UBS
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UBS est une société de services financiers dont le siège est à Bâle et à Zurich, en Suisse. C'est la plus grande banque de gestion de fortune en Europe (Private Wealth Management). Ses activités principales sont la banque privée, la banque d'investissement, et la gestion de fortune. En Suisse, elle a également des activités de banque de détail et de banque commerciale où son principal concurrent est le Crédit Suisse.
Citations
[modifier]2018
[modifier][...] l'augmentation continue des revenus les plus élevés peut conduire à des tensions sociales ou mettre en danger un ordre économique et social libéral. La constitution d'une élite économique tentant d'influencer massivement les politiques fiscales et de répartition en sa faveur menacerait les idéeaux démocratiques des sociétés modernes.
- Citation d'une étude d'UBS sur la répartition des revenus et richesses en Suisse.
- (fr) « Grippe ou maladie chronique », Esther Banz, Moneta [journal de la Banque alternative suisse], nº 3 [de l'année 2018], 2018, p. 6 (lire en ligne)
2010
[modifier]Concilier l'inconciliable, légaliser l'illégal, capituler sans condition, légiférer avec effet rétroactif, abroger les droits populaires. Bref, ruiner la maison Suisse comme Ètat de droit, afin de sauver pour la troisième fois l'entreprise privée UBS. Dans un feuilleton glauque, cette banque too big to fail a longtemps joué le vilain rôle du receleur: selon la logique du réalisme noir, elle échappe à la sanction en devenant un indicateur rémunéré de la police fiscale américaine, c'est-à-dire le personnage le plus répugnant de toute la mythologie contemporaine.
- « La lettre ouverte de Jacques Neirynck au conseil national », Jacques Neirynck, L'Hebdo (ISSN 1013-0691), 24 juin 2010, p. 50
2008
[modifier]C'est, hélas, systématique. Dès qu'une marée noire devient une catastrophe écologique, quelques pétroliers en profitent pour nettoyer leurs cuves à l'eau de mer. Ni vu ni connu. Il suffit aussi d'un fort séisme financier et d'un plan de sauvetage de la première banque du pays pour que celle-ci en profite pour faire le grand ménage de ses créances pourries sur le dos de la Confédération et de la Banque nationale suisse (BNS).
- À propos de la crise des subprimes à l'UBS.
Autre énigme, le nom des personnes qui diront si la BNS rachète les actifs de l'UBS au juste prix. Jusqu'ici, en effet, la valeur de ces titres provient du bilan de la banque fin septembre, soit avant la dégringolade des marchés en octobre. Les autorités fédérales jurent qu'une "expertise indépendante" aura lieu avec l'UBS. Quand, par qui? Par un réviseur ou une autre banque? Mystère encore.
- À propos de la crise des subprimes à l'UBS.
Lundi 10 novembre, le soutien massif de la Commission des finances du Conseil des États au plan de sauvetage montre clairement que les pompiers de la politique sont si accaparés par l'extinction du feu que la poursuite des pyromanes et la reconstruction de la maison incendiée ne sont pas leur priorité.
- À propos de la crise des subprimes à l'UBS.
Daté du 21 octobre, un document interne précise: "Bien que l'UBS devienne le gérant des actifs du fonds, le gérant sera placé sous la direction d'une commission contrôlée par la BNS habilitée à remplacer l'UBS le cas échéant." Difficile d'en savoir plus, sauf que ce sont bien des hommes de l'UBS qui sont aux commandes opérationnelles du fonds et qui placent les appâts destinés aux futurs acheteurs des actifs en voie de "dépourissement". Et ces spécialistes-là, autrefois perles rares de al haute finance, serait-ce les mêmes qui ont contribué à la débâcle? Un homme proche de l'UBS nuance: "Oui, la gestion du fonds sera effectuée par des asset managers de l'UBS. Mais ces derniers ne sont pas forcément ceux qui étaient en place il y a un an." Ouf! Tou espoir n'est donc pas perdu.
- À propos de la crise des subprimes à l'UBS.