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« Niki de Saint Phalle » : différence entre les versions

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=== Correspondance ===
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{{Citation|Le ''Tir'' se situe avant le Mouvement de libération des femmes. C’était très scandaleux – mais on en parlait – de voir une jolie jeune femme tirant avec un fusil et râlant contre les hommes dans ses interviews. Si j’avais été moche, on aurait dit que j’avais un complexe et on m’aurait oubliée.|précisions=Lettre à [[Pontus Hultén]], publiée dans {{ouvrage|auteur=Pontus Hultén|titre=Niki de Saint Phalle|édition=Paris-musées|année=1992|isbn=2-87900-094-7|id=Hultén1992}}.}}
=== Autres citations ===
{{Citation|Le ''Tir'' se situe avant le Mouvement de libération des femmes. C’était très scandaleux – mais on en parlait – de voir une jolie jeune femme tirant avec un fusil et râlant contre les hommes dans ses interviews. Si j’avais été moche, on aurait dit que j’avais un complexe et on m’aurait oubliée.|précisions=''Lettre à [[Pontus Hultén|Pontus]]'', publiée dans {{ouvrage|auteur=Pontus Hultén|titre=Niki de Saint Phalle|édition=Paris-musées|année=1992|isbn=2-87900-094-7|id=Hultén1992}}.}}
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| titre = Elles@centrepompidou
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{{Citation|En 1961, j’ai tiré sur des tableaux parce que tirer me permettait d’exprimer l’agressivité que je ressentais. Un assassinat sans victime. J’ai tiré parce que j’aimais voir le tableau saigner et mourir. J’ai tiré pour parvenir à cet instant magique, à cette extase. C’était un moment de vérité, je tremblais de passion lorsque je tirais sur mes tableaux |précisions=Lettre à Pontus Hultén, publiée dans {{harvsp|Hultén|1992}}.}}
{{Citation|En 1961, j’ai tiré sur des tableaux parce que tirer me permettait d’exprimer l’agressivité que je ressentais. Un assassinat sans victime. J’ai tiré parce que j’aimais voir le tableau saigner et mourir. J’ai tiré pour parvenir à cet instant magique, à cette extase. C’était un moment de vérité, je tremblais de passion lorsque je tirais sur mes tableaux |précisions=''Lettre à Pontus'', publiée dans {{harvsp|Hultén|1992}}.}}
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=== Autres citations ===
{{Citation|Pour moi, mes sculptures représentent le monde de la femme amplifié, la folie des grandeurs des femmes, la femme dans le monde d’aujourd’hui, la femme au pouvoir.|précisions=Interview de Adam Saulnier, 16 mars 1967, ORTF https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i10337774/. Voir ''Jalons pour l’histoire du temps présent'' (https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000001533)}}
{{Citation|Pour moi, mes sculptures représentent le monde de la femme amplifié, la folie des grandeurs des femmes, la femme dans le monde d’aujourd’hui, la femme au pouvoir.|précisions=Interview de Adam Saulnier, 16 mars 1967, ORTF https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i10337774/. Voir ''Jalons pour l’histoire du temps présent'' (https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000001533)}}
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Version du 8 octobre 2023 à 12:01

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Niki de Saint Phalle, pseudonyme de Catherine Marie-Agnès de Saint-Phalle, née à Neuilly-sur-Seine (département de la Seine) le 29 octobre 1930 et morte à La Jolla (comté de San Diego, Californie, États-Unis) le 21 mai 2002, est une plasticienne, peintre, graveuse, sculptrice et réalisatrice de films franco-américaine.

Citations

Mon secret

Il existe dans le cœur humain un désir de tout détruire. Détruire c’est affirmer qu’on existe envers et contre tout.


Je ne dis rien du viol à personne. Mon silence était une stratégie de survie.


Ce viol me rendit à jamais solidaire de tous ceux que la société et la loi excluent et écrasent.


Le viol n’est pas essentiellement /seulement/ un acte sexuel, c’est un crime contre l’esprit.


J’appris à assumer et survivre avec mon secret. Cette solitude forcée créa en moi l’espace nécessaire pour écrire mes premiers poèmes et pour développer ma vie intérieure, ce qui plus tard, ferait de moi une artiste.


Traces : une autobiographie

L’ecriture a permis à mes yeux intérieurs de s’ouvrir. Grâce à elle aussi, j’ai pu prendre de la distance, pardonner, et poursuivre ma route.
  • Traces : une autobiographie, Niki de Saint Phalle, éd. Acatos, 1999  (ISBN 2-940033-50-1), p. rabat de couverture


J’ai vidé ma tête comme un vieux sac à main. […] Cerveau, je te plonge dans la machine à laver.
  • Traces : une autobiographie, Niki de Saint Phalle, éd. Acatos, 1999  (ISBN 2-940033-50-1), p. 11


J’ai décidé très tôt d’être une héroïne. Qui serais-je ? George Sand ? Jeanne d'Arc ? Un Napoléon en jupons ? Qu’importe ce que je serais ! Tout ce que je voulais était que ce fût difficile, grand, excitant.
  • Traces : une autobiographie, Niki de Saint Phalle, éd. Acatos, 1999  (ISBN 2-940033-50-1), p. 16


Très vite, j’ai compris que les hommes avaient le pouvoir, et le pouvoir, je le voulais. Oui, je leur volerais leur feu, je n’accepterais pas les frontières que Maman voulait m’imposer du seul fait que j’étais une femme. Je les franchirais et pénétrerais dans le monde des hommes, qui me semblait plus aventureux, plus mystérieux, plus excitant.
  • Traces : une autobiographie, Niki de Saint Phalle, éd. Acatos, 1999  (ISBN 2-940033-50-1), p. 90


Je suis si heureuse d’avoir pu renouer avec tant de souvenirs lointains. Je ne peux pas prendre une gomme et effacer là d’où je viens, mon éducation, ma famille, tout cela fait partie de moi, que je l’admette ou non.
  • Traces : une autobiographie, Niki de Saint Phalle, éd. Acatos, 1999  (ISBN 2-940033-50-1), p. 127


Harry et moi

Correspondance

Autres citations

Le Tir se situe avant le Mouvement de libération des femmes. C’était très scandaleux – mais on en parlait – de voir une jolie jeune femme tirant avec un fusil et râlant contre les hommes dans ses interviews. Si j’avais été moche, on aurait dit que j’avais un complexe et on m’aurait oubliée.
  • Lettre à Pontus, publiée dans Pontus Hultén, Niki de Saint Phalle, Paris-musées, 1992 (ISBN 2-87900-094-7) .
  • Elles@centrepompidou, Camille Morineau, éd. Centre Pompidou, 2009  (ISBN 978-2-84426-384-1), chap. Feu à volonté, p. 48


En 1961, j’ai tiré sur des tableaux parce que tirer me permettait d’exprimer l’agressivité que je ressentais. Un assassinat sans victime. J’ai tiré parce que j’aimais voir le tableau saigner et mourir. J’ai tiré pour parvenir à cet instant magique, à cette extase. C’était un moment de vérité, je tremblais de passion lorsque je tirais sur mes tableaux


Pour moi, mes sculptures représentent le monde de la femme amplifié, la folie des grandeurs des femmes, la femme dans le monde d’aujourd’hui, la femme au pouvoir.
  • « Une œuvre qui franchit les limites », dans Niki de Saint Phalle, 1930-2002, Camille Morineau (dir.), éd. Réunion des musées nationaux-Grand Palais, 2014  (ISBN 978-2-7118-6151-4), p. 30


Je suis devenue artiste parce qu’il n’y avait pas d’alternative pour moi. […] J’ai embrassé l’art comme ma délivrance et comme une nécessité.
  • « De Niki Mathews à Niki de Saint Phalle », Ulrich Krempel, dans Niki de Saint Phalle, 1930-2002, Camille Morineau (dir.), éd. Réunion des musées nationaux-Grand Palais, 2014  (ISBN 978-2-7118-6151-4), p. 42


J’ai commencé à peindre chez les fous, à l’âge de vingt-deux ans, atteinte de dépression nerveuse. J’y ai découvert l’univers sombre de la folie et sa guérison, j’y ai appris à traduire en peinture mes sentiments, les peurs, la violence, l’espoir et la joie.
  • « De Niki Mathews à Niki de Saint Phalle », Ulrich Krempel, dans Niki de Saint Phalle, 1930-2002, Camille Morineau (dir.), éd. Réunion des musées nationaux-Grand Palais, 2014  (ISBN 978-2-7118-6151-4), p. 43


Voir aussi

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