Noam Chomsky

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Noam Chomsky au Forum social mondial de 2003

Noam Chomsky (né le 7 décembre 1928, à Philadelphie, Pennsylvanie) est professeur honoraire de linguistique au Massachusetts Institute of Technology. Considéré comme le fondateur de la grammaire générative et transformationnelle, il est également célèbre pour son engagement politique international nettement marqué à gauche.

Citations de Noam Chomsky[modifier]

L'Amérique et ses nouveaux mandarins, 1969[modifier]

La première tâche qui s'impose, pour retrouver une politique saine, c'est d'entreprendre un examen approfondi de ce que nous sommes, de dénoncer non seulement nos actes et ce que nous représentons dans le monde aujourd'hui, mais aussi l'état d'esprit qui teinte et déforme l'image que nous nous donnons de notre comportement international.
  • L'Amérique et ses nouveaux mandarins (1969), Noam Chomsky (trad. Jean-Michel Jasienko), éd. Seuil, coll. « Combats », 1969, p. 78


En général, la "conspiration communiste internationale" est une excellente formule de propagande pour justifier des actions qui renforcent et étendent l'hégémonie américaine, une formule qui sert nos desseins, exactement comme les desseins de l'impérialisme russe sont servis par "les influences bourgeoises et la machination américaine".
  • L'Amérique et ses nouveaux mandarins (1969), Noam Chomsky (trad. Jean-Michel Jasienko), éd. Seuil, coll. « Combats », 1969, p. 91


Manufacturing Consent, 1992[modifier]

Voir le recueil de citations : Manufacturing Consent

Les dessous de la politique de l'Oncle Sam, 1992[modifier]

Une caractéristique des termes du discours politique, c'est qu'ils sont généralement à double sens. L'un est le sens que l'on trouve au dictionnaire, et l'autre est un sens dont la fonction est de servir le pouvoir – c'est le sens doctrinal.
  • Les dessous de la politique de l'Oncle Sam (1992), Noam Chomsky (trad. J.-M. Flémal), éd. Écosociété, 1996, p. 96


Media Control, 1997[modifier]

La propagande est à la démocratie ce que la matraque est à l'État totalitaire.
  • (en) Propaganda is to democracy what the bludgeon is to a totalitarian state.
  • (en) Media control, Noam Chomsky (trad. Wikiquote), éd. Seven Stories Press, 2002  (ISBN 1-58322-536-6), chap. Spectator Democracy, p. 20


Le Profit avant l'homme, 1999[modifier]

Un moyen plus technique de mesurer l'ampleur de la mondialisation est d'observer la convergence vers un marché mondial, avec des prix et des salaires uniques. De telle évidence, elle ne s'est pas produite.
  • Le Profit avant l'homme (1999), Noam Chomsky (trad. Jacques Maas), éd. Arthème Fayard, coll. « 10/18 », 2003, p. 34


11/9 : autopsie des terrorismes, 2001[modifier]

Les islamistes radicaux, ou extrémistes, souvent appelés « fondamentalistes », ont été choyés par les États-Unis dans les années 1980, parce qu'ils étaient les meilleurs tueurs au monde. Dans ces années-là, l'ennemi principal des États-Unis était l'Église catholique, qui avait commis, en Amérique latine, le grave péché de prendre « le parti des pauvres » et qui a cruellement souffert de ce crime. L'Occident est parfaitement œcuménique dans le choix de ses ennemis. Ses critères sont la soumission et les services rendus au pouvoir, et non la religion.
  • 11/9 : autopsie des terrorismes (2001), Noam Chomsky (trad. Hélène Morita et Isabelle Genet), éd. Le Serpent à plumes, 2001, p. 25


La Loi du plus fort : Mise au pas des États voyous, 2002[modifier]

Le concept d'État voyou est hautement nuancé : ainsi Cuba se qualifie parmi les États voyous pour sa participation, dit-on, au terrorisme international, mais les États-Unis n'entrent pas dans cette catégorie malgré leurs attaques terroristes contre Cuba depuis quarante ans
  • « Les États voyous », Noam Chomsky, dans La Loi du plus fort : Mise au pas des États voyous, Noam Chomsky, Ramsey Clark et Edward W. Said (trad. Guy Ducornet), éd. Le Serpent à Plumes, 2002  (ISBN 2-84261-347-3), p. 89


Pouvoir et Terreur, entretiens après le 11 septembre, 2003[modifier]

Israël est une base américaine offshore que les États-Unis laisseraient tomber avec tout le reste si cela devait cesser un jour. Mais tant que l'État hébreu est utile à l'extension de la puissance américaine, il peut faire ce qu'il veut.
  • Pouvoir et Terreur, entretiens après le 11 septembre (2003), Noam Chomsky (trad. Guy Ducornet), éd. Le Serpent à plumes, 2003, p. 106


Les scribes des discours de Bush ont concocté cet « Axe du mal » parce que le « mal » fait peur aux gens et que « l'axe » rappelle les nazis.
  • Pouvoir et Terreur, entretiens après le 11 septembre (2003), Noam Chomsky (trad. Guy Ducornet), éd. Le Serpent à plumes, 2003, p. 134


Comprendre le pouvoir. L'indispensable de Chomsky, 2006[modifier]

Premier mouvement[modifier]

Simplement jamais personne aux États-Unis ne les lit [les documents publics ayant trait à l'armement des militaires Chiliens par le Pentagone], parce que les médias et les intellectuels sont trop disciplinés, tandis que les gens ordinaires n'ont pas le temps d'aller lire les documents du Pentagone et de réaliser ce qui s'est passé.
  • Comprendre le pouvoir, premier mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Thierry Vanès), éd. éditions Aden, 2006, p. 25


Tout gouvernement a besoin d'effrayer sa population et une façon de faire est d'envelopper son fonctionnement de mystère.
  • Comprendre le pouvoir, premier mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Thierry Vanès), éd. éditions Aden, 2006, p. 32


Il y a une grande partie de la population américaine qui est simplement hors du système : ils ne croient pas ce que le gouvernement leur dit, ils n'acceptent rien. Ils peuvent bien n'avoir aucune organisation, aucun médias, rien de tout cela, mais ils sont là. Cela peut fournir une marge de survie dans le tiers monde.
  • Comprendre le pouvoir, premier mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Thierry Vanès), éd. éditions Aden, 2006, p. 34


Les termes du discours politique sont conçus de manière à empêcher de penser. L'un des principaux est cette notion de "défense". Examinez les archives diplomatiques de n'importe quel pays et vous y trouverez que tout ce que ces pays ont jamais pu faire était "défensif".
  • Comprendre le pouvoir, premier mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Thierry Vanès), éd. éditions Aden, 2006, p. 85


Être un intellectuel n'a virtuellement rien à voir avec le fait de travailler avec son cerveau, ce sont des choses différentes.
  • Comprendre le pouvoir, premier mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Thierry Vanès), éd. éditions Aden, 2006, p. 182


Ces gens-là sont appelés « intellectuels », mais il s'agit en réalité plutôt d'une sorte de prêtrise séculière, dont la tâche est de soutenir les vérités doctrinales de la société. Et sous cet angle-là, la population doit être contre les intellectuels, je pense que c'est une réaction saine.
  • Comprendre le pouvoir, premier mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Thierry Vanès), éd. éditions Aden, 2006, p. 183


En France, si vous faites partie de l'élite intellectuelle et que vous toussez, on publie un article en première page du Monde. C'est une des raisons pour lesquelles la culture intellectuelle française est tellement burlesque : c'est comme Hollywood.
  • Comprendre le pouvoir, premier mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Thierry Vanès), éd. éditions Aden, 2006, p. 183


Le fait est que si vous êtes dans une université vous êtes très privilégié. D'abord, contrairement à ce que beaucoup disent, vous ne devez pas travailler tellement dur. Et vous contrôlez votre propre travail : [...]. Et de plus, vous avez une abondance de ressources : [...]. Mais cela n'a rien à voir avec le fait d'être un « intellectuel » : il y a plein de gens dans les universités qui ont tout cela [les privilèges], qui utilisent tout cela [les ressources], et qui font du travail administratif.
  • Comprendre le pouvoir, premier mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Thierry Vanès), éd. éditions Aden, 2006, p. 184


Il y a le travail intellectuel, que beaucoup de gens font ; et puis il y a ce qu'on appelle la « vie intellectuelle », qui est un métier particulier, qui ne requiert pas spécialement de penser – en fait, il vaut peut-être mieux ne pas trop penser – et c'est cela qu'on appelle être un intellectuel respecté. Et les gens ont raison de mépriser cela, parce que ce n'est rien de bien spécial. C'est précisément un métier pas très intéressant, et d'habitude pas très bien fait »
  • Comprendre le pouvoir, premier mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Thierry Vanès), éd. éditions Aden, 2006, p. 185


Deuxième mouvement[modifier]

Toute l'histoire du contrôle sur le peuple se résume à cela : isoler les gens les uns des autres, parce que si on peut les maintenir isolés assez longtemps, on peut leur faire croire n'importe quoi.
  • Comprendre le pouvoir, deuxième mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Hélène Hiessler), éd. éditions Aden, 2006, p. 33


L'institution la plus totalitaire de l'histoire de l'homme – ou presque – c'est probablement une multinationale : c'est une institution gérée par un pouvoir central dans laquelle le schéma de l'autorité suit un ordre rigoureux du haut vers le bas.
  • Comprendre le pouvoir, deuxième mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Hélène Hiessler), éd. éditions Aden, 2006, p. 159


Pour autant que je le sache, c'est [l'anarchisme] juste le point de vue selon lequel les gens ont le droit d'être libres et selon lequel les contraintes à cette liberté doivent tout simplement être justifiées.
  • Comprendre le pouvoir, deuxième mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Hélène Hiessler), éd. éditions Aden, 2006, p. 177


les intellectuels sont des spécialistes de la diffamation, ce sont fondamentalement des commissaires politiques, des directeurs idéologiques, et ce sont donc eux qui se sentent le plus menacés par la dissidence.
  • Comprendre le pouvoir, deuxième mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Hélène Hiessler), éd. éditions Aden, 2006, p. 184


Le boulot des intellectuels du courant dominant, c'est de servir en quelque sorte de "clergé laïque", de s'assurer du maintien de la foi doctrinale. Si vous remontez à une époque où l'Église dominait, c'est ce que faisait le clergé : c'étaient eux qui guettaient et traquaient l'hérésie. Et lorsque les sociétés sont devenues plus laïques [...], les mêmes contrôles sont restés nécessaires : les institutions devaient continuer à se défendre, après tout, et si elles ne le pouvaient pas le faire en brûlant les gens sur le bûcher [...], il leur fallait trouver d'autres moyens. Petit à petit, cette responsabilité a été transférée vers la classe intellectuelle - être les gardiens de la vérité politique sacrée, des hommes de main en quelque sorte.
  • Comprendre le pouvoir, deuxième mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Hélène Hiessler), éd. éditions Aden, 2006, p. 187


Le monde ne récompense pas l'honnêteté et l'indépendance, il récompense l'obéissance et la servilité.
  • Comprendre le pouvoir, deuxième mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Hélène Hiessler), éd. éditions Aden, 2006, p. 194


La Doctrine des bonnes intentions, 2006[modifier]

Le « contrôle hors travail » revient à transformer les gens en robots dans tous les domaines de leur existence, en leur inspirant une « philosophie de la futilité », en concentrant leur attention « sur les choses les plus superficielles, comme une consommation dictée par la mode ».
  • La Doctrine des bonnes intentions (2005), Noam Chomsky (Entretiens avec David Barsamian) (trad. Paul Chemla), éd. Éditions 10/18 n°4054, coll. « Fait et cause », 2006  (ISBN 978-2-264-04509-6), p. 30


Si l'on veut transformer les gens en consommateurs décervelés pour qu'ils ne gênent pas le travail quand on réorganise le monde, on doit les harceler depuis leur plus tendre enfance.
  • La Doctrine des bonnes intentions (2005), Noam Chomsky (Entretiens avec David Barsamian) (trad. Paul Chemla), éd. Éditions 10/18 n°4054, coll. « Fait et cause », 2006  (ISBN 978-2-264-04509-6), p. 41


Quand j'étais à Porto Alegre, au Brésil, pour le Forum social mondial, j'ai rencontré des sans-terre : ils ne m'ont pas demandé ce qu'ils pouvaient faire, ils m'ont expliqué ce qu'ils faisaient. Ils sont pauvres, opprimés, vivent dans des conditions atroces, et il ne leur viendrait jamais à l'idée de vous demander ce qu'ils peuvent faire. Ce n'est que dans des cultures très privilégiées comme les nôtres que les gens posent cette question.
  • La Doctrine des bonnes intentions (2005), Noam Chomsky (Entretiens avec David Barsamian) (trad. Paul Chemla), éd. Éditions 10/18 n°4054, coll. « Fait et cause », 2006  (ISBN 978-2-264-04509-6), p. 48


Les intellectuels, ne l'oublions pas, ont bien intégré l'idée qu'il faut que les choses paraissent compliquées. Sinon, à quoi servent-ils ?.
  • La Doctrine des bonnes intentions (2005), Noam Chomsky (Entretiens avec David Barsamian) (trad. Paul Chemla), éd. Éditions 10/18 n°4054, coll. « Fait et cause », 2006  (ISBN 978-2-264-04509-6), p. 73


Pour les puissants, les seuls crimes sont ceux que les autres commettent.
  • La Doctrine des bonnes intentions (2005), Noam Chomsky (Entretiens avec David Barsamian) (trad. Paul Chemla), éd. Éditions 10/18 n°4054, coll. « Fait et cause », 2006  (ISBN 978-2-264-04509-6), p. 83


On avait parfaitement compris, longtemps avant George Orwell, qu'il fallait réprimer la mémoire. Et pas seulement la mémoire, mais aussi la conscience de ce qui se passe sous nos yeux, car, si la population comprend ce qu'on est en train de faire en son nom, il est probable qu'elle ne le permettra pas. C'est la raison principale de la propagande.
  • La Doctrine des bonnes intentions (2005), Noam Chomsky (Entretiens avec David Barsamian) (trad. Paul Chemla), éd. Éditions 10/18 n°4054, coll. « Fait et cause », 2006  (ISBN 978-2-264-04509-6), p. 110


Il y a plusieurs types d'armée mercenaire. Le premier est celui de la Légion étrangère française ou des Gurkhas : la puissance impériale constitue simplement une force de mercenaires. Un autre modèle est l'armée d'engagés volontaires, qui est en fait une armée mercenaire des défavorisés.
  • La Doctrine des bonnes intentions (2005), Noam Chomsky (Entretiens avec David Barsamian) (trad. Paul Chemla), éd. Éditions 10/18 n°4054, coll. « Fait et cause », 2006  (ISBN 978-2-264-04509-6), p. 145


Les États manqués, 2007[modifier]

Si le droit de Washington à soutenir les organisations anti-Chavez au Venezuela ne saurait être contesté, il se pourrait qu'un financement de l'Iran à des organisations anti-Bush aux États-Unis fasse quelques vagues, notamment si l'Iran prenait cette initiative juste après avoir soutenu un putch militaire pour renverser l'administration américaine. On semble aussi considérer comme une impossibilité logique que certaines organisations favorables à Chavez puissent être « pour la démocratie ». La preuve, c'est que Washington est contre son gouvernement.


Structurellement, l'équivalent politique de l'entreprise est l'État totalitaire.


Articles[modifier]

Il y a un autre problème en Europe : cette dernière est extrêmement raciste. J’ai toujours pensé que l’Europe est plus raciste que les États-Unis. Jusqu’ici ce n’était pas aussi visible en Europe parce que les populations européennes dans le passé ont eu tendance à être assez homogènes. Donc, si tout le monde est blond aux yeux bleus, alors vous ne semblez pas raciste, mais dès que la population commence à changer, le racisme vient de nulle part. Très vite. Et c’est un problème culturel très grave en Europe.


Dans ce monde il existe des institutions tyranniques, ce sont les grandes entreprises. C'est ce qu'il y a de plus proche des institutions totalitaires.
  • « Le lavage de cerveaux en liberté », Noam Chomsky (propos recueillis par Daniel Mermet), Le Monde diplomatique (ISSN 0026-9395), nº 641, août 2007, p. 9


L'anarchisme, du moins tel que je le comprends, est un mouvement de la pensée et de l'action humaine qui cherche à identifier les structures d'autorité et de domination, à leur demander de se justifier et, dès qu'elles en sont incapables, ce qui arrive fréquemment, à tenter de les dépasser.
  • « Le lavage de cerveaux en liberté », Noam Chomsky (propos recueillis par Daniel Mermet), Le Monde diplomatique (ISSN 0026-9395), nº 641, août 2007, p. 9


Citations sur Noam Chomsky[modifier]

L'œuvre de Chomsky est l'une des plus remarquables réussites des temps présents, comparable par son étendue et sa cohérence à celle de Keynes ou Freud.
  • (en) Chomsky's work is one of the most remarkable intellectual achievements of the present era, comparable in scope and coherence to the work of Keynes or Freud.
  • « Chomsky's Revolution in Linguistics », John Searle (trad. Wikiquote), The New York Review of Books, nº 25, 29 juin 1972, p. x


Il définit et incarne ce que doit être un intellectuel ; il fustige ceux qui, s'inclinant devant le pouvoir, dénoncent les autres tout en esquivant leurs responsabilités. David Barsamian, juillet 2005.
  • La Doctrine des bonnes intentions (2005), Noam Chomsky (Entretiens avec David Barsamian) (trad. Paul Chemla), éd. Éditions 10/18 n°4054, coll. « Fait et cause », 2006  (ISBN 978-2-264-04509-6), Introduction, p. 8


Voir aussi : Liens internes[modifier]

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