Mélanie Fazi

Mélanie Fazi, née le 29 novembre 1976 à Dunkerque, est une nouvelliste et romancière française de fantastique et de fantasy. Elle est principalement connue pour ses nouvelles fantastiques.
Serpentine[modifier]
Rends-les moi, je t'en supplie. Ou laisse-moi entrer, laisse-moi les rejoindre. Je ne résisterai pas. Je viendrai à toi en silence, pour les retrouver. Ce sera de mon plein gré, si c'est le seul choix que tu me laisses.
- Début de la nouvelle « Élégie ».
- Serpentine, Mélanie Fazi, éd. Éditions de l'Oxymore, 2004, Élégie, p. 41
Citations sur son travail d'écrivaine[modifier]
Nous : A quel moment as-tu réalisé que tu écrirais ?
Mélanie Fazi : Il n’y a pas eu réellement un moment. Depuis que je suis petite, j’invente des histoires et j’ai toujours eu envie soit de les dessiner soit de les écrire. J’ai abandonné le dessin à l’adolescence. Vers 17 ans, j’ai écrit des nouvelles et me suis tout de suite sentie à l’aise dans le format écriture. Quelques années après, plusieurs ont été publiées et tout s’est enchaîné à partir de là.
Mélanie Fazi : Il n’y a pas eu réellement un moment. Depuis que je suis petite, j’invente des histoires et j’ai toujours eu envie soit de les dessiner soit de les écrire. J’ai abandonné le dessin à l’adolescence. Vers 17 ans, j’ai écrit des nouvelles et me suis tout de suite sentie à l’aise dans le format écriture. Quelques années après, plusieurs ont été publiées et tout s’est enchaîné à partir de là.
- « Interview de Mélanie Fazi », Anne Fakhouri et Mélanie Fazi, ActuSF, janvier 2004 (lire en ligne)
Quand j'écris, je réfléchis d'abord en termes de sensations : je sais quelle impression je veux transmettre, ce que ressentent mes personnages, et je cherche la meilleure manière de le formuler. Et il arrive un moment où je sais que j'ai trouvé « la » phrase qui dira ce que je cherchais de la manière la plus précise et la plus percutante possible. Il y a un vrai plaisir à trouver une phrase qui coule naturellement, qui a un certain impact. Mais en fait il ne s'agit pas tellement de « faire de la belle phrase » : je prends plaisir à jouer avec les mots, mais il faut qu'ils aient un sens dans le cadre du texte, qu'ils ne soient pas là uniquement pour faire joli. Sinon, c'est facile et tentant de tomber dans l'excès.
- « Interview de Mélanie Fazi », Mélanie Fazi et Jean-Pierre Fontana, NooSFere, novembre 2003/janvier 2004 (lire en ligne)
Citations sur son travail de traductrice[modifier]
C'est vrai qu'il y a un piège dans la mesure où je suis libre de fixer mes propres horaires, et il n'y a donc pas une coupure aussi nette qu'à l'époque où j'étais salariée : il y avait des horaires fixes pour le travail, et du temps libre que je pouvais consacrer à la traduction ou à l'écriture. Mais il y a une liberté vraiment appréciable liée au travail de traductrice. Par exemple si j'ai besoin de faire une pause dans une traduction pour me consacrer un moment à l'écriture, je peux me le permettre : le seul frein, c'est la manière dont je m'organise. Il y a donc moins de contraintes extérieures, ce qui peut être à double tranchant. Mais j'apprécie vraiment de pouvoir mener les deux activités en même temps.
- « Interview de Mélanie Fazi », Mélanie Fazi et Jean-Pierre Fontana, NooSFere, novembre 2003/janvier 2004 (lire en ligne)
Citations à propos de Mélanie Fazi[modifier]
Mélanie Fazi est un monstre.
- Extrait de la préface de Michel Pagel au recueil Serpentine.
- Serpentine, Mélanie Fazi, éd. Éditions de l'Oxymore, 2004, Préface, p. 10
Au sein de la jeune génération (celle éclose au tournant des années 2000, disons), Mélanie Fazi occupe un territoire singulier. Parce qu'elle publie assez peu, d'abord, mais aussi parce que l'essentiel de son œuvre ciselée ressortit au fantastique (un fantastique aux couleurs de fantasy, parfois).
- Bifrost n°77, Rédaction de Bifrost, éd. Éditions du Bélial’, 2015, Introduction à la nouvelle « La Clé de Manderley », p. 6