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Voir est le verbe relatif au sens de la vue.
Les larmes sont constituées de liquide lacrymal qui déborde de l'œil. Elles sont salées, secrétées par les glandes lacrymales au niveau des yeux.


==Littérature==
==Littérature==
===Roman===
===Roman===
==== [[Anne Calife]], ''Paul et le Chat'', 2004 ====


==== [[Anne Calife]], ''Paul et le Chat'', 2004 ====
{{Citation|Sous les hululements, j’avais plié la nuque. Sous la douche, le savon me parut à la fois immense et dérisoire. Sur la céramique, mes pieds dessinaient deux éventails japonais. Au travers de mes larmes, au travers de la buée, je vis brûler les branches noires du chêne}}
{{citation|Alors, c’est Paul que je regarde. Voir, je ne sais faire que cela : Paul, neuf mois. Son premier Printemps. Des yeux, je suis l'arc énorme de sa joue rose que surmonte celui plus petit de la cornée, puis au-dessus, un cil noir incurvé en aile d'oiseau. Et ses joues… si tendues qu'elles en allument des reflets. Entre la mer et le ciel, les soldats avancent lentement, leurs costumes gris volent sur le sable comme des poissons perdus.}}


{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=21|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
{{Réf Article|titre=Paul et le Chat |auteur=[[Anne Calife ]]|publication=Mercure de France, réeditions Menthol House |date= 2004|page=24}}

Version du 10 octobre 2014 à 04:39

Voir est le verbe relatif au sens de la vue.

Littérature

Roman

Anne Calife, Paul et le Chat, 2004

Alors, c’est Paul que je regarde. Voir, je ne sais faire que cela : Paul, neuf mois. Son premier Printemps. Des yeux, je suis l'arc énorme de sa joue rose que surmonte celui plus petit de la cornée, puis au-dessus, un cil noir incurvé en aile d'oiseau. Et ses joues… si tendues qu'elles en allument des reflets. Entre la mer et le ciel, les soldats avancent lentement, leurs costumes gris volent sur le sable comme des poissons perdus.
  • « Paul et le Chat », Anne Calife , Mercure de France, réeditions Menthol House, 2004, p. 24