« Alfred de Musset » : différence entre les versions
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=== ''Une Soirée perdue'', 1840 === |
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{{Citation|citation=Retenez ceci : il n'y a de bon, de vrai, de gai, de triste, d'aimable, de variable, de désirable, de potable, de chantable, de célébrable, d'idolâtrable, que le delta qui existe depuis la ceinture d'une femme jusqu'à ses jarretières. La […] motte est faite en triangle, il est clair que c'est le symbole de la divinité. On dit que Mme Sand est à Baden. Si vous la voyez, dites-lui que je l'aime de tout mon cœur, que c'est encore la femme la plus femme que j'aie jamais connue, et que je donnerais toutes mes maîtresses au diable pour être cocu de sa façon.}} |
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{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=595-596}} |
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{{Citation|citation= Musset crée ses proverbes plutôt que d'en prendre d'existants : ''On ne badine pas avec l'amour'', ça n'existait pas avant lui, pas plus qu'''Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée''. Et c'est très habile, car cela donne au public l'impression de déjà connaître l'œuvre.}} |
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Version du 24 mars 2017 à 21:41
Alfred de Musset (1810-1857) est un poète, auteur dramatique et romancier français.
Citations propres à l'auteur
Les caprices de Marianne , 1833
- Voir le recueil de citations : Les caprices de Marianne
On ne badine pas avec l'amour, 1834
- On ne badine pas avec l'amour, Alfred de Musset, éd. Bordas, 1995 (ISBN 2-04-028166-8[à vérifier : ISBN invalide]), acte II, scène 5, p. 26 (texte intégral sur Wikisource)
Lorenzaccio, 1834
- Lorenzaccio (1834), Alfred de Musset, éd. Larousse, 2012, p. 119
La Nuit de Mai, 1835
La Muse : Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
- Poésies Nouvelles, Alfred de Musset, éd. poésies/ Gallimard, 1976, p. 247
- Citation choisie pour le 25 mars 2017.
Une Soirée perdue, 1840
Ah! j'oserais parler, si je croyais bien dire,
J'oserais ramasser le fouet de la satyre,
Et l'habiller de noir, cet homme aux rubans verts,
Qui se fâchait jadis pour quelques mauvais vers.
- Poésies Nouvelles, Alfred de Musset, éd. poésies/ Gallimard, 1976, p. 345
Sur la paresse, 1842
Oui, j’écris rarement, et me plais de le faire.
Non pas que la paresse en moi soit ordinaire,
Mais, sitôt que je prends la plume à ce dessein,
Je crois prendre en galère une rame à la main.
- « Sur la paresse », Alfred de Musset, Revue des Deux Mondes, vol. 4ème série, tome 29, 1842, p. 117 (texte intégral sur Wikisource)
Poésies nouvelles, 1850
L'hypocrisie est morte ; on ne croit plus aux prêtres;
Mais la vertu se meurt, on ne croit plus à Dieu.
Le noble n'est plus fier du sang de ses ancêtres ;
Mais il le prostitue au fond d'un mauvais lieu.
On ne mutile plus la pensée et la scène,
On a mis au plein vent l'intelligence humaine ;
Mais le peuple voudra des combats de taureau.
Quand on est pauvre et fier, quand on est riche et triste,
On n'est plus assez fou pour se faire trappiste ;
Mais on fait comme Escousse, on allume un réchaud.
- Le dernier vers concerne Victor Escousse.
- Poésies nouvelles, Alfred de Musset, éd. Charpentier, Libraire-Éditeur, 1867, Rolla, p. 19, vers 551 à 560
Le Roman de Venise, 1904 (avec George Sand)
Tu me disais toujours, voilà toute ma vie revenue, il faut me traiter en convalescente, je vais renaître, et en disant cela, tu écrivais ton testament.
Moi, je me disais : voilà ce que je ferai ; je la prendrai avec moi, pour aller dans une prairie ; je lui montrerai les feuilles qui poussent, les fleurs qui s'aiment, le soleil qui échauffe tout dans l'horizon plein de vie ; je l'assoirai sur du jeune chaume, elle écoutera, et elle comprendra bien ce que disent tous ces oiseaux, toutes ces rivières avec les harmonies du monde — elle reconnaîtra tous ces milliers de frères, et moi pour l'un d'entre eux ; elle nous pressera sur son cœur ; elle deviendra blanche comme un lys, et elle prendra racine dans la sève du monde tout-puissant.
- Le Roman de Venise (2004), George Sand/Alfred de Musset, éd. Grasset, 1904, Alfred de Musset à George Sand — Lettre écrite au crayon — Paris, février 1835, p. 431
- Le Roman de Venise (2004), George Sand/Alfred de Musset, éd. Grasset, 1904, Alfred de Musset à Alfred Tattet — Paris, 3 août 1835, p. 470
D'autres auteurs le concernant
- Ces propos sont de George Sand.
- Le Roman de Venise (2004), George Sand/Alfred de Musset, éd. Grasset, 1904, George Sand — Venise, 1er mai 1834, p. 244
- Le Roman de Venise (2004), George Sand/Alfred de Musset, éd. Grasset, 1904, Préface de José-Luis Diaz, p. 17
- Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6179-4), partie Alfred de Musset, Février 1835. Portraits contemporains, t. II, p. 102
- Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6179-4), partie Alfred de Musset, Février 1835. Portraits contemporains, t. II, p. 103
- Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6179-4), partie Alfred de Musset, 11 mai 1857. Causeries du lundi, t. XIII, p. 108
- Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6179-4), partie Alfred de Musset, 11 mai 1857. Causeries du lundi, t. XIII, p. 108
- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 595-596
- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 596