Christ
Le Christ (du grec χριστός / christós) est la traduction du terme hébreu Messie, signifiant « l’oint [du Seigneur] », c’est-à-dire une personne consacrée par une onction divine. Les deux dernières lettres de Christ (st) ne sont pas muettes. Elle se prononcent.
Les chrétiens ont attribué ce nom à Jésus de Nazareth, qu'ils désignent par Jésus-Christ (souvent abrégé J.-C.), ou simplement Le Christ.
Théologie
[modifier]- Pourquoi Dieu s'est fait homme? (1098), Anselme de Cantorbéry (trad. R. Roque), éd. Cerf, coll. « Source Chrétienne », 1963, chap. 35, p. 343
Littérature
[modifier]Nicolas Bouvier
[modifier]- "ici" = Iran. Mahabad (zone Kurde)1951
- Œuvres, Nicolas Bouvier, éd. Gallimard, 2004 (ISBN 9 782070 770946), partie L’usage du monde, p. 226
Quand le Christ, à une heure symbolique, établit sa grande Société, il ne choisit pas comme pierre angulaire de son édifice le brillant Paul, ni le mystique Jean, mais un fourbe, un snob, un lâche, en un mot, un homme. Et sur ce roc il bâtit son Église et les portes de l'Enfer n'ont pas prévalu contre Elle. Tous les Empires et les Royaumes sont tombés par cette faiblesse inhérente et perpétuelle, celle d'avoir était fondés par des hommes forts sur des hommes forts. Mais seule, l'Église chrétienne, historique, fut fondée sur un homme faible, et pour cette raison elle est indestructible, car aucune chaîne ne peut être plus forte que son chaînon le plus faible.
- Hérétiques (1905), G. K. Chesterton (trad. Jenny S. Bradley), éd. Editions Saint-Rémi, 2018 (ISBN 978-2-84519-741-1), p. 55, 56
André Gide, Les Nouvelles nourritures, 1972
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François Mauriac
[modifier]- Ce que je crois, François Mauriac, éd. Grasset, 1962, p. 19
- Kadicha, Alexandre Najjar, éd. Plon, 2011, p. 76
- Kadicha, Alexandre Najjar, éd. Plon, 2011, p. 87