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Perséphone

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Statue votive représentant Déméter ou Korè (Perséphone), provenant d'un sanctuaire de la Valle Ariccia. Œuvre romaine, IVe-IIIe siècles av. J.-C. Musée des thermes de Dioclétien (Museo delle Terme di Diocleziano, Rome, Italie).

Dans la religion grecque antique, Perséphone (en grec ancien Περσεφόνη / Persephónē, chez Homère et Pamphos d'Athènes Περσεφόνεια / Persephóneia) est une des principales divinités chthoniennes, fille de Zeus et de Déméter et aussi épouse d'Hadès. Elle est d'abord connue sous le simple nom de Coré (Κόρη / Kórē, « la jeune fille »1), ou encore « la fille », par opposition à Déméter, « la mère » (ἡ Μήτηρ / hē Mḗtēr). Déesse du monde souterrain (les Enfers), elle est également associée au retour de la végétation lors du printemps dans la mesure où chaque année, elle revient six mois sur Terre puis six mois dans le royaume souterrain avec Hadès, notamment dans les mystères d'Éleusis. Perséphone est assimilée à Proserpine (en latin Proserpina) dans la mythologie romaine.

Dans la littérature grecque antique

Hymne homérique n°2, à Déméter, VIIe siècle av. J.-C.

Va, Perséphone, va la voir, ta mère aux voiles noirs.
Que ton coeur soit sage dans ta poitrine, serein ton esprit.
Ne te laisse pas aller à une tristesse trop grande.
Je ne suis pas un époux méprisable parmi les Immortels.
Je suis le frère de Zeus le père. Si tu restes ici,
tu commanderas à tout ce qui vit, à tout ce qui rampe.
Tu auras les plus grands honneurs parmi les Immortels.

  • (grc)
  • (grc) Théogonie et autres poèmes, suivi des Hymnes homériques, Hésiode (trad. Jean-Louis Backès), éd. Gallimard, coll. « Folio classiques », 2001, Hymne II, 360-366, p. 200-201


Dans la littérature latine

Ovide, Métamorphoses, Ier siècle

De mes yeux j'ai vu ta fille Proserpine.
La tristesse et l'effroi marquaient encor sa face,
Mais elle est reine et règne au pays des ténèbres,
Du Seigneur des Enfers matrone souveraine.

  • (la)
  • La source Aréthuse révèle à Déméter ce qu'est devenue sa fille Proserpine.
  • (la) Les Métamorphoses, Ovide (trad. Olivier Sers), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2009, V, p. 233, vers 505-508


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