qui s'en est emparé, ou le consentement de ceux qui s'y sont soumis par un contrat fait ou supposé entre eux, et celui à qui ils ont déféré l'autorité.
- Œuvres de Denis Diderot, Denis Diderot, éd. Brière, 1821, vol. 1, Article « Autorité politique » de l'Encyclopédie, p. 386
- Première phrase du livre.
- Jacques le fataliste et son maître (1796), Denis Diderot, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1997 (ISBN 2-08-070904-6), p. 41
- Jacques le fataliste et son maître (1796), Denis Diderot, éd. Livre de poche, 1994 (ISBN 2-08-070904-6), p. 68
- Jacques le fataliste et son maître (1796), Denis Diderot, éd. Livre de poche, 1994 (ISBN 2-08-070904-6), p. 90
- Jacques le fataliste et son maître (1796), Denis Diderot, éd. Livre de poche, 1994 (ISBN 2-08-070904-6), p. 91
Salons
- « Salon de 1763 » (1763), dans Œuvres complètes de Diderot, Denis Diderot, éd. Garnier, 1876, t. 10, p. 185
- À propos du tableau de Lagrenée Le Clergé ou la Religion qui converse avec la Vérité.
- « Ruines et Paysages - Salon de 1767 » (1767), dans Salons, Denis Diderot, éd. Hermann, 1995, t. III, p. 123
- À propos d'un tableau de Lagrenée Le Chaste Joseph.
- « Ruines et Paysages - Salon de 1767 » (1767), dans Salons, Denis Diderot, éd. Hermann, 1995, t. III, p. 125
- À propos de deux tableaux de Chardin.
- « Ruines et Paysages - Salon de 1767 » (1767), dans Salons, Denis Diderot, éd. Hermann, 1995, t. III, p. 173
- À propos de deux tableaux de Chardin.
- « Ruines et Paysages - Salon de 1767 » (1767), dans Salons, Denis Diderot, éd. Hermann, 1995, t. III, p. 174
- À propos des œuvres de Vernet.
- « Ruines et Paysages - Salon de 1767 » (1767), dans Salons, Denis Diderot, éd. Hermann, 1995, t. III, p. 194
- À propos du tableau de Doyen le Miracle des Ardents.
- « Ruines et Paysages - Salon de 1767 » (1767), dans Salons, Denis Diderot, éd. Hermann, 1995, t. III, p. 261
- À propos d'un tableau d'Hubert Robert.
- « Ruines et Paysages - Salon de 1767 » (1767), dans Salons, Denis Diderot, éd. Hermann, 1995, t. III, p. 343-344
Correspondance
- « Lettre à Viallet » (Juillet 1766), dans Correspondance Inédite, Denis Diderot, éd. Gallimard, 1931, p. 333
- « Sur les femmes » (Juillet 1772), dans Correspondance littéraire, Denis Diderot, éd. Buisson, 1812, t. 2, p. 259 (texte intégral sur Wikisource)
Citations faussement attribuées
- Cette citation a longtemps été attribuée à Diderot, cependant l'entrée Philosophe de l'Encyclopédie a été écrite par César Chesneau Dumarsais, à qui en revient donc la paternité.
- Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, éd. Samuel Faulche, 1765, vol. 12, article « Philosophe », p. 509 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Physiologie du mariage (1829), Honoré de Balzac, éd. Charpentier, 1838, p. 289
D'autres auteurs le concernant
Diderot fut cet homme, moule vaste et bouillonnant où tout se fond, où tout se broie, où tout fermente ; capacité la plus encyclopédique qui fût alors, mais capacité active, dévorante à la fois et vivifiante, animant, embrasant tout ce qui y tombe et le renvoyant au dehors dans des torrents de flamme et aussi de fumée ; Diderot passant d'une machine à bas qu'il démonte et décrit aux creusets de d'Holbach et de Rouelle, aux considérations de Bordeu ; disséquant, s'il le veut, l'homme et ses sens aussi dextrement que Condillac, dédoublant le fil de cheveu le plus ténu sans qu'il se brise, puis tout d'un coup rentrant au sein de l'être, de l'espace, de la nature et taillant en plein dans la grande géométrie métaphysique quelques larges lambeaux, quelques pages sublimes et lumineuses que Malebranche ou Leibniz auraient pu signer avec orgueil s'ils n'eussent été chrétiens ; esprit d'intelligence, de hardiesse et de conjecture, alternant du fait à la rêverie, flottant de la majesté au cynisme, bon jusque dans son désordre, un peu mystique dans son incrédulité et auquel il n'a manqué, comme à son siècle, pour avoir l'harmonie, qu'un rayon divin, un fiat lux, une idée régulatrice, un Dieu.
Entre Voltaire, Buffon, Rousseau et d'Holbach, entre les chimistes et les beaux esprits, entre les géomètres, les mécaniciens et les littérateurs, entre ces derniers et les artistes, sculpteurs ou peintres, entre les défenseurs du goût ancien et les novateurs comme Sedaine, Diderot fut un lien. Il était bien propre à être le centre mobile, le pivot du tourbillon ; à mener la ligue à l'attaque avec concert, inspiration et quelque chose de tumultueux et de grandiose dans l'allure.
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Diderot, Juin 1831. Portraits littéraires, t. I, p. 54
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Diderot, 20 janvier 1851. Causeries du lundi, t. III, p. 54
- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 253
Articles connexes
- Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers
- Jean Le Rond d'Alembert, ami et collaborateur de Diderot