France Gall

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En 1969, France Gall participe au Festival de San Remo en Italie.

France Gall est une chanteuse française, née le 9 octobre 1947 à Paris et morte le 7 janvier 2018 à Neuilly-sur-Seine.

Citations[modifier]

Chansons[modifier]

N'écoute pas les idoles, 1964[modifier]

Ces chansons que tu fredonnes,
Comment veux-tu
Que je les aime ? Personne
N'a jamais pu
Me faire croire que l'on se donne
À cœur perdu,
Pour se quitter à l'automne,
Bien entendu !

  • N'écoute pas les idoles, Serge Gainsbourg, France Gall, album N'écoute pas les idoles (1964 chez Philips).


France Gall, 1964[modifier]

Faudra que je me trouve un garçon,
Faudra qu'il danse comme un champion,
Faudra qu'il soit pas trop polisson,
Faudrait pas !
D'accord pour la ballade en bateau,
D'accord pour qu'il m'offre des gâteaux,
D'accord ! Mais s'il m'en demande trop,
Pas d'accord !

  • Mes premières vraies vacances, Maurice Vidalin, Jacques Datin, France Gall, album France Gall (1964 chez Philips).


Après le bop slow,
Pour que ça reste chaud,
Je sais ce qu'il nous faut :
C'est du jazz à gogo !

  • Jazz à gogo, Robert Gall, Alain Goraguer, France Gall, album France Gall (1964 chez Philips).


Une fleur à sa guitare,
Quatre rubans de couleur.
Ces rubans ont une histoire,
C'est celle de son cœur.

  • Les rubans et la fleur, Robert Gall, Alain Goraguer, France Gall, album France Gall (1964 chez Philips).


Ne dis pas aux copains
Qu'on n'est bien que tout les deux.
Ne dis pas aux copains
Que je fais ce que tu veux,
Et que j'ai du chagrin
Quand je ne te vois pas.
Ne dis rien aux copains,
Ça ne les regarde pas.

  • Ne dis pas aux copains, Maurice Tézé (paroles), Guy Magenta (musique), France Gall, album France Gall (1964 chez Philips).


"Ne sois pas si bête, bête, bête !
Serre-moi plus fort, et plus fort encore !
Ne t'en fais pas, ne crains rien de moi !
Car tu es encore une petite fille pour moi."

  • Ne sois pas si bête, Jack Wolf et Maurice "Bugs" Bower, adaptation française par Pierre Delanoë, France Gall, album France Gall (1964 chez Philips).


Laisse tomber les filles, 1964[modifier]

Laisse tomber les filles,
Laisse tomber les filles,
Ça te jouera un mauvais tour.
On ne joue pas impunément
Avec un cœur innocent,
Avec un cœur innocent.

  • Laisse tomber les filles, Serge Gainsbourg, France Gall, album Laisse tomber les filles (1964 chez Philips).


Sacré Charlemagne, 1964[modifier]

Qui a eu cette idée folle
Un jour d'inventer l'école ?
C'est ce sacré Charlemagne,
Sacré Charlemagne !

  • Poupée de cire, poupée de son, Robert Gall (paroles), Georges Liferman (musique), France Gall, album Sacré Charlemagne (single) (1964 chez Philips).


France Gall (Poupée de cire, poupée de son), album, 1965[modifier]

"Je suis une poupée de cire,
Une poupée de son !
Mon cœur ne bat que pour la chanson,
Poupée de cire, poupée de son !"
Avec cette chanson, France Gall remporte le 1er Grand Prix du Concours Eurovision de la chanson en 1965 pour le Luxembourg.

Je suis une poupée de cire, une poupée de son !
Mon cœur ne bat que pour la chanson,
Poupée de cire, poupée de son !

  • Dis à ton capitaine, Serge Gainsbourg, France Gall, album Poupée de cire, poupée de son (1965 chez Philips).


Dis à ton capitaine
Que je t'aime
Mais tu sais entre nous
Il n'a pas très bon goût

T'as un blouson qui est minable
Ton pantalon est mal coupé
Et tes souliers épouvantables
Me gênent beaucoup pour danser

  • Dis à ton capitaine, Guy Magenta, Maurice Tézé, France Gall, album Poupée de cire, poupée de son (1965 chez Philips).


Pour un blues entendu
Tout au fond de la nuit,
D'une petite rue
De la ville endormie,
Moi j'ai le cœur qui jazze,
J'ai le coeur qui jazze !

  • Le cœur qui jazze, Robert Gall, Alain Goraguer, France Gall, album France Gall (1964 chez Philips).


Baby pop, 1966[modifier]

Chante, danse, baby pop,
Comme si demain, baby pop,
Ne devais jamais, baby pop,
Jamais revenir !
Chante, danse, baby pop,
Comme si demain, baby pop,
Au petit matin, baby pop,
Tu devais mourir !


De la dernière pluie de la nuit
Est tombée de mon cœur
Une fleur.
Attends l'aurore :
De rose et d'or
Sera sa couleur.

  • Attends ou va-t'en, Serge Gainsbourg, France Gall, album Baby Pop (1966 chez Philips).


Nous ne sommes pas des anges !
Les anges du paradis
Trouveraient ce monde bien étrange,
S'ils descen-daient jusqu'ici :
Les garçons, on dirait des filles,
Avec leurs cheveux longs.
Quant à nous les filles,
On dirait des garçons,
Les filles en pantalons !

  • Nous ne sommes pas des anges, Serge Gainsbourg, France Gall, album Baby Pop (1966 chez Philips).


J'irais voir le Texas
Et le Colorado !
Sans parler du Kansas
Et de San Francisco !
Au centième étage
Du plus haut des gratte-ciel,
Pousser les nuages
Pour toucher le soleil !

  • L'Amérique, Guy Magenta, Eddy Marnay, France Gall, album Baby Pop (1966 chez Philips).


Bébé requin, 1967[modifier]

Viens, suis-moi !
Je connais une route d'émail qui mène
Au pays de perle et de corail.

  • Bébé requin, Joe Dassin, Frank Thomas, Jean-Michel Rivat, France Gall, album Bébé requin (single) (1967 chez Philips).


Moi, joli bébé requin,
Je vais te dévorer le cœur.

  • Bébé requin, Joe Dassin, Frank Thomas, Jean-Michel Rivat, France Gall, album Bébé requin (single) (1967 chez Philips).


1968 (album), 1968[modifier]

France Gall lors d'une apparition télévisée en 1968.

Néfertiti,
Sois pas inquiète.
Belle momie,
Tes bandelettes
Garderont leur parfum subtil
Jusqu'à l'an 2000.

  • Néfertiti, Serge Gainsbourg, France Gall, album 1968 (album) (1968 chez Philips).


Avant la bagarre,
Je te préviens !
Avant la bagarre,
Réfléchis bien,
Car il est bien plus grand que toi !
Reste assis, non, non, n'y va pas ! N'y va pas !

  • Avant la bagarre, Ralph Bernet, Guy Magenta, France Gall, album 1968 (album) (1968 chez Philips).


Il jouait du piano debout , 1980[modifier]

Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien
Il avait choisi un autre chemin
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui pensent autrement
Ça nous dérange
Ça nous dérange

Il jouait du piano debout
C'est peut-être un détail pour vous
Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
Ça veut dire qu'il était libre
Heureux d'être là malgré tout
Il jouait du piano debout
Quand les trouillards sont à genoux


Résiste, 1981[modifier]

Résiste !
Prouve que tu existes !
Cherche ton bonheur partout,
Va, refuse ce monde égoïste !
Résiste !


Interviews[modifier]

Ce public de jeunes de mes débuts, je l’aime bien car c’est le plus fidèle qui soit.


Un jour, on a demandé à Gainsbourg s'il avait quelqu'un de moins de trente ans à statufier et il a dit quelque chose qui m'a bouleversée : Ce serait France Gall. Ce serait une immense statue en sucre d'orge et tous les enfants viendraient lui lécher les doigts.


Je suis la fille du papa de La Mamma.


Je comprends que les gens soient descendus dans la rue pour s'y opposer. C'est quelque chose d'énorme cette loi : changer la nature des choses. Cela me semble fou qu'un mariage ne soit pas entre un homme et une femme. C'est incroyable. On ne peut pas faire autrement, car ce sont les temps nouveaux et qu'il faut s'y adapter. Les homosexuels ont une vraie place aujourd'hui, ajoute-t-elle. J'avais voté Sarkozy à la présidentielle précédente, et donc pour la première fois à droite. Sans doute parce que je l'avais croisé dans le cadre de l'association Cœur de femmes que je défendais. Il a naturalisé 25 femmes qui venaient de la rue. Mais, l'an passé, j'ai voté Hollande parce que, ici, nous sommes une maison de gauche.


Citation sur France Gall[modifier]

"Elle a beaucoup de fraîcheur et de fraîcheur d’âme, ce qui est rare."
Serge Gainsbourg (ici photographié en mai 1971) au sujet de France Gall en 1967.
Je suis donc resté attaché à France Gall puisqu'elle est mignonne. Elle est très décriée, mais je trouve que c’est assez dégueulasse parce qu’elle fait un métier difficile, elle est très jeune, elle gagne sa vie, elle est courageuse. Elle a beaucoup de fraîcheur et de fraîcheur d’âme, ce qui est rare.
  • Serge Gainsbourg, 1967, dans Les Quatre Vérités, Entretien avec André Flédérik et Jacques Busnel.


Si vous savez ouvrir cette huître, vous trouverez la perle… Sinon, vous tomberez sur une moule.


Elle durera parce qu'elle n'est pas grande. Les petits compensent par un travail fou.


Je connais France Gall, surnommée Babou, depuis 1965, mais nous ne sommes vraiment proches que depuis les années 70. Nous avons fait des voyages à Londres pour meubler la maison de campagne de Julien Clerc, avec qui elle vivait, et a ensuite habité chez moi, avant d'emménager avec Michel Berger. Je les aime beaucoup tous les deux. France est l'une des personnes que je connais qui sait le mieux recevoir. D'abord, c'est une cuisinère hors pair. Et surtout, elle peut organiser des dîners avec des gens qui ne devraient jamais s'entendre, mais elle a toujours le chic pour désamorcer les tensions. Avec elle, tout finit toujours en éclats de rire. Le rire est d'ailleurs la pierre angulaire de notre relation. Nous passons des heures à nous marrer. Quand je joue au théâtre, France et Michel viennent me voir, et chaque fois, je sais qu'elle est dans la salle rien qu'en entendant son rire.
  • Zouzou, 2003, dans Jusqu’à l’aube, éditions Flammarion, Collection Pop Culture, Paris, (ISBN 2080685554).


Les lieux communs, je déteste. Ils se vérifient rarement. […] Ainsi ce bruit qui court qu'il vaut mieux ne pas mêler le travail et l'amour. Ceux et celles qui parviennent à concilier les deux, désolé, sont plus heureux que les autres ! […] Pour preuve, aujourd'hui je pense : Michel Berger et France Gall.
France Gall avait la tête sur l'épaule de Michel Berger. Il était tard, nous avions fait une bonne émission. France avait chanté a cappella du Jean-Sébastien Bach : un grand moment ! Michel avait improvisé au piano et chanté lui-même : À moitié, à demi, pas du tout, une chanson qu'on aimait beaucoup à l'époque. Et nous parlions de la vie, du métier, du temps qui passe, de l'amour. Nous avions les mêmes passions et elles faisaient partie de notre existence. C'était sans doute un moment de bonheur partagé ! Cette tendresse de couple. […] Admiration non feinte de la femme pour l'homme-créateur et l'amour de l'homme pour la femme-artiste. Ils se connaissaient si bien dans leurs qualités comme dans leurs défauts. […] France secouait sa tête blonde et lançait :
— À la maison, je ne lui obéis que lorsqu'il est au piano !
Et tout se passait alors dans leur regard amoureux...


Elle est une énigme, par sa transparence même, elle échappe à toute classification dans sa simplicité ; elle est une force par sa fragilité ; elle est à l'écoute dans sa solitude. Elle est la France, bien au-delà de son nom.
  • Jacques Attali, 2004, dans Évidemment, anthologie des années Berger, Warner Music.


Marc-Olivier Fogiel: Véronique Sanson, vous êtes le seul amour de sa vie, et France Gall n'est finalement qu'un amour de substitution.


C'est tout bonnement stupéfiant lorsqu'on apprend que Béatrice Grimm résidait semble-t-il en fait passage Geffory Didelot, la petite maison en face du studio de Michel. Mais Bernard Saint Paul est péremptoire. Et énigmatique. La veuve de Michel, ce n'est ni Véronique, ni France. C'est Béatrice Grimm. Béatrice aurait assisté de loin, de l'autre coté des barrières, en pleurs, à l'enterrement de Michel.Il aurait eu l'intention de monter un groupe en septembre 1992 à Los Angeles avec Jeff Bova, Jimmy Browler et Béatrice Grimm.
  • Yves Bigot, 2012, dans Quelque chose en nous de Michel Berger.


Voir aussi[modifier]

Lien externe[modifier]

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